Introduction à l'Hygiène

soins : politiques mises en place, finances, compétences, formation, pratiques médicales et de soins, fonctions logistiques, matériaux, équipement hôteliers, matériels médico-techniques, gestion de l’antibiothérapie, ressources en personnel spécialisé,…

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UN PEU D’HISTOIRE…

• En Perce, l’eau est conservée dans des récipients en cuivre ou argent, métaux connus aujourd’hui pour les propriétés antibactériennes • Mythologie grecque : les déesses HYGIE et PANACEE, Homère et l’Iliade (800 ans avant JC) • 400 ans avant J.C , HYPPOCRATE écrit «…de se laver les mains avant d’examiner un malade...» «…traiter les blessures avec du vinaigre et du vin…»

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DANS L’ANTIQUITE

En 167, GALIEN, médecin Grec recommande l’usage du savon « qui rend la peau douce et débarrasse le corps et les vêtements de la saleté » Origine du mot savon : vient du latin Sapo = préparation moussante utilisée par les Celtes et les Germains (mixture à base de graisse de chèvre ou de suif et de cendres de bouleau et de jus d’herbes colorantes)

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AU MOYEN-AGE…

• Des croyances …les sorcières …les étoiles et les planètes néfastes … responsables des maladies et des épidémies … Le corps est constitué de 4 humeurs (sang, phlegme, bile noire, bile rouge) en équilibre • En 1292, Paris : 25 étuves pour 250 000 habitants (lieux de bains publiques et de rencontres) • Absence de salubrité publique dans les villes • Populations vulnérables aux maladies infectieuses

(lèpre, phtisie, paludisme, grippe, variole, typhus, peste, et « pestilences » diverses…)

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A cette époque, la bonne santé est définie par l’équilibre entre quatre « qualités » (chaud, froid, sec et humide). Leurs combinaisons donnent naissance aux « humeurs » :sang, flegme, bile et mélancolie. La maladie provient, logiquement, du déséquilibre entre les humeurs.

Les praticiens médiévaux s’inspirent de la médecine arabe des IXe-XIe siècles (Avicenne, Albucasis...) et également des textes grecs antiques (Galien, Pline l’Ancien,…).

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À partir du XIIIe siècle, une ville de 4000 habitants peut accueillir 5 à 8 praticiens.

Avec la naissance de l’Université, médecine (soin des maux internes) et chirurgie (traitement des abcès et des plaies) se séparent, entrainant une rivalité entre les deux métiers. Dans les grandes villes, les malades peuvent se rendent dans les hôtel-Dieu (100 à 600 lits). Ailleurs, ils ont accès aux hôpitaux (20 à 80 lits) ou aux maisons-Dieu (4 à 20 lits).

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Tout accident et toute souffrance sont des maladies. Ainsi est-on malade d’une chute ou d’un accouchement, voire de vieillesse. Le Moyen Âge a ses maladies caractéristiques comme la lèpre, la peste, le mal des ardents , la variole, l’hydropisie, ou bien la goutte (répandue dans les classes aisées et due à une alimentation trop riche en protéines).

Le manque d’hygiène dans les habitats pauvres favorise la gale et la teigne, très répandues.

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AU MOYEN-AGE…

• Razi, Avicenne, …ont été des médecins islamistes précurseurs de l’hygiène …prévention des intoxications

alimentaires, cures d’eau et de soleil, alimentation adaptée aux besoins, …

• En 1348 : la peste noire, cataclysme démographique tue 1 européen sur 3 … graves conséquences de la vie

économique, sociale, religieuse et culturelle …

• La querelle des miasmatiques (les germes sont répandus dans l’air) et des contagionnistes (nécessité de séparer les

malades de l’entourage encore sain)

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Tenue vestimentaire du médecin au Moyen-âge

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LA RENAISSANCE…

• Apogée de l’essor culturel et médical • Mise au point de médicaments chimiques et du premier microscope (1684) • En 1546, FRACASTOR Professeur de médecine Italien écrit sur les maladies infectieuses et incite à établir en cas de contagion des systèmes de quarantaine • Incendie de l’Hôtel-Dieu à Paris et … premiers débats sur l’architecture hospitalière • MAURICEAU (1637-1709) obstétricien Français écrit « Des maladies des femmes grosses et de celles qui sont accouchées »

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LA FRANCE MONARCHIQUE

• XVIIème siècle : époque du Roi Soleil … et de la crasse … heureusement il y a Guerlain ! • En 1720, à nouveau la peste : 40 000 marseillais morts, un cordon sanitaire tenu par les militaires sépare la France pour empêcher la propagation de l’épidémie et protéger Paris • En 1790, Louis XVI tente un projet de réforme pour améliorer l’état sanitaire des Hôpitaux

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PREMIERS GRANDS PROGRES…

• Les médecins font le lien entre santé, comportements et conditions de vie : importance de la propreté du corps et entretien de la maison,de l’alimentation saine. L’urbanisme anarchique et la pauvreté créent des conditions de vie non propices à la santé. • En 1825, Germain LABARAQUE, chimiste français met au point la liqueur de Labaraque au village de Javel. Courtois découvre l’iode et ses propriétés antiseptiques en 1811

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LE

ème XIX

siècle…

• Des hommes célèbres :

– Pierre Bretonneau, baron Haussmann, Semmelweis, Tarnier, … – Pasteur, chimiste Français, « invente » les microbes (1865), met en évidence leur rôle pathogène (1877) et prononce un mémorable appel à l’Académie de médecine (1878)

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L’histoire de la transmission manu portée Ignace Sellelweis (1809-1894) chirurgien obsétricien hongrois

Maternité de Vienne – 2 pavillons -Fièvre puerpérale : une tragédie quotidienne

Examine les statistiques de son pavillon : Avant 1840 : mortalité de 1.25 % - Après : jusqu’à 30 % ! Autre pavillon tenue par les sage-femmes : mortalité reste basse : 2% ??? Les étudiants en médecine pratiquent les dissections à l’hôpital – se déplacent des salles de dissection vers les salles d’accouchement sans hygiène des mains Après ordre de se laver les mains (eau de chaux chlorée), mortalité baisse +++ et reste stable A prouvé la transmission manu portée, l’infection nosocomiale et les propriétés antiseptiques d’un produit

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Meurt de septicémie à la suite d’une coupure avec un scalpel lors d’une dissection

L’Ère Pasteurienne…

• « Si j’avais l’honneur d’être chirurgien, je ne me servirais que d’instruments d’une propreté parfaite. Je n’emploierais que de la charpie, des bandelettes, des éponges exposées à un air porté à une température de 130 à 150 degrés. Je n’emploierais jamais que de l’eau qui aurait subi la température de 120 degrés »

• Émile ROUX : installation à l’Hôpital BICHAT du 1er autoclave chirurgical en 1889. Édouard QUENU : port des gants de caoutchouc stérilisés pour opérer. LISTER, chirurgien Anglais : mise au point de l’antisepsie avec diminution des cas de gangrène

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Florence Nightingale - Infirmière Anglaise (1820 – 1910)

(1854-1856) Guerre de Crimée : haute mortalité des soldats suite à leurs blessures infectées Terribles conditions d’hygiène et surpopulation dans des locaux mal entretenus Améliore considérablement les conditions sanitaires avec des résultats spectaculaires

Ses recommandations et concepts font l’objet d’ouvrages contribuant à construire les principes de base de l’hygiène hospitalière moderne ainsi que l’étude des statistiques concernant les infections acquises à l’hôpital

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