Economie

utilise un second document comptable : le compte de résultat.

C’est un film de l’activité de l’entreprise qui regroupe sur une année l’ensemble des recettes et des dépenses ou en d’autres termes ses bénéfices et ses pertes.

Au compte de résultat, on distingue donc les charges et les produits. Qui, comme le bilan, doivent être égaux donc équilibré. L’entreprise LVMH réalise le calcul de ces ventes globales et par groupes d’activités : elle a réalisé environ 3 million d’euros de plus en 2010 qu’en 2008 et 2009. Et quel que soit le domaine de son activité, en 2010 elle réalise plus de ventes que les deux années précédentes.

* Enfin, deux autres indicateurs existent : le bilan social et le bilan carbone.

Le bilan social évalue en fait l’impact social, il mesure la situation de l’entreprise dans le domaine social. Il s'agit d'une sorte de journal interne à l’entreprise, qui garde et retranscrit la vie de l’entreprise et son histoire sociale. Il mesure indirectement le bien-être et les conditions de travail des salariés. Pour cela, d’après des normes telle que la norme ISO 26000 qui donne les lignes directrices : il récapitule l’emploi, les rémunérations, les conditions d’hygiène et de sécurité, la formation des employés, le relationnel… Par exemple, l’effectif d’une entreprise, habituellement de 310 salariés, se réduit à 285 salariés au cours de l’année 2009. Cette entreprise devra présenter un bilan social portant sur cette année en 2010.

Le bilan carbone quant à lui, mesure l’impact de l’activité productive sur l’environnement. Il permet de connaître les émissions de gaz à effet de serre générés par les activités de l’entreprise.

En somme, nous avons vu qu’il existait différents outils afin de mesurer les performances dans l’entreprise tels que le bilan, le compte de résultat et les bilans sociaux et carbones.

Dans un deuxième temps, nous allons étudier, comme qui dirait, le pourquoi du comment. C’est-à-dire les raisons de l’utilisation de ces outils.

* D’une part, les entreprises réalisent une évaluation de leur performance

sous la contrainte des lois. En effet, la loi impose aux entreprises la réalisation d’un bilan et d’un compte de résultat. De plus, le bilan social est imposé depuis 1977 pour les entreprises de plus de 300 salariés. Le bilan carbone est lancé par l’ADEME, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie en 2004. Il devient obligatoire en Juillet 2010 par la loi de Grenelle pour les entreprises de plus de 500 salariés.

* D’autre part, ce n’est pas les seules et principales motivations. Plusieurs

aspects entrent en compte.

D’abord l’aspect économique. Le bilan et le compte de résultat sont indispensables pour prendre des décisions : ils permettent de voir la santé financière d’une entreprise.

L’ADEME, avec un sondage auprès des entreprises a récolté 85 % de réponses : le bilan carbone est réalisé afin d’identifier la réduction des coûts. L’intérêt des entreprises est donc bien économique au-delà de l’engagement citoyen.

Ensuite, l’aspect social : le bilan social apporte une vue d’ensemble de la situation du personnel et permet de repérer les problèmes et les dysfonctionnements internes à l’entreprise.

Enfin l’aspect marketing : les bilans sociaux et carbones sont nécessaires pour donner une image de l’entreprise aussi bien sociale qu’environnementale. Celle-ci se doit d’être une image de marque et positive : les consommateurs sont attentifs aux engagements des entreprises dont ils achètent les produits ou services. Et aussi, c’est une source de motivation pour les employés qui attendent de leur entreprise honnêteté et transparence. Ces bilans permettent également de comparer les statistiques avec celles des années précédentes afin de continuer à prendre les bonnes décisions ou