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La Culture Dénature T-Elle L'Homme? (Mai 2012)

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emple, c'est le désir de mimétisme. Mais seules quelques personnes parviennent à être sacralisé ; les hommes forts pour Nietzsche . Eux, se laissent juste guider par le désirs. Mais même si certain le réfute, l'instinct de puissance nous motive tous consciemment ou inconsciemment. Les prêtres symboles même du partage, de l'amour... accomplissent tant de bonté pour être reconnue par Dieu, même peut être sans s'en rendre compte... Qui n'a jamais rêver d'être célèbre et admiré ? Tous dans notre enfance avons voulu un jour, passer à la télé, devenir acteur, chanteur, sportif de haut niveau , mais cela n'ai pas du au fait qu'on soit attiré forcément par ces métiers, mais car c'est un chemin direct vers l'admiration. On se dit que les personnes qui passent à la télé sont vus par tous, et on aspire un jour arriver au même point, pouvoir être le centre des regards, que tous se réfèrent à notre image. Mais en grandissant, pour la plus part, ces envies disparaissent, pourquoi ? Nietzsche expliquerait que les personnes qui laissent cette idée de coté voient qu'ils sont trop faible pour parvenir à leur objectif, et préfèrent ce justifier en donnant divers arguments, c'est: le discours idéologique, la morale, la justice... Les hommes forts seront ceux qui deviennent des icônes, ceux qui auront réussi à accomplir leur désir de puissance. C'est ce que l'on retrouve dans les paroles de Calliclés dans Les sophistes : toute passion est bonne. Dans ce texte, les propos de Calliclés rejoignent ceux de Nietzsche, il met en avant le besoin de toute puissance exprimé ici par la nécessité de l'homme de tyrannisé ses semblables, d'accomplir tous ses désirs. On retrouve cette idée de loi du plus fort, qui nous guiderait tous des la naissances. Ainsi, d’après Nietzsche ou Caliclés l'homme est guidé par son instinct de puissance, son besoin d'accomplir tous ses désirs, sa nature le tend à écraser les autres autres, l'homme serait comme les animaux guider par la loi du plus fort, et pour s'en préserver les faibles se servent de la culture pour atténuer la nature de l'homme dans le but de se protéger.

La culture est donc le moyen pour éloigner l'homme de sa nature. En effet, pour se protéger de l'instinct de puissance auquel l'homme est soumis, les « faibles » mettent en place des valeurs morales, le respect d'autrui, d'autres avec une source plus religieuse, le partage, être bon avec son prochain, ou encore des lois pour punir toutes personnes voulant accomplir tous ses désirs comme le tyran. Nietzsche classifient ces personnes en tant qu'hommes faibles, ce qui n'arrivent pas à devenir puissant, et à préserver tout sentiment d'affection envers les autres. Il pense que ces gens ont mis en place les règles morales ou les lois pour se préserver de la puissance que peuvent exercés les hommes forts sur eux. Ils vont développer un discours idéologique pour se venger des plus fort, en essayant de les faire culpabiliser, de les faire regretter le stade qu'ils ont atteints. Cela va leur permettre de se préserver de la toute puissance de leurs « maîtres ». Calliclés explique que les moralistes, comme Socrate sont de hommes faibles car ils essaient de persuader les gens de l'importance du respect de l'autre ou d'autres types de règles pour se protéger de la tyrannie. Nous sommes, pour Nietzsche victime d'un dressage idéologique, que ce soit par les règles morales ou par la justice, mises en place par les hommes faibles, ceux qui n'arrivent pas à gagner en force et valeur, pour se mettre à l'abri des hommes ayant le potentiel pour assouvir totalement leur instinct naturel. Ces valeurs dans lesquelles nous grandissons sont inévitables, on baigne dedans, ce qui fait référence à une sorte de dressage, on ne sait pas pourquoi mais il faut respecter ces méthodes de vie. Tout cela oblige chacun de nous à nous éloigner de notre besoin de puissance, tout est fait en sorte pour que nous affaiblissions un maximum notre besoin de reconnaissance. Ainsi dans ce sens la culture nous éloigne irréfutablement de notre nature, en nous forçant à accepter l'autre, à l'aider, au lieu de l'écraser pour réaliser nos désirs. L'homme est soumis à une deuxième forme de dressage culturel, par exemple, on est forcé à apprendre des leçons, des dates par cœur, des opérations, qui nous paraissent sans but, on se retrouve dans une situation de bourrage de crane. Tout autour de nous est donc fait pour nous empêcher de nous référer essentiellement à notre instinct de conquête, tous ce qu'on apprend au cour de notre vie est donc une façon de nous éloigner de nos désirs, de nous apprendre à nous maîtriser, pour protéger les gens faibles qui ne pourraient pas s'en sortir dans un milieu où la loi du plus fort serait appliqué. Mais la nature de l'homme ne disparaît pas et reste présente en lui, toujours...

