Techniques d’hygiènes utilisées

ment la faire un lavage simple des mains.

La Solution Hydro Alcoolique (SHA) est un produit a fonction virucide (qui tue les virus) bactéricide (qui tue les bactéries) et fongicide (qui limite le développement des champignons parasites des végétaux), elle est plus efficace que le lavage simple des mains (qui élimine 10 3 de la flore transitoire) car elle a un principe actif qui élimine 10 5 de cette même flore. Or elle ne remplace pas un lavage simple des mains. Elle n’est pas efficace contre la gale et le clostridium difficilé.

J’utilise de la SHA Assanis pro grâce a un flacon de 80 ml que je garde avec moi dans la poche de ma blouse car les chambres des résidents ne sont pas toutes munies de SHA j’essaie quand même de privilégier l’utilisation des pompes qui se trouvent dans les couloirs afin d’éviter au maximum les transmissions croisés.

Je commence par faire une première pression complète de SHA que j’étale sur mes mains, je fais une deuxième pression complète puis pratique le protocole suivant définit par la norme NF EN 1500 : paume/paume, dos/paume, espaces interdigitaux, pouces (en faisant attention à faire la tranche de la main), le bout des doigts/les ongles, et les poignets. Ceci jusqu'à évaporation complète du produit.

Je fais une friction avant et après le contact avec un résident, avant un geste aseptique, après un risque d’exposition à un liquide biologique, après le contact avec l’environnent du résident

▪ Nettoyage et désinfection de l’environement :

Pour nettoyer l’environnement (table adaptable, tète et pied du lit, barrière, table de chevet…) avant mon soins je mets un gant à usage unique non stérile non poudré pour éviter les agressions cutanées causés par le détergent. J’utilise la mousse détergente désinfectante de surface « Surfa’safe » des laboratoires Anios.

J’applique la mousse détergente désinfectante sur un non-tissé à usage unique propre et sec. Je répartie le produit sur la surface à traiter du haut vers le bas (plus ou moins 6 ml par m² soit environ 10 pulvérisation par m²). Je prends soins de respecter le temps de contact indiqué pour l’activité antimicrobienne recherché. Exemple : fonction bactéricide en 2 minutes, levuricide en 5 minutes, fongicide en 20 minutes…

▪ Détartrage et désinfection :

A l’aide d’un détartrant désinfectant spray de la marque « surfanios » des laboratoires Anios (qui se trouve dans la salle de bain de la résidennte) et de papiers non tissés à usage unique je vais détartrer et désinfecter avant et après mon soins le robinet et l’évier, la lunette des toilettes et la bassine. Je fais environ trois pulvérisation par papier non tissé à usage unique et laisse poser quatre minutes pour obtenir un effet optimal, dans le but de pouvoir avoir une eau parfaitement claire avant de commencer la toilette

Aujourd’hui je vais effectuer une toilette complète au lit auprès de Mme L. Marie-Louise, qui est dans la structure depuis le 06 octobre 2009. Elle a 98 ans, se trouve dans une chambre seule, et ne peut faire seule sa toilette à cause d’une mobilité réduite du à l’âge mais également à des rhumatismes important. Elle ne présente aucun risque infectieux. Elle est incontinente urinaire et fécale et porte donc des protections diurne et nocturne. Etant dans un lieu de vie les draps ne sont changés qu’une fois par semaine sauf s’ils sont souillés.

Je frappe à la porte, entre dans la chambre, me présente et questionne Mme L afin de m’assurer qu’elle soit disposée à faire sa toilette. Je regarde ce qu’il y a dans la chambre ainsi que la protection afin de pouvoir prévoir le matériel dont j’aurais besoin. Mme L n’est pas souillée de selles, mais il y a présence d’urines dans sa protection. Ses draps sont propres, je n’aurais donc pas à les changer. Je sors de la chambre pour préparer le matériel nécessaire. Je prends avec moi : Un tablier à usage unique (car je vais effectuer un soin mouillant et j’ai le devoir de protéger ma tenue -› précaution standard). Deux sacs poubelles dont un qui me servira à mettre les affaires sales de la résidente, un pulvérisateur « surfa’safe », une protection. Deux draps par prévention, car même si ma résidente n’est pas souillé il peut m’arriver de mouiller les draps et je ne peut pas laisser la résidente sur un tissus humide qui pourrait entrainer une prolifération bactérienne. Une première serviette de toilette et un gant en tissus qui me serviront pour le visage, le buste, les membres supérieurs et inférieurs ainsi que le dos. Une deuxième serviette de toilette et un gant coloré pour les zones intimes et les fesses. Six gants à usage uniques vinyle non stérile non poudrés (quatre pour la réalisation de la toilette intime et des fesses, et deux pour la désinfection de l’environnement se faisant avant et après la toilette). De la SHA et un petit flacon de savon doux pour l’hygiène de mes mains car il n’y a pas de distributeur dans les chambres et que je ne peux pas me servir de celui de la résidente. Je me munis également d’une dizaine de papiers non tissés à usage unique qui me serviront pour me sécher les mains et pour faire la désinfection de l’environnement et des sanitaires. Enfin je prends un lot de 3 bâtonnets glycériné, citronnés qui serviront à l’hygiène buccodentaire de madame L.

