Blaise Pascal est un philosophe et mathématicien du XVIIe siècle
Dissertation : Blaise Pascal est un philosophe et mathématicien du XVIIe siècle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Niebozze • 8 Octobre 2019 • Dissertation • 509 Mots (3 Pages) • 1 000 Vues
Blaise Pascal est un philosophe et mathématicien du XVIIe siècle. Il est aussi moraliste et théologien.
Il a écrit de nombreuses œuvres comme Les Provinciales ou Les Pensées (bac2019-2020). Dans cette dernière "Imagination" est un texte philosophique dans lequel il l'a blâme en l'opposant à la raison
:<Comment fait-il pour construire sa démonstration ? > Pour répondre à cette question, nous ferons de ce texte une étude linéaire en suivant ces mouvements: la domination de l'imagination, puis son universalité et enfin son rapport avec le bonheur de l'Homme.
(1er mouvement)
Blaise Pascal organie son texte à la manière d'un article de dictionnaire en plaçant le terme <imagination> en entrée (l-1), et en utilisant le présent de vérité général. Cela témoigne de sa volonté à vouloir définir, expliquer ce qu'est l'imagination.
D'emblée, l'auteur met l'accent sur la puissance de l'imagination: <partie dominante, maîtresse> (l-1). Cette idée sera reprise quelques lignes plus loin par la périphrase <cette superbe puissance ennemie de la raison> (l-9) accompagner des termes <contrôler> (l-9) et <dominer>(l-10). Cet ensemble dominé par la personnification donne à l'imagination une dimension guerrière aggravée par <superbe> dans le sens d'orgueilleux lui prête une faute : la démesure.
Par ailleurs, Blaise Pascal, dès la première ligne précise qu'elle est présente <dans l'homme>, ce qui a pour conséquence qu'elle est dans lui comme <une seconde nature> (l-11), constitutive de son être, dont la précision <en toutes choses> (l-10) montre l'ampleur, d'autant plus qu'elle touche également les <plus sages> (l-7).
En outre, le champ lexical de la tromperie avec les termes péjoratifs <erreur, fausseté, forube, mensonge, fausse> (l-1 à 4) insiste sur la dangerosité de l'imagination : sa grande capacité à tromper sa ruse suprême étant d'être <d'autant plus fourbe qu'elle ne l'est pas toujours> (l-2). Cette tournure intensive montre l'aspect vicieux de l'imagination : elle peut parfois être sincère, parfois non, mais sont jamais l'annoncer. Elle déstabilise ainsi le jugement qui est privé de repères stables. L'hypothèse formulée par le conditionnel de la suite le confirme :<elle erait règle infaillible de vérité, si elle l'était infaillible du mensonge>. Le parallélisme de la construction de la proposition montre que vérité et mensonge se trouve placé sur le même plan, sans possibilité de les départager à coup sûr. Blaise Pascal le résumé par la formule :<marquant du même Caractère le vrai du faux > (l-5).
Enfin, l'auteur
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