Axe 2 la ballade charles d'orléans

Charles d’Orléans exprime ses sentiments tout le long du poème. La ballade est partagée entre la douleur de l’absence de la maitresse et l’espoir d’un bonheur.

La douleur exprimée par le poète est introduite par l’adv « Hélas » (vers17) qui dévoile le désespoir qu’il endure. Le poète utilise une hyperbole pour faire accroitre le manque de sa bien-aimée et introduite par un « car » répondant à la question le vers d’au-dessus « car mon cœur tjrs languira en douleur, sans avoir de répit » (vers21-22). Il utilise des questions rhétoriques « quand viendra le jour où cela arrivera » (vers 17-18) « mais savez-vous quand ce sera » (vers 5) « pensez-vous que cela vite » (vers 20) qui montre son impatience de la retrouvée. Cette grande douleur sera présente jusqu’au moment où il verra la beauté de sa maitresse « par la fenêtre de ses yeux » (vers 8.16.24.28). Cette anaphore précédée à chaque fois d’un vers parlant de la beauté de l’être aimé « de votre beauté entrera » (vers 7) « cette clarté frappera » (vers 15) insiste sur la fin de la douleur de l’attente. A la suite de la douleur, le poète espère un bonheur avec son amante. Les deux premiers huitains et le quatrain traduisent toutes les espérances de Charles d’Orléans : « Ma tristesse glissera » (vers 2) « Alors la chambre de ma pensée s’illuminera de grand plaisir » (vers 9-10) « mon cœur s’éveillera » (vers 12). Plusieurs hyperboles utilisées exagèrent sur l’amour porté à la femme « Il ne dormira plus » (vers 14) « mon cœur aura du réconfort, plus que personne sous les cieux. » (Vers 25-26). Toutes ces vers sont écrits au futur « illuminera » « éveillera » « dormira » etc… Il se projette dans un futur qu’il ne connait pas lui-même, il en pose même la question.

Ainsi, la ballade reflète l’amour du poète pour sa maitresse tout en montrant la douleur de son absence mais en fin de compte expose l’espoir du bonheur à son retour qui reste indéfini. Nous pouvons nous demander si la maitresse