Après avoir frappé à la porte je rentre dans la chambre, met la présence, je fais une friction hydro alcoolique et utilise un premier gant vinyle non stérile non poudré à usage unique pour commencer par nettoyer et désinfecter l’environnement (chaise, table adaptable, tète de lit, barrières) afin de pouvoir y poser et organiser au fur et a mesure mon matériel propre préalablement préparé. Je place sous l’adaptable la poubelle, j’enlève le gants et fait une friction hydro alcoolique. Je place sur l’armature du bas du lit (préalablement désinfecté) la protection et la chemise de nuit propre. Je mets le tablier à usage unique. Je préviens la résidente et règle le lit à ma convenance. Je vais chercher la bassine (dans la salle de bain de la résidente) la remplie d’eau très chaude (car madame L est très frileuse); et prend en même temps le savon de madame L que je dépose sur la table adaptable. Je baisse la barrière et fais une friction hydro alcoolique. Désormais installée je peux commencer la toilette de madame L. Il serait préférable que j’enlève la couverture qui est sur madame L avant de commencer la toilette pour ne pas les mouiller mais cette résidente est très frileuse c’est pourquoi je pence que pour des résidents en fin de vie ou en état d’épuisement il faut savoir priorisé le confort du résident à la « technique pure » qui n’as plus raison d’être.

Je suit les habitudes de vie de madame L et commence alors par la toilette du visage. Je lave le visage grâce à mon premier gant à l’eau claire et procède en allant du plus propre au moins propre, du contour du visage (sans oublier le cou et les oreilles) en terminant par les yeux. J’utilise les quatre coins du gant pour faire les yeux en allant de l’extérieur vers l’intérieur pour éliminer au mieux les sécrétions et ne pas étaler les germes. Je sèche le visage de madame L en tamponnant délicatement avec la première serviette.

Une fois le gant rincer nous passons à la toilette du buste et des membres supérieurs je plis en deux la couverture et le drap qui restent sur la région pelvienne et les jambes de « ma » résidente, je lui propose de m’aider pour enlever sa chemise de nuit (que je dépose dans le sac poubelle prévu à cet effet), et la couvre avec la serviette pour respecter sa pudeur. Je mets le savon de madame L sur le gant et commence à lui savonner le bras le plus éloigné de moi, je fais ensuite le buste et termine par le bras le plus proche. Je prends soin de bien regarder les plis cutanés pour m’assurer qu’il n’y ait pas de mycoses ou autres problèmes dermiques. Je recouvre madame L avec la serviette le temps que je rince mon gant puis lui rince le bras le plus éloigné, en revenant vers le bras le plus proche afin de ne pas passer du sale au dessus du propre . Enfin je laisse madame L se sécher le haut du corps. Une fois qu’elle est bien sèche (évite a prolifération des microorganismes) je remonte le drap et la couverture sur le buste et la région pelvienne de la résidente et lui met la serviette sous les jambes pour ne pas mouiller le drap.

Je lave la jambe de madame L qui est la plus éloignée de moi puis la plus proche en commençant par la cuisse et en finissant par le pied. Je regarde l’état cutané au niveau des creux poplités, espaces interdigitaux et talons car il y a risques de mycoses ou d’irritation. Mais également l’état des membres (prévention d’OMI) et l’état des ongles. Je rince à l’eau claire puis sèche madame L avec la serviette que je laisse sur ses jambes. J’enlève maintenant la couverture qui restait sur madame L et la plie en quatre en me laissant un repère qui différencie le haut du bas, et la dépose sur le fauteuil. Je laisse le drap sur le buste et le « short ».

Je préviens la résidente que nous allons faire la toilette intime et que je vais aller en premier changer l’eau. Pour cela je relève la barrière, et me rend dans la salle de bain, jette l’eau savonneuse dans les toilettes afin de respecter le circuit propre / sale puis remplie ma bassine à l’eau très chaude et la dépose sur la table