Dans des situations extrêmes la nature de l'homme refait surface. La société nous a formé avec ses règles et mode de vie de sorte que l'on respecte les autres, que l'on vive en harmonie pour, comme expliquer ci-dessus, éviter, peut être, que les faible ne se laissent totalement dominer par les forts. La vie en société fait donc tendre notre nature propre à se dissiper, à être inhiber. Mais dans des situations extrêmes, notre nature semblerait reprendre le dessus. En 1884, le navire La Mignonette fit naufrage, quatre hommes purent se réfugier sur un canot de sauvetage et trois survécurent en mangeant le quatrième. Mais beaucoup plus récemment, lors du crash Vol 571 Fuerza Aérea Uruguaya en 1972, les rescapés survécurent pendant 72 jours sur un glacier en pratiquant l’anthropophagie. Ainsi dans ce genre de situation, on voit à quel point l'homme peut se laisser de nouveau dominer par sa nature, celle ci toujours présente en nous, nous pousse à tout faire pour survivre, comme les animaux. Mais encore plus tragique, L'affaire de Nazino est un cas saisissant : environ 6000 personnes, considérées comme déclassées, ont été déportées par Staline sur l'île de Nazino au printemps 1933. La nourriture étant rationnée à l'extrême, au moins une dizaine d'actes de cannibalisme humain ont été recensés. L'homme est donc toujours au fond de lui guidé par son instinct, qui pour survivre peut le pousser à franchir toutes ses limites. Dans le livre de Primo Levi, Si c'est un homme, l'auteur montre à plusieurs moments que la seul règle dans les camps de concentration lors de la seconde guerre mondiale, est la loi de la jungle, autant entre les nazies et les déportés qu'entre les déportés eux même. Les prisonniers font preuve d'un grande violence entre eux, il n'hésite pas à se dénoncer pour obtenir plus de nourriture par exmple. Primo Levi fait preuve d'un grand pessimisme par rapport à l’espèce humaine qui serait soumise à un instinct destructeur. Monsieur Salomon, qui est venu nous raconté sa déportation lors de la seconde guerre mondiale, nous confirme lui aussi ses actes entre déportés, il explique aussi que lors de la libération par les américains et l'ouverture des camps des prisonniers sont morts écrasés par d'autre en voulant prendre de la nourriture dans des sacs d’approvisionnement... On voit ainsi à quel point notre nature peut reprendre le dessus dès qu'il s'agit de notre survie, en effet celle-ci est inhibé et mis de côté par notre vie en société, mais reste toujours présente en nous. On voit une fois de plus à quel point la culture dénature l'homme.

Pour Nietzsche et Caliclés, l'homme est donc définit par l'instinct de puissant, cet instinct qui va le poussé à écraser les autres, pour réaliser tous ses désirs et parvenir à être admiré ou envié. Cependant la vie en société, la morale, les lois, ou tout ce que l'on apprend au cour de notre vie va nous éloigner de notre nature pour permettre « aux faibles » de survivre, ce qui nous montre à quel point la culture nous dénature . Cependant lors de l'exemple des camps de concentration est-ce vraiment notre vrai nature qui reprend le dessus, ou ne serait-ce pas plutôt une mini société qui se serait mis en place et qui pousse les déportés à agir de cette manière ? L'homme aurait-il donc une nature ou est-il éssentiellement une créature de culture?

L'homme apparaît grâce à différents éléments irréfutablement comme un être, non soumis à sa nature mais forgé par la culture. L'homme est voué à vivre en société. En effet l'homme sauvage ne parvient pas à vivre durablement, il meurt le plus souvent jeune et est incapable de parler, de raisonner, il est réduit à l'état d'animal, en effet dans l'histoire un cas est significatif. En 1800 un jeune humain nommé Victor, un enfant sauvage, est capturé dans l'Aveyron et est « étudié ». Il est apparemment sourd et muet, ils est placé dans un établissement spécialisé, mais toutes les tentatives pour le réintégrer sont vouées à l’échec, tous finiront par abandonner l'ambition de l'éduquer, et Victor mourra à l'age de 40 ans dans l'oubli (Victor de l'Aveyron). Cet exemple est marquant car il met en évidence qu'un homme laisser à l'état sauvage est incapable de reprendre une vie normale et est condamné à mourir jeune. Il en est de même pour un homme que l'on va enfermer seul, comme certains prisonniers condamnées à l'isolement, ceux-ci ne pouvant plus communiquer à

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