Les coups de théâtre

Mbounkap-Corrieri                                                                                         2°F

Téo

        Il est certain que les coups de théâtres rendent la pièce plus dynamique et comme je vais le démontrer, cela créé du mouvement sur scène. Par exemple, l’arrivée de la statue indienne amenée par les hommes de Sépulvéda. Cette effroyable statue intrigue le Légat et le Supérieur à tel point qu’ils descendent tous les deux pour l’observer de plus près. La scène nous montre que le débat n’est plus statique. En leur présentant cette idole effrayante, qui représente les traditions religieuses indiennes, Sépulvéda enrichit ses arguments visant à décimer ce peuple de « monstres ».

        On peut aussi constater du mouvement au moment où le colon arrache l’enfant des bras de sa mère, celle-ci essaye par tous les moyens de résister. Ensuite nous avons le père qui se jette sur le soldat espagnols mais celui-ci le frappe sans hésitation. Cette scène nous montre une série de gestes violents qui, une nouvelle fois, apporte de l’impulsion.

        Ces coups de théâtres créés aussi des tensions dramatiques et influent sur l’intrigue. On peut le voir, toujours dans la Controverse de Valladolid, au moment où le colon maintient l’enfant indiens au sol et pointe son épée dans sa direction prêt à le tué sans la moindre pitié. Cette scène crispe le spectateur, il éprouve de l’empathie envers les précolombiens qui sont victimes de la cruauté des espagnols, il s’inquiète pour l’enfant et les parents qui sont en très mauvaise posture. Le lecteur est du coté de Las Casas qui éprouve les mêmes sentiments et craintes que lui. Concrètement  Las Casas ne cesse de supplier le Légat de stopper ces agissements horrible et lâches. En tant que spectateur, nous nous mettons du coté de Las Casas, qui selon la pièce est le gentil. De plus en nous présentant de tels actes de lâcheté, l’auteur veut nous faire comprendre que le partie de Sépulvéda est le mauvais et est donc le méchant.

        Dans la scène de la statue, on peut voir Las Casas complètement pris au dépourvut, il n’avait pas prévu que Sépulvéda allait utiliser ce genre de subterfuges pour « marquer des points » vis à vis du Légat, il se perd même dans ces papiers. Il essaye par tous les moyens de se défendre mais le représentant du Pape lui coupe la parole horrifié par la statue. Cette scène créée du suspens, le spectateur se demande comment Las Casas va se sortir de se pétrin comment va-t-il renverser la situation. On nous démontre donc que Sépulvéda est devant Las Casas en terme d’arguments.