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Extrait Indiana, G. Sand : Portrait de Mme de Carvajal

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Par   •  5 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 079 Mots (5 Pages)  •  995 Vues

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Extrait Indiana, G. Sand : Portrait de Mme de Carvajal

        George Sand est un écrivain du XIXème siècle appartenant au Romantisme. Elle publie Indiana, son premier roman, en 1932. Le personnage éponyme, Indiana, est une jeune femme mariée très jeune à un vieux monsieur : M. Delmare. Dans sa vie triste et sans histoire, elle songe à l’homme de ses rêves. Après la rencontre incongrue avec Raymond De Ramière, elle en tombe amoureuse malgré la peur de son mari, violent et peu affectif. Après la faillite de son entreprise, M. Delmare décide de retourner à l’île Bourbon (actuelle Réunion), pays natal d’Indiana pour reconstruire un nouveau commerce. Il veut emmener sa femme avec lui, mais Indiana veut rester en France pour ne pas perdre Raymon. Elle demande alors l’appui de sa tante, Mme de Carvajal pour la soutenir auprès de son mari.

        En dépeignant Mme de Carvajal, G. Sand fait la satire d’une partie du monde aristocratique. Elle la décrit comme une femme qui aime se montrer et qui aime l’argent. Puis, elle montre son côté hypocrite et manipulateur.

I. Une femme mondaine et avide et hypocrite

        a) Domination de l’argent et mondanités

        b) Une quête d’intrigues remplie d’hypocrisie

        

        En effet, Mme de Carvajal est une femme qui vit de mondanités et d’intrigues. Sa vie est dominée par l’argent et remplie d’hypocrisie.

        La notion d’argent est omniprésente dans cet extrait notamment avec le champ lexical du commerce (« achalandage », « héritage », « prix », « l’argent », « amasser », « argent », « résultat », « perd », « ruine », « précieux», « produire », « exploiter », « spéculation ») qui montre bien cet intérêt pour le gain et la richesse. Elle a une vision qu’elle croit universelle de l’importance de l’argent, pensée introduite par la négation simple l.21-22 « ne pouvait croire » suivie de la proposition subordonnée « que l’argent ne fut pas le souverain absolu de tout homme de bon sens » où la notion de « souverain» est appuyée par l’adjectif qualificatif « absolu » qui décrit la supériorité presque royale que l’argent a sur les hommes. De plus, dans l’antithèse d’« argent » et de « bon sens », on ressent la critique moqueuse que l’auteur insert dans sa description. L’argent s’associe à la mondanité de Mme de Carvajal, à son statut social particulier qu’est la noblesse. Une société qui a peur de la déchéance et qui est concentrée sur l’apparat. La négation complexe suivie du parallélisme de construction de deux propositions subordonnées  l.43 « la marquise ne haïssait rien tant que le scandale qui perd et qui ruine »  illustre bien la peur de la perte de leurs biens et de  l’importance que ceux ci ont sur eux. Un deuxième parallélisme de construction l.47 « pour les dehors, pour les apparences » et  «l 54-55 « s’affichait dans la rue, aux regards des passants » sont très représentatifs de l’importance de l’apparence pour ces gens et insiste sur le fait qu’ils se croient supérieurs à tous.

        Ensuite, le cercle aristocratique ne vit, selon l’auteur, que d’intrigues à répandre et d’hypocrisie. Le champ lexical de l’intrique et de l’hypocrisie est présent : « l 28 esprit corrompu », « intrigue », « ambition », « l’escobarderie », « dévotion d’apparat », l 49 « intrigue », l 50 »infidélité », l 58 « monde hypocrite ». Le monde aristocratique se nourrie d’intrigues et celles ci sont entre leurs mains et sous leur direction : « improbations » l 48, « mépris », « fautes éclatantes », « condamner ». La personnalisation l 50 « ces infidélités qui ne passaient point le seuil de la porte trouvaient grâce devant elle » : G. Sand critique un monde corrompu par ces intrigues et le mensonge. Mme de Carvajal ne pense qu’à elle « l 12 rester auprès de sa vieille tant pour la soigner »,  et n’hésite pas à faire du chantage pour arriver à ses fins : « lui fit entendre clairement  que son héritage était à ce prix ».

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