Voyage au bout de la nuit, Céline

Une critique des temps moderne

les usines Ford

☞ Dans l’article intitulé Le cas de Céline d’André Rousseau dans le Figaro du 10 décembre, il rappelle les vives réactions que soulève cet ouvrage :

☞ « Quoique le Voyage au bout de la nuit de Mr Louis Ferdinand Céline n’a pas eu le prix Goncourt (que tout le monde lui attribuait à l’avance), il passionne l’opinion littéraire plus qu’aucun livre n’avait fait depuis longtemps. On prend violement parti pour ou contre lui. Pour les uns, ce livre est une ordure ; pour les autres, une œuvre du génie. »

☞ Voyage au bout de la nuit est un récit à la première personne dans lequel le personnage principal, Bardamu, raconte son expérience de la première guerre mondiale, du colonialisme en Afrique, des États-Unis de l’entre-deux-guerres et des conditions sociales en France après la 1ère guerre mondiale.

☞ La critique du capitalisme intervient lors de l’épisode américain.

☞ Bardamu est embauché dans une des usines Ford. Là, il découvre la condition abrutissante du travail a la chaine, rappelant certaine page du Capital de Marx.

☞ Céline s’insurge contre la déshumanisation de la vie ouvrière montrant de quelle manière l’abondance du capitaliste qui se construit sur la misère des travailleurs.

☞ Dans ce passage on assiste au récit au récit de l’embauche de Bardamu dans une usine Ford, emblème de la modernité, du rêve américain, mais aussi de la production en série grâce au travail à la chaine (fordisme : dont la principal composante est le taylorisme : méthode de travail apparu en 1881 qui repose sur une organisation permettant le rendement maximum grâce a l’analyse des techniques de production (geste, rythme cadence) et la définition des taches a priori).

I- Le recrutement des usines Ford : une scène grotesque (l1-16)

a) examen médical ?

b) Une véritable critique du recrutement

II- La satire des conditions de travail déshumanisantes

a) La dépersonnalisation progressive

b) L’omniprésence d’une machine prédatrice.