Sujet invention, Madame Bovary

Elle aperçut deux femmes descendre les escaliers en premier, Emma était absorbée par leurs beautés, elle admirait du bas des marches leurs toilettes. Leur apprêtement la laissa sans voix. Celle de droite portait un jupon rouge bordeaux avec un corset jaune en velours, elle avait un teint poudré et de sa coiffe aucun cheveux ne dépassait. Celle de gauche portait un jupon bleu roi en soi accompagne d’un corsage de dentelle et d’un châle rose contrastant la robe. Elle observait chaque pas qu’elle faisait, chaque marche qu’elle descendait, attendant avec impatience de pouvoir voir enfin a quoi ressemble un bal d’une marquise ne les connaissant que de ses lectures. Lorsqu’elles arrivèrent en bas, Emma les suivit sans les quitter des yeux et s’avança jusqu’à une entrée, celle de la salle. Son pouls s’accéléra tellement l’excitation était grande, elle inspira profondément et s’avança doucement. Elle n’avait jamais pensé qu’elle, vulgaire fille de campagne, puisse un jour assister à un bal chez le marquis d’Andervilliers.

Lorsqu’elle entra elle fut émerveillée elle entendit une musique, chaque instrument avait sa propre mélodie et aspirait à sa propre émotion. Elle remarqua plusieurs instruments bien ordonnés. Il y avait des violoncelles, des basons, des clarinettes et quelques autres instruments qu’elle ne sut reconnaitre, elle écoutait chaque son comme si c’était le premier qu’elle n’eut jamais entendu ; même les déplacements les talons glissant sur le sol était mélodieux en harmonie avec la musique. Elle observa la toilette de chacun si coloré. Elle regarda aussi la pièce et remarqua les belles colonnes et les grands lustres au plafond qui ornait la salle de bal. La pièce était si lumineuse grâce aux lustres qu’elle eut même l’impression que la lumière venait lui réchauffait le cœur. Elle remarqua le vieux duc Laverdière danser avec une jeune femme, elle fut surprise qu’il sache si bien danser. Lorsqu’elle regarda les dames danser elle fut étonnée que leur crinoline ne gêne pas leur mouvement. Elle remarqua aussi trois domestiques apportant quelques rafraichissements aux invités. Lorsqu’elle vit un homme suppliant sa cavalière de continuer cette valse, Emma songea, elle se disait qu’elle aurait aimé avoir un mari comme cet homme, qui la ferais danser, avec lequel elle ne s’ennuierai pas. Elle regarda le les personnes danser, parler, rire aux éclats, ce qui la fit s’évader d’autant plus et la perdit dans ses pensées s’imaginant heureuse, a la place de ces quelques gens, dansant avec son bien aimé.

C’est alors qu’un jeune homme la sortie de ses pensées lui proposant une danse, elle l’observa, détaillant sa tenue il était habille entièrement en noir, comme une grande partie des hommes dans la salle, il y avait juste une blanche cravate qui contrastait le tout. Elle trouva le jeune ravissant et fut flatter qu’il veuille