L'été meurtrier de Japrisot
Commentaire de texte : L'été meurtrier de Japrisot. Rechercher de 54 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Maissara • 10 Mars 2025 • Commentaire de texte • 1 922 Mots (8 Pages) • 20 Vues
Nom : ABSALEM
Prénom : Maïssara
N°Étudiant : 19008825
Code Apogée : EH21ECCC
COMMENTAIRE COMPOSÉ : SÉBASTIEN JAPRISOT, L’été meurtrier
Jean Baptiste Rossi de son nom anagramme Jean Japrisot est un romancier, scénariste, réalisateur, traducteur et parolier français. Née le 4 juillet 1931 à Marseille et décédé le 4 Mars 2003 à Vichy. Il vécut une bonne partie de son existence à Paris.
Son premier roman « Les mal partis » fut écrit à dix-neuf ans mais malheureusement il ne connu le succès que quelques années plus tard avec son premier roman policier en 1962. Il remporta le prix deux-magot pour son roman « l’Été Meurtrier » en 1978.
L’été meurtrier est un roman choral en six partie, si au commencement nous supposons qu’il s’agit d’une simple histoire d’amour, nous réalisons qu’il en ait tous autre et qu’il existe d’autre intrigue plus sombre. Ici nous nous focaliserons sur la troisième partie qui s’intitule « Le témoin » qui est une description de la vie antérieur ainsi que du témoignage sur un évènement passé de Nine la belle tante sourde de l’héroïne en quête de réponse. On comprend alors qu’il existe une relation entre les deux femmes mais que celle si est en danger par la quête d’Éliane
Ce qui nous emmène à nous demander si une quête de vengeance personnelle est symbole de relation conflictuelle.
Tout d’abord nous évoqueront un passé et un présent lié, ensuite nous parleront d’une relation silencieuse, et pour finir de la perte liée à la vérité.
- Un passé et un présent liée
Dans un premier temps les retours en arrière apporte un rythme soutenue à notre lecture, ce qui nous ai presque impossible de nous arrêter. En effet par ce biais nous comprenons et nous nous attachons à la narratrice car nous revivons les souvenirs de sa vie passé avec elle. Mais aussi au fil de notre lecture nous apprenons à connaitre les autre personnages notamment la sœur et l’héroïne à travers les yeux de la narratrice se qui donne l’impression de faire intimement partie de l’intrigue de l’histoire. Les flash-back récurrent de ce passage trouve un lien directe avec le présent c’est pour cela que nous pouvons constater une double description contradictoire du portrait de Éliane. Premièrement une qui extrêmement positif et valorisante et l’autre négative presque méprisante. On ne peut que se demander pourquoi et laquelle est la vraie…
Nous supposons indirectement que la premier est véritable et indiscutable puisqu’il s’agit du point de vu de la narratrice elle-même. Par son récit la narratrice qui revient sur son vécut lors du bombardement de 1944, nous apparaît comme une personne forte qui survécut à la guerre malgré qu’elle en ressortit sourde. Ce même handicap lui permet de nous révéler un portrait objectif d’Éliane à travers ses ressentit car la tante Cognata est certainement la seule qui l’observe réellement et constamment ; « C’est une bonne petite. », « Mais je crois qu’elle est malheureuse. », « parce que j’observe. » et « J’ai l’œil.» dit-elle.
Par la suite, on se focalise sur la double histoire raconté par le narrateur qui dévoile son passé, ce qui nous permet d’assimiler un nouvelle aspect de l’histoire. Notamment lorsque Cognata nous dit que Elle se pose des questions sur un événement passé dans sa famille : « Qu’est-ce qu’elle t’a demandé ? » ; « Le piano mécanique dans la grange ? ».
A la fin de cette partie on comprend que dans ce récit narratif le passé des personnages autour de notre héroïne Elle est directement liée à sa quête dans son présent. D’où l’importance pour elle de nouer des relations avec cette famille comme l’exemple de son amitié avec la tante de son compagnon.
