Exposé Dom Juan
Documents Gratuits : Exposé Dom Juan. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresans l'Acte 4, scène 1, il dit à DJ que le Ciel a créé la statue du commandeur afin de le convaincre de se convertir. Il n'est croyant que par peur de l'au-delà. De plus, on peut noter qu'il est supersticieux. On le voit Acte 1, scène1 où il reproche à Dom Juan « qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni Loup garou ».
On peut noter qu'il manque de courage lorsqu'il fuit contre ceux qui attaquent DJ et lorsqu'il dit à contre coeur des paroles qui donnent entièrement raison à DJ
Quels sont les rapports maître-valet entre Dom Juan et Sganarelle ?
Sganarelle = serviteur irremplaçable pour DJ
Don Juan a beaucoup besoin de son serviteur. Il ne s'en sépare qu'exceptionnellement ("Je voudrais bien savoir pourquoi Sganarelle ne me suit pas" II, 4).
C'est lui qui est chargé de l'aider dans ses conquêtes amoureuses; c'est sur lui que Don Juan se repose lorsqu'il ne contrôle pas une situation comme lorsqu'il doit affronter Elvire dans l'acte I, scène 3; c'est aussi à lui qu'il se confie (acteV, scène 2) en parlant de l'hypocrisie. En fait Sganarelle est plus un homme de confiance, qu'un valet. Don Juan possède d'autres serviteurs (La Violette, Ragotin, La Ramée) à qui il confie les différentes tâches domestiques. A aucun moment de la pièce, Sganarelle n'effectue une tâche domestique.
Enfin le libertin semble parfois un peu effrayé par son valet. Il semble que Dom Juan a conscience que Sganarelle représente tout ce qu'il combat. A l'acte 3, scène 5, Dom Juan reproche à Sganarelle de fuir quand on l'attaque, comme dans l'acte 3, scène 4, lorsque Don Juan vient au secours d'un homme qui se faisait attaquer dont on apprendra, plus tard, qu'il est le frêre d'Elvire. Aussi, On peut remarquer qu'il demande souvent à Sganarelle de se taire assez violemment comme dans l'acte 4, scène 1, où Sganarelle accuse le Ciel d'avoir créé la statue du commandeur dans le but de convaincre Dom Juan de se convertir. Mais Dom Juan, ne croyant pas au Ciel, lui ordonne violemment d'arrêter de lui en parler sous peine de le battre.
Sganarelle partagé entre fascination et crainte
Il a peur de son maître (I, 1 où Sg avoue qu'il en a peur quand il menace Gusman « s'il fallait qu'il en vint quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu auras menti. » puis lorsqu'il dit « la crainte en moi fait l'office du zèle » et enfin, à de nombreux autres endroits de la pièce). De plus, on peut noter sa crainte envers Dom Juan lorsqu'il ose le défier et finalement se rétracte : Sg_« ah! Monsieur Vous avez tord. » DJ, se lève de son siège_ « J'ai tord ? » Sg_ « Oui monsieur vous avez tord d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. » Comme DJ se montre menaçant, Sg s'empresse de se rétracter et de changer son discours.
Mais en même temps il ne craint pas parfois de le défier,( acte 1, scène 2, Sganarelle «en ce cas monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. ») mais il le critique souvent lorsque Don Juan est absent : (acte 1, scène 1) Sganarelle à Gusman : « Je t'apprends, inter nos, que tu vois en DJ, mon maître, le plus grand scélérat que la Terre ait jamais porté, un enrragé, un chien, un diable, un turc, un hérétique[...] ».
Sg agit même contre les intérêts de Don Juan : (acte II, scène 3) Sg défend Pierrot « Eh! Monsieur, laissez-là ce pauvre misérable. C'est conscience de le battre. Ecoutes, mon pauvre garçon, retire-toi, et ne lui dit rien. » & II, 4 où Sganarelle essai d'avertir Maturine et Charlotte de la fourberie de Dom Juan alors qu'il est parti mais il n'aura pas le temps puisque Dom Juan revient et Sganarelle change de discours.
Sganarelle fait preuve d'ironie, quand suit les ordres de Don Juan à la lettre mais sans en respecter l'esprit ("- Traître, tu ne m'avais pas dit qu'elle [Elvire] était ici elle-même - Monsieur, vous ne me l'avez pas demandé" (I, 2))
De plus, dans l'acte I, scène 1, Sganarelle précise qu'il déteste son maître mais doit le suivre, plus par lâcheté que par sens moral.
Il semble qu'au-delà de sa peur et de sa haine, il ressent de la fierté de servir son maître : ("Oh ! quel homme ! quel homme !" V, 2) & ("je sais mon Don Juan sur le bout du doigt" I , 2)
Enfin, On peut
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