Commentaire : Le mépris de la vie et consolation contre la mort
Documents Gratuits : Commentaire : Le mépris de la vie et consolation contre la mort. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresun nez entièrement rongé, mais il insiste sur le fait que l‘action se déroule même pendant que l‘on lit, le fait que ce ne soit qu‘à moitié fais dégoute encore plus le lecteur et c‘est le but de l‘auteur. On peu aussi trouver « le ventre déchiré » qui est mis en valeur à la césure, ventre qui est normalement représentant de la mise au monde de l’enfant ou encore symbole du péché pour les chrétiens, ici cette partie de notre corps qui est donc source de bonheur et de plaisir, devient source d’horreur et de dégoût. « l’une des mains tombe de pourriture » , peut nous signifier que l’homme perd le symbole de sa force, de son avidité car c ‘est par la main que l’on saisit or celle-ci retourne au néant.
Mais outre la description, le premier mot de l’objet étudié, « mortel », est cependant très important car ce poème est destiné aux mortel que nous, lecteurs sommes. Cette appellation au début du poème nous invite directement à réfléchir sur notre condition, c’est un adjectif péjoratif qui peut nous choquer et qui donc nous invite à être attentif au texte et notamment à la description. Nous sommes invité à réfléchir à ce que nous faisons ou non. Ce qui est bien ou moins bien dans notre façon de vivre.
Deuxièmement, nous remarquons notamment avec l’adjectif « mortel » que le poète nous amène à une réflexion sur l’Homme. Il nous dit « ta fragilité », car l’Homme comme on peut l’avoir vu dans la première partie est fait pour mourir et dans sa mort même les vers d’importance, l’Homme est insignifiant, ceci peut paraître paradoxal puisque lui-même est un homme et pourtant il nous dévalorise.
Chassignet ensuite ne nous laisse pas le temps de digérer ce que nous lisons pour nous faire réagir sur tout en même temps, les verbes au présent tels que « mangé », « tombe », « distillent » ou encore « infecte » nous donne l’impression que tout s’enchaine devant nous et qu’il faut qu’on prenne conscience de tout, tout de suite, il ne nous laisse pas le temps d’imaginer, il nous « oblige » à croire car il nous affirme tout ce qu’il dis, on doit donc réfléchir à ce qu’il nous affirme pour peut-être changer notre destin.
Ce destin selon l’auteur pourrait être changé si l’on se fondait en Dieu. Si on lui remettait toute notre vie entière, alors peut être nous serions moins faible il nous interpelle: « Fonde en Dieu seulement », il nous dis cela en pensant beaucoup plus qu’à un conseil, c’est quasiment un ordre. Le « seulement » est lui aussi important car on remarque que le poète insiste pour que l’on ai que son Dieu à qui on doit se remettre, pas à d’autre Dieu et encore moins à un autre mortel. Car son Dieu est « savant » et « sage » alors que nous ne somme que « vanité », comme dans l’Ecclésiaste de la Bible ; « vanité tout est vanité » le poète y fait référence car il est lui-même chrétien. La morale de Chassignet consiste donc accepter la mort comme un passage horrible de la vie et s’en remettre à Die pour surmonter cette difficulté.
Ce poème est donc une description macabre de l’Homme fait avec des éléments de notre condition humaine que nous perdons, mais est aussi une invitation à réfléchir sur notre fragilité et donc nous remettre à Dieu pour être moins faible. Chassignet se rattache donc au courant chrétien de la Renaissance. Il est sous l’influence des Jésuites qui on pour devise de leur ordre « obéissant comme un cadavre » ce qui pourrait expliquer la façon assez dure dont il parle de la chose, il a été leur élève. L’objectif de ce sonnet est de nous faire relativiser sur la vie terrestre que nous pouvons avoir qui se termine sur la putréfaction de la mort. L’Homme qui n’a pas mis
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