Plan détaillé Le Lac de Alphonse de Lamartine
Fiche de lecture : Plan détaillé Le Lac de Alphonse de Lamartine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Babou83 • 18 Décembre 2017 • Fiche de lecture • 1 835 Mots (8 Pages) • 6 062 Vues
Plan détaillé
INTRODUCTION
• Sujet amené :
- Époque : Publié en 1820, écrit en 1817
- Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine
- Titre de l’œuvre/de l’extrait : Le Lac extrait tiré des Méditations Poétiques
- Date et lieu de publication : Publié à Paris en 1820, mais composé au Lac Bourget en 1817
- Courant, genre et forme littéraires : Courant du romantisme associé au genre poétique dans une forme d’élégie
- Lien avec le contexte : Directement inspiré de la mort de Julie Charles, femme plus âgée et mariée puis rencontré le 10 octobre 1816 au Lac Bourget. C’est à cette date et lors de cette première rencontre qu’il la sauva de la noyade durant une tempête sur ce même lac duquel suivi un profond coup de foudre. Ils se promirent de se retrouver à ce lac, après des premières retrouvailles à Paris au cours de l’hiver 1817, durant l’été. C’est alors qu’il l’attendait qu’il composa Le Lac avant d’apprendre, plus tard, sa mort. Ce poème fait parti d’un recueil de 24 extraits intitulé Médidations Poétiques publié en 1820, mais écrit entre 1815 et sa publication. Ce recueil connut un vif succès (environ 45 000 exemplaires auraient été publiés). S’inscrit dans la lignée des Chateaubriand, Hugo, Horace et de Musset.
• Sujet posé : À partir de l’extrait Le Lac, démontrez que Lamartine fait appel à la nature pour pérenniser son bonheur passé
- Sujet divisé :
― La nature seule a le pouvoir d’immortaliser les souvenirs
― La nature est sollicitée
― La nature est la seule à pouvoir conserver le bonheur passé du poète
DÉVELOPPEMENT ARGUMENTATIF
I. (1er argument principal) La nature seule a le pouvoir d’immortaliser les souvenirs
A. (1er argument secondaire) Le poète évoque le caractère immuable de la nature
1. (1re preuve : procédé + citation + commentaire) Champ lexical du bonheur
a) « chéris » (ligne 8), « adorés » (ligne 14), « heureux » (ligne 30), « aimons » (ligne 35, à 2 reprises), « jouissons » (ligne 36), « bonheur » (ligne 40), etc.
b) (si nécessaire)
- Décrit les moments de bonheur du poète
2. (2e preuve : procédé + citation + commentaire) Vocabulaire lié au terme souvenir
a) « t’en souvient-il » (ligne 15), « pourrons-nous fixer la trace » (ligne 43), « souvenir » (ligne 54), etc.
b) (si nécessaire)
- Évoque le désir du poète de se rappeler de son bonheur passé
C.A. : (conclusion du paragraphe A) Le poète est vivant au travers de ses souvenirs passés
B. (2e argument secondaire) Le poète réclame l’intervention de la nature
1. (1re preuve : procédé + citation + commentaire) Double champ lexical de l’éternité et de l’éphémère
a) « toujours » (ligne 3), « nuit éternelle » (ligne 4), « lente » (ligne 33), « éternité » (ligne 47), etc.
b) (si nécessaire) « jamais » (ligne 5), « un seul jour » (ligne 6), « rapides » (ligne 25), « jamais » (ligne 44), etc.
- Démontre une opposition entre le temps qui dure versus celui qui fuit
2. (2e preuve : procédé + citation + commentaire) Temps de verbe à l’imparfait
a) « devait » (ligne 8), « mugissais » (ligne 11), « entendait » (ligne 16), « frappaient » (ligne 17), etc.
b) (si nécessaire)
- Décrit une répétition d’une action passée
C.B. : (conclusion du paragraphe B) Le poète essai d’arrêter la progression du temps qui fuit en faisant revivre les moments de son bonheur
C.I. : (conclusion de la partie I) Le poète souhaite que ses souvenirs ne disparaissent pas avec le passage du temps
II. (2e argument principal) La nature est sollicitée
A. (1er argument secondaire) Le poète s’adresse directement à la nature
1. (1re preuve : procédé + citation + commentaire) Apostrophes
a) « Ô lac ! » (ligne 7), « Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! » (ligne 51), « Vous » (ligne 52), « belle nature » (ligne 53), « Beau lac » (ligne 56), etc.
b) (si nécessaire)
- Le poète interpelle directement la nature au travers de ses éléments
2. (2e preuve : procédé + citation + commentaire) Système d’énonciation pronoms personnels et déterminants possessifs à la 2e personne du singulier
a) « tu la vis » (ligne 10), « Tu mugissais » (ligne 11), « tu te brisais » (ligne 12), « t’en souvient-il » (ligne 15), etc.
b) (si nécessaire) « tes ondes » (ligne 13), « Tes flots » (ligne 18), « ton repos » (ligne 55), « tes orages » (ligne 55), « tes riants coteaux » (ligne 56), etc.
- Le destinataire que le poète sollicite est la nature
C.A. : (conclusion du paragraphe A) Le poète sollicite la nature directement au travers de ses éléments
B. (2e argument secondaire) Son adresse est une véritable exhortation
1. (1re preuve : procédé + citation + commentaire) Subjonctif anaphorique
a) « Qu’il soit » (ligne 55 à 2 reprises et ligne 59), « Que » (lignes 63, 64 et 65)
b) (si nécessaire)
- Démontre une insistance du poète envers la nature afin de conserver la trace de son bonheur
2. (2e preuve : procédé + citation + commentaire) Vocabulaire qualificatif
a) « flots harmonieux » (ligne 18), « belle nature » (ligne 53), « beau lac » (ligne 56), « riants coteaux » (ligne 56)
b) (si nécessaire)
- Démontre la beauté de la nature
C.B. : (conclusion du paragraphe B) Le poète supplie la nature de conserver son souvenir
C.II. : (conclusion de la partie II) Le poète sollicite et supplie directement la nature à travers la beauté de ses éléments afin de conserver son bonheur
...