- Une relation silencieuse
Dans cette deuxième partie on parlera de la communication des deux femmes qui démontre d’une véritable et sincère relation entre elles. En effet ici il nous est possible de faire une comparaison des échanges entres les divers personnages, notamment celle concernant la narratrice. Premièrement avec sa sœur est révélé qu‘elle sont souvent en désaccord : « Toi et tes histoires », elles ne se voit pas souvent et ne lui prête pas énormément attention et lorsqu’elle le fait, elle l’interpelle par des cris principalement pour qu’elle puisse l’entende mais cela est impossible par son handicap : « Toi, il y a trente ans que tu cries pour me parler, alors que tu sais que je n’entends rien. », « Je vous jure, elle avait dix ans à peine, une vrai pimbêche.» Ensuite avec ses neveux Mickey, Bou-Bou et Florimond avec lesquels elle s’entend bien mais qui en réalité ne prennent plus vraiment la peine de vérifier si elle va véritablement bien, par exemple Bou-Bou qui se contente simplement de l’embrasser et lui dire qu’elle ne change pas chaque matins ; ou si elle a bien compris lorsqu’ils lui parle « il me dit quelque chose que je ne comprends pas, » et même de passer du temps avec elle « Les autres, quand je commence à parler, ils ont tout de suite quelque chose à faire » de ce fait elle se retrouve souvent toute seule « Je suis restée seule longtemps ». Cela nous permet de pouvoir qualifier que la relation entre ses neveux manque d’authenticité et de vivacité, elle est juste leur tante qui se contente d’être présente dans la maison mais malgré cela on peut observer que la présente de Elle lui a permit de créer une certaine complicité avec eux comme ont peut le voir dans la scène du fou rire au dîner afin de lui remonter le morale. Toutefois on remarque a travers divers situation racontée dans ce passage que c’est avec Éliane que Cognata a une relation particulière qui avant tout est basée sur le silence du fait de la surdité de la tante, c’est pour cela que pour s’adresser à sa belle tante Éliane parle sans son juste pour elle : « Je suis sûr que quand elle me parle,(…)elle n’y met pas sa voix, on ne l’entend pas. » ou encore « Les autres la regardent avec des têtes d’ahuris(…) aucun son ne sort de sa bouche, elle se contente de dessiner les mots pour moi » . De plus Cognata remarque directement l’attitude triste de « Elle » lorsqu’elle apprend que son père ne l’a jamais reconnu et l’a rassure « Je suis avec toi ». Par ailleurs nous constatons que la tante craint de devenir démente de part son âge et sa perte de mémoire « Tu perds la mémoire , ma vieille ». On l’aperçoit aussi au moment ou elle se sermonne de pas oublier la célèbre marque : La voix de son maître. Ainsi elle n’oubliera rien et pas ses beaux souvenirs d’antan.
- La perte liée à la découverte/vérité
Pour finir nous ferons une comparaison entre l’attitude de Éliane avec Nine au début et à la fin lorsqu’elle découvrira une partie de la vérité en ce qui concerne son passé. Effectivement suite à la confession de sa belle tante son attitude fut tout autre avec elle. Lorsqu’elle n’était au courant de rien sur l’événement du piano leur relation été très affectif comme on l’aperçoit lorsque Cognata se rend compte qu’elle commence à oublier certaine chose celle-ci lui dit qu’elle devient conne mais en contradiction lui dit aussi que c’est elle qu’elle aime le plus dans cette maison et que c’est pour cela qu’elle lui fait la demande explicite de ne rien montrer à personne et de dévoiler sa folie uniquement entres elles,ce sera leur secret et lui avoue aussi de ces propre mot que elle aussi devient « folle ». Ce qui nous amène à nous demander pourquoi se caractérise t-elle ainsi, est ce en relation avec les questions qu’elle se pose et le fait que son père ne l’a point reconnu?. De ce fait on peut voir que ce manque de reconnaissance de son père l’affecte énormément, tout d’abord survient une succession de diverses émotion tel que la colère, l’indifférence puis la tristesse « elle en a trop sur le cœur » puis le fait qu’elle ne se focalise que sur elle-même et surtout son apparence : « Elle est d’une propreté méticuleuse pour tous ce qui la touche.(…)Le reste, ce qui ne la touche pas personnellement, elle s’en fiche. ».
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