L'éducation vue par les humanistes

Hugo Rostaing                                                                                                                           1èreL

Question de corpus

Nous allons étudier un corpus de trois textes sur le thème de l'éducation vue par les humanistes. Le premier extrait de ce corpus est un texte de Erasme, "De léducation des enfants" publié en 1529. Le second est un texte de Montaigne, "Les Essais" publié en 1588. Le troisième et dernier texte est un texte de l'utopiste Tomas More, "Utopia" publié en 1516. Nous allons nous poser la question  "quelles réfexions de l'éducation ces trois textes proposent-ils ?". Pour tenter de répondre à cela nous allons tout d'abord nous demander quels enseignement pronent les humanistes. Nous allons ensuite voir importance du plaisir chez l'élève, puis nous conclurons en parlant de l'exigence d'adaptation de la part du professeur.

Les humanistes sont pour un enseignement qui doit être multiple. En effet, l'élève doit apprendre plusisieures matières pour être apte à affronter la vie future. Pour Erasme, ce sont "la philosophie", "la morale" et "la droite raison" qui sont les principes fondamentaux de l'éducation. Pour Tomas More, il y a "l'agriculture" car " c'est utile à la communauté" puis un enseignement adapté au futur métier de l'élève. Ce n'est qu'une fois adulte que l'Homme peut choisir de diversifier ses connaisances ou non. C'est sur ça que repose l'importance du plaisir chez l'élève.

L'importance du plaisir chez l'élève est un point important pour les humanistes. Pour Erasme, "le rire et la fantaisie" sont plus "plaisants" et permettent de transmettre "des préceptes philosophiques et sérieux" comme les fables, l'Odysée et la comédie. Pour Tomas More les utopiens ont "le droit" d'assister à des cours ou pas dans le cadre d'une formation qu'on qualifierait de nos jours de contin ue, et leurs divertissements ne sont pas futiles : "musique", "conversation", "bataille arithmétique", "combat des vices et des vertus". Pour Montaigne, l'élève doit être acteur de son apprentissage : "quelquefois lui ouvrant le chemin, quelquefois le lui faisant ouvrir".

Les humanistes pronent également une certaine éxigence d'adaptation de la part du professeur. Du point de vue de Montaigne, "il est bon qu'il le fasse trotter devant lui, pour juger son train" afin de "s'accomoder à sa force". Pour Erasme, les langues doivent être enseignées "aux tout-petits" car ils ont "le plaisir naturel de l'imitation" c'est donc à cet âge que cet enseignement doit avoir lieu. Enfin, pour Tomas More, chaque enfant choisi ce que sa famille exerce comme métier car "la nature inspire d'habitude le gout de cette profession" mais si cela ne convient pas à l'enfant il peut être admis dans une famille "d'adoption".