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Groupement de texte sur la gloire militaire de César et questions

Cours : Groupement de texte sur la gloire militaire de César et questions. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Novembre 2021  •  Cours  •  1 121 Mots (5 Pages)  •  535 Vues

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FOUDRES DE GUERRE

Jules César est sans aucun doute le Romain le plus célèbre de l’Histoire. Sa gloire militaire lui a conféré la dimension mythique des plus grands conquérants, parmi lesquels figurent Alexandre le Grand et Napoléon.

Texte 1

L’auteur grec Plutarque place Alexandre le Grand et Jules César au premier rang de ses Vies parallèles des hommes illustres (début du IIème siècle après J.-C.) ; l’un de ses traducteurs en a tiré une conclusion qui définit leurs qualités.

Le plus grand éloge qu’on puisse faire d’un général d’armée, c’est de le comparer à Alexandre ou à César. Ils ont réuni toutes les qualités qui forment les plus grands capitaines : cette valeur, plus bouillante, plus audacieuse dans l’un, plus tempérée, plus réfléchie dans l’autre ; cette ardeur impétueuse qui s’irrite par les obstacles et sait toujours en triompher ; cette patience infatigable dans les travaux les plus pénibles ; cette intrépidité qui brave tous les périls ; cette pénétration qui fait saisir, au premier coup d’oeil, tous ses avantages ; cette habileté dans l’art des campements et des sièges ; cet art enfin d’inspirer à leurs soldats une confiance aveugle, gage assuré de la victoire. Le nombre et la rapidité de leurs victoires tiennent du prodige : en peu d’années, ils domptent une multitude de nations et paraissent plutôt parcourir que soumettre une grande partie du monde connu.

Dominique Ricard, Parallèle d’Alexandre et de César, 1836.

Texte 2

Parvenu jusqu’aux frontières de l’Inde en 326 avant J.-C., le roi de Macédoine Alexandre le Grand assiège la ville des Oxydraques. Il monte le premier à l’assaut.

Alexandre exécute ce fameux bond, incroyable pour ceux qui en entendent le récit, effrayant pour ceux qui en furent témoins : il se jette du haut des remparts sur les ennemis qui le reçoivent avec des lances, des flèches, des épées nues ; à quoi le comparer mieux qu’au feu de la foudre qui jaillit, porté sur l’aile des vents ? Météore éblouissant, il s’abattit sur le sol, tel Phébus Apollon, avec son armure qui flamboyait plus que l’éclair. 

Plutarque, Oeuvres morales, « Sur la Fortune ou la vertu d’Alexandre », II, 13.

Texte 3

César n’avait pas seulement la renommée d’un chef, mais aussi une bravoure qui ne savait pas rester en place, et une seule peur : la honte de ne pas vaincre à la guerre. Energique et indomptable, il se battait là où l’espoir et la colère l’avaient appelé ; sans jamais ménager son épée en la souillant de son sang, il s’acharnait à poursuivre ses succès, cherchait avec insistance la faveur divine, repoussant tous les obstacles et se réjouissant d’avoir tracé une voie par la ruine, comme la foudre qu’ont fait jaillir les vents à travers les nuages : dans le fracas de l’éther ébranlé, elle s’élance, déchire le ciel, frappe d’épouvante les peuples tremblant de peur en éblouissant leurs yeux de sa flamme oblique.

   Lucain (39-65 ap. J.-C.), La Pharsale, livre 1, vers 143-154.

Texte 4

En 1797, le général Napoléon Bonaparte crée un journal pour célébrer ses victoires en Italie.

Bonaparte vole comme l’éclair et frappe comme la foudre. Il est partout et il voit tout. Il sait qu’il est des hommes dont le pouvoir n’a d’autres bornes que leur volonté, quand la vertu des sublimes vertus seconde un vaste génie.

La France vue de l’armée d’Italie, 2ème numéro.

Texte 5

Dans ces trois paragraphes extraits des Vies des douze Césars, Suétone évoque la façon dont se comportait, semble-t-il, César à l’égard de ses soldats.

LXV. Il n'estimait point le soldat en raison de ses moeurs ou de sa fortune, mais seulement en proportion de sa force ; et il le traitait tour à tour avec une extrême rigueur et une extrême indulgence. Sévère, il ne l'était pas partout ni toujours ; mais il le devenait quand il était près de l'ennemi. C'est alors surtout qu'il maintenait la plus rigoureuse discipline ; il n'annonçait à son armée ni les jours de marche ni les jours de combat ; il voulait que, dans l'attente continuelle de ses ordres, elle fût toujours prête, au premier signal, à marcher où il la conduirait. Le plus souvent, il la mettait en mouvement sans motif, surtout les jours de fêtes et de pluie. Parfois même il avertissait qu'on ne le perdît pas de vue, et s'éloignant tout à coup, soit de jour, soir de nuit, il forçait sa marche, de manière à lasser ceux qui le suivaient sans l'atteindre.

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