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Epilepsie

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les, olfactives, auditives, perceptives...

b. Les crises partielles complexes : elles sont accompagnées d'une perte de conscience. Si ses symptômes sont parfois proches de ceux des crises partielles simples (gestes en saccades incontrôlées), d'autres symptômes signent de manière plus caractéristique ce type de crise : regard égaré ou fixe, déambulations sans but précis, perte de contact avec l'entourage immédiat... Le patient ne conserve aucun souvenir de la crise, mais en ressort épuisé.

c. Il arrive qu'une crise partielle complexe évolue vers une crise généralisée prenant alors le plus souvent la forme d'une crise tonico-clonique. On parle alors de crise partielle secondairement généralisée.

2. La crise généraliée comprend neanmoins aussi de nombreuses dissimilitudes parmi les différents types. Dans l’esnemble du cerveau nous pouvons distinguer 6 types de crises généralisées.

a. Crise tonique : Contraction musculaire, altération de la conscience, blocage respiratoire hypersalivation... constituent l'essentiel des symptômes

b. Crise atonique : Au contraire de la crise tonique, cette crise se caractérise par une altération du tonus musculaire pouvant entraîner une chute ;

c. Crise clonique :Convulsions musculaires et tremblement involontaires en sont les principaux signes cliniques

d. Crise tonico-cloniques : Appelée aussi Grand mal, cette forme de crise est la plus spectaculaire de toutes les crises épileptiques. Elle entraîne une perte totale de conscience et conjugue les symptômes des crises toniques (phase 1) et cloniques (phase 2). S'ensuit une confusion mentale du patient associée à un état de fatigue prononcée. Le malade ne conserve aucun souvenir de la crise.

e. Crise myoclonique : Elles sont marquées par de brèves secousses par saccade des membres ou du tronc. Une crise myoclonique n'est pas accompagnée par la perte de conscience du patient.

f. Crise d’absence : Ces crises entraînent une perte de contact du patient avec son environnement immédiat (sonore, visuel, tactile). Cette « absence » peut durer plusieurs secondes. Les enfants sont les plus exposés à ce type de crise. Immobilité, regard vague, coupure du monde extérieur sont les symptômes caractéristiques de cette forme de crise. À l'issue de la crise, et comme si de rien n'était, le malade poursuit l'activité qu'il avait avant la crise.

Les traitements

1. Traitement médicamenteux

La grande majorité des épilepsies est traitée médicalement : 80 % des patients sont stabilisés par une monothérapie. Les médicaments antiépileptiques classiques (Phénobarbital, valproate de sodium, benzodiazépines, carbamazépine et phénitoïne) agissent en diminuant l'excitabilité des membranes des neurones par interaction avec certains neuromédiateurs, certains récepteurs ou certains canaux ioniques.
De nouveaux médicaments sont efficaces en complément du traitement antérieur : vigabatrin, tiagabine, gabapentine...

Ces médicaments sont là pour éviter les crises et non pas pour soigner la maladie et peuvent avoir certains effets secondaires comme par exemple perte de poids ou encore chute de cheveux.

2. Traitement chirurgical

Il ne faut pas le confondre avec le traitement chirurgical d'une lésion focale responsable de crises épileptiques. 
Le traitement chirurgical d'une épilepsie est devenu un outil performant qui vise à supprimer le foyer épileptique et de ce fait la totalité des crises par cortectomie sélective. C’est une intervention délicate et précise qui n’est pas toujours efficace cela dépend de la partie du cerveau qui est atteinte.

Plus rapidement l’épilepsie est détecté plus facile il sera pour retirer la partie endommagée.

Les conséquences

Les crises d'épilepsie ne détruisent pas les cellules nerveuses du cerveau. L'intelligence du patient n'est donc pas altérée au cours de la maladie. Les exceptions à cette règle sont les états de mal épileptiques. Ce sont des crises de type "grand mal" qui durent plus de 10 minutes et qui peuvent entraîner une nécrose des neurones. Heureusement, grâce à la thérapie médicamenteuse actuelle, ces crises graves sont devenues rares.

Si parfois les malades épileptiques peuvent avoir des troubles neuro-psychiatriques (ralentissement psychomoteur, troubles du comportement ou de l'élocution), ce n'est pas dû à l'épilepsie proprement dite, mais à la lésion

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