Donner sa vie pour ceux qu'on aime

e de guérir. Le problème est que l’entourage du proche souffre aussi, voir la dégradation de la personne qu’on aime, n’est pas facile à accepté. En pleine conscience de ses actes, le malade peut décider de mettre fin à ses jours. C’est ce qu’on appelle l’euthanasie. Dans ce cas la mort a un but, il va permettre à l’entourage d’être soulagé d’un lourd fardeau, et arrêtera la souffrance du malade.

En somme, donner sa vie n’est pas une chose à décider seul, car la vie implique beaucoup de choses, beaucoup de personnes, et beaucoup conséquences. Le suicide doit donc avoir un but, pas seulement personnel, mais qui aura un sens, pour soit même, et pour son entourage.

Ensuite un autre cas de figure est le lien inséparable. On se retrouve devant un choix, le faite de donner sa vie pour son prochain. Donc une femme met au monde son enfant, mais ne survie pas à l’accouchement. Parfois, la femme en fin de grossesse, connait les risques de son accouchement, elle doit donc faire un choix, sa vie, ou la vie de son enfant. L’amour qu’elle a déjà porté pour son enfant pendant 9 mois dans son ventre, fait que la décision est vite prise, elle assurera la vie de son bébé, au péril de sa vie. En moyenne, 12 femmes sur 100 000 meurent lors de l’accouchement. Ce risque évolue une fois les 35 ans passé, mais on ne choisit pas toujours son âge pour avoir un enfant. La vie de la femme est donc littéralement donnée à son bébé, par preuve d’amour.

En outre, donner sa vie pour son prochain peut avoir de mauvais cotés. Cela peut crée un vide énorme dans la vie de la personne pour qui on a donné sa vie, et des remords peuvent surgir. Car peut être que la personne qui a donné sa vie, comptait beaucoup pour son entourage, et il est possible qu’on se sente obligé de combler ce vide. Un enfant qui vie sans sa mère peut avoir une vie très difficile, il peut être mal vu car il a soit disant volé la vie de sa mère pour venir au monde, il doit porter ce fardeau toute sa vie, sans vraiment en être responsable.

Cependant, un compromis existe. La prévention. Elle permettra de prévenir un souci, un problème, afin de le résoudre et ne pas le laisser s’aggraver. Les solutions sont simples, des visites fréquentes chez le médecin lors de la grossesse, une vérification régulière de la tension artérielle, toutes ces choses peuvent permettre d’éviter le pire. Avec toutes les avancées technologiques, et un peu de prévention, beaucoup moins d’accidents arriveront.

D’une autre part, on peut parler de l’instinct de sauvetage. Il n’y a pas souvent de temps de réflexion, c’est pourquoi on parle d’instinct. Tout le monde n’est pas capable de risquer sa vie, car on en connait les conséquences, mais quand c’est une personne en laquelle on tient énormément, on ne réfléchit pas. C’est le cas d’un jeune homme Corse de 32 ans, qui a sauvé ses deux petites filles de la noyade, les a ramenées sur le bord, mais n’a pas eu assez de force pour sortir de l’eau, et est mort noyé. Il a aidé ses enfants, au péril de sa vie.

Par contre, même si on ne connait pas la personne en danger, l’instinct humain devrait lui aussi poussé à vouloir sauver la vie de la personne en danger. D’ailleurs, en cas de refus, la loi peut punir à ce sujet, pour non-assistance à personne en danger. C’est un devoir en tant que citoyen. Cependant, la peur, les conditions ou le caractère peuvent être pris en compte.

Mais aussi, cet instinct a aussi ses risques. Les risques sont que le faite de risquer sa vie ne suffit pas, le danger est trop énorme, et en final personne n’est sauvé, juste une mort de plus au compteur. Il faut donc resté conscient de la menace. En Belgique, chaque année des dizaines de pompier perde la vie en voulant aidé des personnes