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XVII siecle

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Par   •  18 Mai 2016  •  Analyse sectorielle  •  3 792 Mots (16 Pages)  •  1 063 Vues

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                        XVIIème Siècle

  • Les feux du génie espagnol éclairent durablement la culture française.

  • Lope de Vega, Tirso de Molina, Calderòn, inspirent des mouvements et des œuvres essentiels.

  • Le XVIIe siècle français se place sous le signe de la grandeur. C’est le siècle où, par l’éclat des lettres et des arts autant que par les armes, la France domine l’Europe.
  • C’est le siècle de Louis XIV et du classicisme. 
  • Le règne de la raison lucide  correspond à celui de l’ordre et de l’autorité.
  • Richelieu= lucidité de génie politique
  • Mazarin = diplomatie insinuante
  • Le sort du peuple ne change guerre. Les écrivains (Bossuet, Lafontaine) diront la misère des paysans.
  • La vie des nobles se partage entre l’armée et la cour.
  • « L’honnête homme » : Cultivé sans être pédant, distingué sans être précieux, réfléchi, mesuré, discret, galant, brave, l’honnête homme se caractérise par une élégance à la fois extérieure et morale. Il doit posséder la seule vraie noblesse, celle du cœur.
  • Le classicisme est un humanisme. Pour nos grands classiques comme pour Montaigne, le véritable objet de la littérature est l’analyse et la peinture de l’homme.
  • Le stoïcisme se fait plus réfléchi.
  • Descartes affirme la primauté de la raison.
  • L’idéal de cette génération sera le généreux de Descartes, le héros cornélien, le seigneur chevaleresque, galant.
  • Les passions sont dominées par la raison.
  • Dans ce siècle chrétien, une doctrine théologique autorise la foi dans la liberté et la grandeur de l’homme; c’est le molinisme, conçu par le Jésuite espagnol Molina. En dépit de la faute originelle, l’homme peut quelque chose pour son salut. Il n’y pas lieu de désespérer de l’homme; le stoïcisme est conciliable avec la foi chrétienne.
  • Molière ne croit plus au stoïcisme; il ne pense pas qu’on puisse beaucoup compter sur l’homme, ni beaucoup lui demander. Ce serait naïveté de croire qu’il est naturellement bon ou raisonnable.

Qu’est-ce-que le jansénisme?

  • Aux débuts des années 1640 paraît en France le livre posthume d’un théologien hollandais, Cornelius Jansen, dit Jansénius, évêque d’Ypres.
  • L’homme, déchu depuis le péché originel, peut espérer le salut depuis que Jésus-Christ a racheté (le mystère de la Rédemption) le genre humain par sa mort; mais le salut n’est possible que par l’action surnaturelle de la grâce, pur don de Dieu.
  • Dieu choisit les élus auxquels il accorde sa grâce, si bien que l’homme est prédestiné à être sauvé ou non.

  • Tous les hommes, par la prière et par les vertus d’une vie chrétienne, peuvent attirer sur eux la grâce de Dieu; c’est l’enseignement du jésuite espagnol Molina.

  • La littérature peint l’âme en état de péché, condamnée à la damnation éternelle si elle n’est pas secourue par la grâce de Dieu. Plus de demi-mesures; il faut quitter le monde et ses tentations si l’on veut échapper à l’abîme du péché.
  • L’idéal littéraire
  1. Le baroque, c’est l’effervescence du lyrisme libre, des images brillantes, le triomphe du contraste entre une pensée subtile et des notations violemment réalistes.
  1. Le classicisme : Mais le génie français a réagi très tôt dans le sens de la discipline, de l’ordre et de la régularité.
  1. Tendances nouvelles 

La révolution scientifique

  • Le génie de l’esprit nouveau est « notre Descartes, né pour découvrir les erreurs de l’Antiquité, mais pour y substituer les siennes » (Voltaire).
  • Après avoir construit une œuvre monumentale, Descartes acquiert un prestige grandissant, qui en fait le rival triomphant d’Aristote comme père de la philosophie.

Salons (« ronds ») et académies

  • À la Ville on trouve les foyers aristocratiques des salons, où règnent les femmes, la poésie, le roman. Foyers de rencontre, de discussions et de création, les salons exercent sur le goût une influence essentielle.

Préciosité

  • La préciosité est un phénomène social qui s’est surtout développé dans des milieux aristocratiques, en réaction contre les mœurs grossières et bourgeoises.

  • La préciosité est essentiellement le désir de donner « du prix » à sa personne, à ses sentiments, à ses actes, à son langage.

  • Comme il n’est pas toujours facile de se distinguer par l’originalité de la pensée, les précieux s’attachent surtout à la forme.
  • L’amour est le principal sujet des précieux; les précieuse aiment la galanterie, l’amour romanesque dont les longueurs permettent de savourer les nuances du sentiment.
  • En compliquant les codes langagiers, le précieux dépasse l’outil de communication, crée un idiome policé, technique, artificiel qui interdit automatiquement tout prosaïsme

Tendances essentielles du vocabulaire précieux :

  • pureté de style (ils rejettent les termes réalistes. On remplace par des périphrases des mots comme cadavre, cracher, vomir, balai…)

  • extirpation des mauvais mots.

  • singularité (néologismes, exagération (adverbes superlatifs : terriblement, furieusement…)
  • précision et propriété des termes (aimer une dame, mais goûter un melon)
  • Le classicisme doit beaucoup aux précieux : analyse, goût de plaire, souci de l’expression, combinaison de l’intelligence et de la sensualité, sens de la rigueur, finesse et bienséances qui disciplinent le génie.

Descartes (1596-1650)

  •  En 1637, il publie le Discours de la Méthode, préface à trois traités scientifiques : la Dioptrique, les Météores, la Géométrie.

