Composition d'histoire

L'incapacité du régime à se réformer

Arrêt de la déstalinisation :

Khrouchtev forcé de démissionné par le Parti pour empêcher la poursuite de la déstalinisation → le Parti veut conserver le pouvoir sans modifier son idéologie.

Son successeur Léonid Brejnev interdit toute libéralisation, il incarne la « stagnation » et la dictature du Parti dure encore 20 ans.

Dénonciation du régime par les élites :

les intellectuels russes entrent en dissidence : ils font connaître leurs opinions en publiant les œuvres secrètement, ils réclament la reconnaissance des libertés fondamentales → Alexandre Soljenistyne, L'Archipel du Goulag (il expose le système concentrationnaire soviétique du Goulag) : expulsion de l'auteur d'Union soviétique en 1974 qui continue de dénoncer le régime depuis l'étranger : les dissidents gagnent le soutien de l'opinion internationale.

La police politique (KGB) les persécutent : séjours en hôpital psychiatrique, envoi dans les camps, assignation à résidence.

Une nouvelle tentative de déstalinisation après 1985

Arrivée de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir en 1985

lancement de la Perestroïka (= restructuration) : réformes économiques et sociales.

Glasnost : politique de liberté d'expression → restaurer la confiance de la population dans le régime.

Premières élections libres en 1989

liberté d'expression → démocratie en marche

La fin du régime :

situation économique catastrophique, pénuries. La perestroïka accentue la crise économique et précipite l'URSS dans des conditions de vie très difficiles → montée des contestations.

Demande d'indépendance par la Russie et d'autres républiques : Boris Eltsine, le président russe rencontre les 10 autres chefs d’États appartenant à l'URSS et signent leur adhésion à la CEI (communauté des États indépendants)

disparition de l'URSS en décembre 1991 suite à la démission de Gorbatchev.

La fin du régime totalitaire soviétique se fait lentement grâce à plusieurs épisodes révolutionnaires (le printemps de Prague, la révolution de velours), et parfois violents (intervention de l'armée rouge à Budapest, exécution de Imre Nagy) et avec un glissement progressif d'une tentative de réforme à l'effondrement total du système. Aucun jugement des responsables de ce régime ne sera fait par la suite.

On peut se demander si au jour d'aujourd'hui, et après toutes ces années de régime totalitaire en Russie, le pays est une démocratie, ou s'il persiste des traces comme par exemple dans les dernières élections du Président Vladimir Poutine.