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Explication linéaire Fénelon

Fiche : Explication linéaire Fénelon. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  8 Juin 2022  •  Fiche  •  1 171 Mots (5 Pages)  •  6 303 Vues

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Traité de l’éducation des filles

Introduction :

Ecrivain, théologien mais aussi précepteur du petit-fils de Louis XIV, Fénelon fut l’un des grands auteurs du XVIIème siècle. Dans ses ouvrages, il aborde d’un point de vue souvent philosophique et pédagogique des sujets de son temps tels que la politique et la morale dans Les aventures de Télémaque (1699) , la preuve de l’existence de Dieu dans son Traité de l’existence de Dieu (1713) mais aussi la négligence dans l’instruction des jeunes filles dans son Traité de l’éducation des filles (1687). Si l’œuvre est définie comme un « traité », c’est parce que Fénelon y démontre de manière logique et rigoureuse son système d’instruction. Dans ce premier chapitre, il aborde la question des apprentissages chez les jeunes garçons mais aussi celles des filles.

Lecture :

Problématique :

Nous pouvons posez la question suivante : En quoi le texte de Fénelon traite de l’inégalité hommes-femmes dans l’éducation

Mouvement / Découpage :

Afin de répondre à la problématique, je propose le découpage suivant, de la ligne 1 à 9, l’éducation imparfaite des garçons, de la ligne 9 à 13 l’éducation inférieur des filles et enfin de la ligne 14 à 22, une éducation limitée pour les filles.

1er Mouvement :

- Le texte s’ouvre sur sa thèse « Rien n’est plus négligé que l’éducation des filles » ligne 1. Il est donc question de parler du peu d’éducation accordée aux jeunes filles.

- Les 1ere fautive sont semble-t-il les mères, on relève les adjectifs péjoratifs « coutume », « caprice » ligne 1. Ces dernières présentant elles-mêmes des défauts dans leur instruction. Elles exercent ainsi une sorte de pouvoir sur leurs filles.

- De plus, l’auteur se fait ici le porte-parole d’une cause en utilisant le pronom impersonnel « on » ligne 2, il ne s’exprime pas en son nom mais au nom de tous.

Fénelon poursuit son argumentation en développant le point de vue au sujet de l’éducation des garçons :

- En effet celle-ci semble aussi critiquable que celles des filles son propos est teinté d’ironie « une des principales affaires » ligne 3

- D’une part, il s’attachent particulièrement à décrire l’éducation des garçon grâce à au comparatif d’infériorité « moins » ligne 3 et 4, à la négation « ne…guère » ligne 3 et au superlatif « plus » ligne 5, il pointe du doigt les défauts d’apprentissages et notamment les personnes dites les compétentes qui s’attachent à parfaire l’instruction des garçons.

- D’autre part, Fénelon se montre agacé, mécontent comme le montre l’anaphore de « combien » ligne 5 et 6 ligne 6 et 7, l’énumération introduite par « pour » ligne 6 et 7 et la ponctuation expressive. Il désapprouve totalement la manière dont l’argent de l’état est dépensé pour l’éducation des garçons.

- En outre, Il remet en cause le système éducatif et présente l’instruction masculine comme défaillante grâce au comparatif de supériorité « plus » ligne 8. Elle apparait donc comme imparfaite car superficielle, il se glorifient de cette éducation.

Mais le fond du sujet est totalement critiquable et Fénelon ironise. (= « la haute société »)

2ème Mouvement :

F poursuit son argumentation sur le sujet principal de son texte : l’éducation des filles.

- Son discours se veut général, l’utilisation du pronom indéfini « on » ligne 9 montre qu’il reprend des propos tenus par d’autres.

- D’une part, il présente la femme comme inférieur sur le plan intellectuel on retrouve la présence de la négation totale « ne…pas » ligne 9 et des termes péjoratifs « savantes » ligne 9 « vaines » ligne 9 et « précieuse » ligne 10. Il semblerait que l’apprentissage ne soit pas utile.

- D’autre part, on attendait de la femme qu’elle soit soumise et qu’elle s’occupe du foyer comme le montre les deux verbe à l’infinitif « gouverner » ligne 10 et « obéir » ligne 10 et la préposition négative « sans » ligne 10. Leur éducation devient donc futile.

- De surcroit, l’auteur poursuit en s’appuyant sur un exemple fondé sur des rumeurs grâce au pronom indéfini « on » ligne 11. L’éducation des jeunes filles fondée sur les sciences ne seraient pas gage de réussite.

- Finalement, il semble là encore reporter la faute sur les mères responsables de ce manque d’apprentissage des filles avec la métaphore « aveuglément » ligne 12 et les termes péjoratif « ignorantes » ligne 13 et « indiscrètes » ligne 13. Elles reproduisent donc ce à quoi elles ont-elles-mêmes été confrontées.

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