  • C’est la première grande œuvre philosophique et scientifique en français. D., en proposant comme but à l’homme de se rendre maître de la nature par une physique mathématisée, ouvre la carrière aux sciences et aux techniques  qui sont le tout de notre civilisation et son unique orgueil.

Le Traité des Passions (1649)

  • Les Passions : À côté des perceptions qui nous font connaître le monde extérieur, il en est qui sont intérieures et qu’on appelle les passions de l’âme. Ce sont des émotions de l’âme (admiration, amour, haine, désir, joie et tristesse).

  • Âmes fortes et âmes faibles 
  • L’influence cartésienne : Cette harmonie avec Descartes apparaît surtout chez Corneille, dont le théâtre fait une si large place à la raison et la grandeur de l’âme.
  • Descartes n’a pas tué le lyrisme et le sentiment de la nature, mais il a contribué à orienter la littérature vers l’expression des idées et les analyses psychologiques et morales.

Le théâtre au XVIIe siècle

  • Le Roi Soleil – Louis XIV – classicisme
  • Règne de la raison + ordre + autorité
  • Versailles=centre d’attraction
  • Le classicisme est un humanisme (analyse et peinture de l’homme=nature humaine).
  • Honnête homme= élégance à la fois extérieure et morale.
  • Théâtre=cérémonie=rite social.
  • Dans les premières années le théâtre est mal considéré.
  • La farce et le mystère subissent les sanctions de l’église.
  • Début du siècle – les collèges et les fêtes royales – spectacles publics.
  • Fin du siècle – « naissance de l’écrivain » - reconnaissance de l’art dramatique par le pouvoir.
  • 1680= Fondation de la Comédie-Française.
  • Acteurs= les bateleurs + les troupes ambulantes.
  • Espaces du spectacle :
  1. la cour (l’aristocratie de cour)
  2. les collèges (les doctes, « savants »)
  3. la ville (nobles, bourgeois)
  4. les foires
  • 1640 : le dramatique sous le contrôle du politique.
  • Les théâtres de Paris :
  1. L’Hôtel de Bourgogne (Confrères de la Passion) (Valleran)
  2. Théâtre du Marais (Montdory)
  3. La troupe de Molière (Petit-Bourbon, Palais-Royal)
  4. Comédie-Française
  5. Comédie Italienne
  6. L’Opéra
  7. Palais-Royal
  8. Hors Paris (compagnies de campagne)
  • La salle : le parterre, les galeries et les loges.
  • La scène : compartiments multiples, rideau, tapisseries.
  • Acteurs – costumes somptueux.
  • Les comédiens au service du roi.
  • Unité de décor
  • Pièces à machines.
  • Le système des droits d’auteurs ne sera tout à fait reconnu qu’au XVIIIe siècle, grâce à l’action revendicative de Beaumarchais.
  • Tragi-comédie= la tragi-comédie n’est pas un mélange de tragédie et de comédie. C’est une tragédie qui finit bien. C’est surtout une tragédie romanesque. L’amour y tient une grande place, les péripéties abondent et les scènes familières succèdent aux scènes tragiques. En général on se soucie peu des unités, et on ne craint pas de mettre « les accidents mêmes sur la scène ». Tournée vers le spectaculaire, l’intrigue se consacre aux amours contrariées d’un ou de plusieurs couples. Elle se termine sur l’abolition du dernier obstacle, et le dénouement réunit les couples amoureux dans la célébration d’un ou plusieurs mariages. Les personnages sont des types, tels que l’amant, la maîtresse, le rival, le père. Les thèmes répétés, tels que le déguisement, la folie, le sommeil, la fausse mort célèbrent la fragilité de toute chose.
  • Mépris à l’égard des comédiens au début du siècle (il est hors normes, il est l’imposteur, le séducteur)
  • 1637 : Richelieu – Palais-Royal.
  • La profession de comédien connaît à l’époque de Richelieu une promotion sociale.
  • Mazarin – opéra italien.
  • Louis XIV – fêtes – ballets.
  • Retour aux règles – Trois unités :
  1. d’action (l’intérêt doit être centré sur une seule intrigue)
  2. de temps (l’action doit se dérouler en un jour)
  3. de lieu (elle doit avoir un seul lieu pour théâtre)
  • Unités et Bienséances : L’unité d’action entraîne l’unité de ton; on exclura donc tout mélange des genres, on rejoint les bienséances : la tragédie, mettant en scène des héros et des rois, devra être empreinte de dignité et de noblesse. Pas de réalisme vulgaire, pas de mots crus ou familiers. On estime contraire aux bienséances de représenter sur le théâtre, combats, duels ou suicides. Après 1640, le meurtre est proscrit de la scène mais le suicide est admis.
  • Les récits sont nombreux dans la tragédie classique. Au lieu des scènes, nous avons des récits, au lieu des tableaux, nous avons des descriptions.
  • Ornements :

                         stances

        sentences

                                     monologues

                                     stichomythies

                                     cinq actes

  • La tragédie a gagné en :

dignité

en portée

en vraisemblance

  • Les classiques pratiquent la litote (art d’exprimer le plus en disant le moins) et la  périphrase (qui entoure d’un halo poétique la réalité matérielle).

  • Tragédie : Genre par la conquête des règles et en opposition avec la tragi-comédie. Elle refuse le romanesque de celle-ci, ses effets extérieurs, son action, sa durée. La tragédie des années 1640 s’intéresse particulièrement aux problèmes politiques. L’amour y a aussi sa place. Rigueur, simplicité, intériorité, poésie décrivent des passions terribles.
  • La Comédie : Trois périodes :

a. 1630-1640 (la comédie renaît et se laisse influencer par les genres voisins, la pastorale et la tragi-comédie)

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