Jean de la fontaine, les obsèques de la Lionne
Commentaire de texte : Jean de la fontaine, les obsèques de la Lionne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Nicolas Humez • 5 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 645 Mots (3 Pages) • 721 Vues
Commentaire composé les obsèques de la lionne
Pages: 5 (1128 mots) Publié le: 1 mai 2013
I Un récit vivant
1) Une structure en 5 actes
Nous remarquons que, bien que relativement longue, cette fable se présente de manière construite. Elle est formée d’un mélange d’alexandrins et d’octosyllabes. La longueur inégale des vers correspond aux différentes étapes du récit et témoigne d'une construction semblable à celle d'une pièce de théâtre en cinq actes.
Du vers 1 au vers 16c’est la situation initiale avec l’annonce de la mort de la lionne. Le roi-lion s’abandonne à sa douleur et les courtisans se joignent à son malheur de manière excessive « surcroît d’affliction » cependant on ressent de l’hypocrisie de leur par car ils prennent cette tâche pour un travail, un devoir « s’acquitter ».
Puis du vers 17 au vers 23 La Fontaine intervient pour crier son indignation. Onremarque que le mot « être » rime avec parêtre ce qui souligne le caractère hypocrite des courtisans. Ensuite il insulte les courtisans en les assimilant à des animaux : « caméléon » qui dénote leur esprit changeant puis « singe » leur esprit élogieux. Dans cette première morale le narrateur retourne la théorie de Descartes en nous démontrant que les ressorts sont les courtisans et non pas lesanimaux.
Ensuite du vers 27 au vers 38, l’élément perturbateur apparaît (premier coup de théâtre) « le cerf ne pleura point », l’octosyllabe met en valeur le mot « étrangler » qui choque et montre la violence et la méchanceté dnt était capable la lionne. Puis il y a une mise en relation entre le Lion et le roi Salomon, roi célèbre pour ses terribles colères. Ici la colère du lion est marquée parune ponctuation saccadée.
Du vers 39 au vers 51 c’est le deuxième coup de théâtre, le cerf invente un mensonge qui finalement flatte le lion car si la lionne est divinisée il risque de l’être aussi « apothéose ». Il y a toute une série de sonorités douces « larmes/charmes » ce qui montre la majesté de la lionne et l’hypocrisie du cerf. Arpès cette révélation les courtisans change inopinément decomportement ce qui renforce encore l’idée qu’a exprimé La Fontaine quelques vers plus haut.
Enfin du vers 52 au vers 55 c’est la morale de la Fable,cette morale dénonce l’hypocrisie des courtisans mais avant tout la crédulité et la vanité des rois « flattez-les, payez-les d’agréables mensonges (…) ils goberont l’appât, vous serez leur ami ». Dans ce texte, La Fontaine remet en cause avec beaucoupd’audace le pouvoir absolu des rois.
L’Alternance du récit t(discours direct : lion, cerf, foule) avec les interventions du fabuliste (discours indirect) rythme
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