"Je ne sais pourquoi" Paul Verlaine
Dissertation : "Je ne sais pourquoi" Paul Verlaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Shuttt • 27 Décembre 2022 • Dissertation • 1 030 Mots (5 Pages) • 364 Vues
Volet 1 : Le tableau de synthèse
“Je ne sais pourquoi” de Verlaine
Veuillez répondre aux questions dans les espaces prévus à cet effet.
RÉSEAU DE SENS | ||||
Repérage des illustrations | Interprétation | |||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | ||
Champs lexicaux | 1. a) | Ivresse : « ivre de soleil » (v. 12), « liberté » (v. 13), « tiède demi-sommeil » (v. 17) Tristesse : « tristement » (v. 18), « amer » (v. 24), « mélancolique » (v. 11), « inquiète » (v. 25), « effroi » (v. 27), « meurtrie » (v. 21) | 1. c) | Dualité émotive : Sentiment dominant du mal de vivre entrecoupé de moments de bienêtre. |
Adverbes | 1. b) | « tristement » (v. 18),« doucement » (v. 1) | ||
Verbes | 2. a) | Mouvement : « vole » (v.3), « couve » (v.6) | 2. b) | Sensations contraires : « voler » met l’accent sur l’amour et la liberté, à contrario, « couver » évoque la protection et le calme. |
Vocabulaire connotatif (sens) | 3. a) | Toucher : « brise d’été » (v.15), « tiède » (v.17) Vue : « soleil » (v.12), « vermeil » (v.16) Ouïe : « crie » (v.18), « alarme » (v.19) | 3. b) | Sens de l’opposition : « brise d’été » et « soleil » font ressortir une émotion agréable cependant, « crie » et « alarme » évoque l’angoisse et la peur. |
4. | Vers 12 à 17 et 18 à 22 | 4. | Désirs opposés : Le désir de se libérer de cette destinée, de se laisser aller au plaisir qui s’oppose au cri de la souffrance, au désir de faire savoir son mal de vivre. Le désir de se laisser porter par le plaisir de la poésie et le besoin d’exprimer son mal de vivre comme homme. | |
Déduction | ||||
5. | Dualité de Verlaine : Dualité sentimentale entre bonheur et inquiétude. Dualité émotive entre les sensations de bienêtre et de malaise. Dualité existentielle entre l’envol du poète par le plaisir de la poésie et l’incapacité d’être heureux comme homme. |
RÉSEAU D’IMAGES | |||||
Repérage des illustrations | Interprétation | ||||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | |||
Métaphores | 6. | « Elle suit la vague, ma pensée » (v.8) | |||
7. a) | Espaces : Air (« vole », v. 3) Mer (v. 6) | 7. b) | Symbolique : Air = 1er symbole : envol du poète vers le bonheur, la liberté Air = 2e symbole : instabilité (balancée par les vents) Mer = 1er symbole : repli (« couve au ras des flots ») Mer = 2e symbole : abandon au plaisir (doucement porté par l’eau) | ||
8. b) | Figure d’opposition Oxymore | 8. a) | Figure de style (v. 7) : « Mouette à l’essor mélancolique » (v.7) | 8. c) | Sens de l’opposition : L’oxymore « Mouette à l’essor mélancolique » (v.7) attire notre attention sur le contraste entre l’élan dynamique, l’impulsion de l’essor et une situation statique qu’évoque la mélancolie. |
Vocabulaire connotatif | 9. a) | Instabilité : « À tous les vents du ciel balancée » (v.20) | 9. b) | Symbolique du vol : Représente une phase de bonheur, d’épanouissement ainsi que l’inquiétude et l’incertitude de Paul Verlaine. | |
10. b) | Figure d’insistance La répétition | 10. a) | Mot : « Pourquoi » (v.1-6-23-28) | 10. c) | Effet de la figure de style : La répétition du mot pourquoi met en évidence un cri de désespoir, demandant de l’aide et insiste sur l’effet de souffrance que vit le poète. |
Déduction | |||||
11. | La mouette est libre et se laisse aller au caprice du vent, ce qui fait divaguer l’esprit du poète et souligne son état émotionnel instable qui vagabonde entre le bien-être et la souffrance. |
RÉSEAU DE MUSICALITÉ | ||||
Repérage des illustrations | Interprétation | |||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | ||
Rythme irrégulier | 12. a) | Refrain : vers 1 et 2 = 5 pieds | 12. b) | Effet du rythme irrégulier : Vol irrégulier de l’oiseau ouvrant et repliant les ailes |
Allitération | 13. a) | « folle vole » (v.3 et v.25) | ||
Sonorité de l’oiseau | 13. b) | Mot : « Pourquoi » (v.1-6-23-28) Son : Oi | ||
Déduction | ||||
14. | Les rimes imitent rythmiquement les battements d’ailes de la mouette qui sont irréguliers, reproduisant un vol maladroit, chaotique et fou ce qui nous laisse penser que Paul Verlaine est instable. |
Volet 2 : Le plan détaillé
LE PLAN DÉTAILLÉ développé selon trois axes
PREMIER ARGUMENT PRINCIPAL | ||
Le poète exprime sa dualité intérieure en évoquant des sentiments contraires qui le déchirent. | ||
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
Il éprouve une grande tristesse, une grande inquiétude. | Champ lexical de la tristesse : « tristement » (v. 18), « amer » (v. 24), « mélancolique » (v. 11), « inquiète » (v. 25), « effroi » (v. 27), « meurtrie » (v. 21) OU Métaphore « D’une aile inquiète et folle vole sur la mer » (v. 3) | Instabilité émotive au sein de laquelle la souffrance et l’inquiétude dominent par un champ lexical quantitativement plus riche que celui de la joie. Image de l’oiseau instable et inquiet comme sa pensée par les mots : « inquiète » et « folle ». |
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
Son malaise est entrecoupé d’un sentiment de joie. | Champ lexical de l’ivresse : « Ivre de soleil/Et de liberté » (v. 12-13), « un instinct la guide à travers cette immensité » (v. 14) OU « Doucement la porte en un tiède demi-sommeil » (v. 17) | Intervalle de plaisir et de bonheur au cœur de sa mélancolie par des images reliées à l’espace, à la liberté. Image de l’oiseau paisible évoquant un certain apaisement chez le poète par l’adverbe « doucement », la tiédeur et le demi-sommeil suggérant le bienêtre. |
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