François de Malherbe, Consolation à M. du Périer sur la mort de sa fille (1598-1599)
Fiche : François de Malherbe, Consolation à M. du Périer sur la mort de sa fille (1598-1599). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar 159159 • 30 Avril 2017 • Fiche • 666 Mots (3 Pages) • 3 735 Vues
OB 1 – S1 – Le poète et la mort – LA 2
François de Malherbe, Consolation à M. du Périer sur la mort de sa fille (1598-1599)
Introduction :
François Malherbe, poète officiel de deux différents rois est considéré comme le premier théoricien de l’art classique. Aujourd’hui, son œuvre Consolation à Mr Duperrier, poème publié en 1599 dans lequel Malherbe tente d’atténuer la peine lié au deuil de la fille de son ami et ainsi, lui faire reprendre goût à la vie.
Plan :
I. Un texte sombre
1. Registre pathétique
→ : Champs lexical de la souffrance
→ : Douleur qui mène à la folie
→ : Métaphore de la rose pour évoquer la brièveté de la vie
2. Texte tragique
→ : Champs lexical de la mort omniprésent (ex : « tombeau, trépas, cercueil »)
→ : Thème de la fatalité
→ Figure mythologique de la Parque qui insiste sur l’inéluctabilité de la mort
3. Atmosphère baroque
→ : Références mythologiques multiples
→ :Description réaliste de la mort
→ Métaphore de la rose reprise (réf : « Ronsard »)
II. Une Consolation argumentée et construite
1. Un poème à un ami
→ : Importance du destinataire
→ : Proximité du poète avec le destinataire
→ : Conclusion qui se veut rassurante → paradis
2. Une argumentation persuasive
→ : Forte implication personnelle du poète / tonalité quasi-polémique → il tente de persuader son ami de la justesse de son action
→ Utilisation de la forme poétique de la stance (un nombre défini de vers comprenant un sens parfait et arrangé) → rimes croisées qui reviennent par un rythme entêtant
→ Question rhétorique → convaincre de la pertinence de la philosophie stoïcienne (il faut savoir accepter la réalité et aller de l’avant)
Conclusion :
L’auteur à travers cet extrait nous présente une vision stoïcienne de la vie, où il faut accepter ses souffrances et ses peines pour avancer. Il ne demande pas à son ami d’oublier sa fille mais de dépasser son désespoir, car il ne peut rien faire pour la faire revenir. Il faut savoir que Malherbe a déjà perdu des enfants auparavant, il a donc écrit ce poème avec son cœur. Toutefois, suite à la perte de son fils en 1627, le poète sombrera dans un chagrin dont il ne sortira pas vivant.
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