La civilisation, ma mère
Résumé : La civilisation, ma mère. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Isabelle OC • 30 Mars 2023 • Résumé • 522 Mots (3 Pages) • 363 Vues
Nous sommes dans le Maroc des années trente. Deux frères issus d’une famille traditionnelle, veulent que leur mère devienne une femme moderne. Dans la première partie, qui s’intitule «Être», contenant dix chapitres, le cadet raconte l’histoire à la première personne puis il part pour Paris.
C’est alors son frère aîné Nagib qui devient le narrateur, cette seconde partie se nomme « Avoir » et est composé de sept chapitres. Il écrit une lettre à son frère pour lui décrire la transformation de leur mère.
Dans la première partie, le narrateur revient sur l’enfance de la mère, dès ses six mois elle a été orpheline, des parents bourgeois la recueillent et elle devient bonne. A l’âge de treize ans «un autre bourgeois cousu d’or et de morale l’avait épousée sans l’avoir jamais vue». Elevée dans la tradition marocaine, la jeune femme n’a qu’un seul souci : procurer du bonheur à toute sa famille.
Elle ne sait pas écrire et ignore le progrès. Elle confond la prise d’un fer à repasser avec un crochet « pour le suspendre après usage ». Les garçons lui font croire qu’un magicien est caché dans le poste de radio pour qu’elle comprenne ce nouvel objet, elle met d’ailleurs une assiette devant celui-ci. Ses deux fils lui présentent petit à petit le monde extérieur.
En cachette du père directeur d’une entreprise commerciale, ils veulent « éduquer » leur mère. Ils lui offrent des vêtements occidentaux et la font sortir de la maison qu’elle n’avait pas quittée depuis son mariage.
Elle découvre les nouveautés culturelles, techniques, politiques comme le cinéma ou le téléphone. Celles-ci transforment son existence mais aussi sa façon de penser. Elle adhère aux mouvements de libération des femmes et s'intéresse au combat pour l'indépendance de son pays. Pour cela, elle projette de rencontrer le général de Gaulle puis de s’adresser aux hommes ancrés dans la tradition.
Tout au long du récit il y a une grande complicité entre les deux fils et leur mère. Son mari change également de mentalité, cherchant à aider sa femme dans son éveil à la découverte du monde extérieur. Cependant, le cadet part pour la France, ce qui les peine beaucoup.
Dans la seconde partie Nagib qui a abandonné ses études, continue de partager des moments de découvertes avec sa mère. Cette dernière s’émancipe de plus en plus: « Je ne suis pas en train de me libérer de la tutelle de ton père pour venir te demander ta protection ».
Elle a ses propres opinions : « À la porte, Tolstoï ! […] Tu as écrit des choses merveilleuses sur l’amour et les femmes, mais tu as été un tyran dans ta vie privée, j’ai contrôlé. À la porte, ouste ! à la porte, les poètes arabes à la poésie de cendres ! […] si vos vers sont vrais, pourquoi diable notre société est-elle malade ? pourquoi a-t-elle
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