Mignonne, allons voir si la rose, de ronsard
Résumé : Mignonne, allons voir si la rose, de ronsard. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar adurand • 28 Avril 2022 • Résumé • 739 Mots (3 Pages) • 1 509 Vues
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Mignonne allons voir si la rose, de RONSARD
- Ce poème de Ronsard correspond à une forme antique de poésie : l’Ode. Celle-ci est composée de trois sizains d’octosyllabes, de quatre rimes embrassées terminant chaque strophe, tandis que deux rimes plates la commencent.
- Ce poème a été écrit au XVIème siècle, il s’agit d’un poème s’inscrivant dans le courant littéraire de La Pléiade. La Pléiade est un mouvement littéraire ayant pour but le renouveau de la poésie française, plus antique (base du courant du classicisme) bannissant la poésie médiévale. Ce courant aborde notamment le thème du « Carpe Diem » (littéralement en latin « cueille le jour ») ou bien du « Memento Mori » (« souviens-toi que tu vas mourir ») et se sert beaucoup du lyrisme.
- Pierre de Ronsard est un poète célèbre du XVIème siècle, d’abord page du roi de France puis poète de renom. Il crée avec son collègue mais aussi son rival, Joachim du Bellay (et avec d’autres poètes moins connu), le courant de la Pléiade. Il a écrit des recueils, comme les Odes en (1550-1552) ou bien La Franciade (1572).
- Ce poème est un déploiement d’une véritable stratégie amoureuse pour séduire Cassandre, sa bien-aimée : il fait son éloge tout en lui rappelant quand-même qu’elle doit profiter rapidement de sa jeunesse (pour lui jeunesse = beauté) avant qu’elle vieillisse.
- Pierre de Ronsard fait d’abord l’éloge de Cassandre par le biais d’analogie entre la femme et la rose. Comme par exemple la comparaison « son teint au vostre pareil » (v. 6), ce procédé permet de mettre en relation la beauté de la femme avec la beauté naturelle de la rose. Les termes « robe » et « teint » personnifient la rose renforçant la confusion entre la femme et la rose. Ronsard se permet aussi de diviniser Cassandre qui incarne selon lui la « Beauté » (v.18) par excellence et le « Soleil », qui représente sa bien-aimée tel une déesse auréolée (=Vierge).
Mais Ronsard rappelle à Cassandre par le biais du registre élégiaque (« las » (v. 7 et 9)) que le temps passe. Il lui conseil, voir même, lui ordonne (impératif au vers 16) et insiste (avec la répétition du terme « cueillir »), de profiter de sa jeunesse avec lui avant que la vieillesse la rattrape et que le temps destructeur « ternisse sa beauté » (v. 18) l’emmenant même vers la mort.
Illustration : J’ai choisi cette peinture car selon moi c’est celle qui représente le mieux ce poème : cette œuvre nous montre une femme magnifique/sublime, qui peut représenter Cassandre.
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