La Lumière Dans l'Art
Commentaires Composés : La Lumière Dans l'Art. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireshotographique tient sa matérialité de celles des ombres, lesquelles n’étaient, dans le photographié, que manque de lumière. »
« La matière, l’Ombre, la Fiction », Jean-Claude Lemagny, édition Nathan, Bibliothèque Nationale de France.
« Lorsque la lumière du connu s’élargit, l’ombre de l’inconnu s’approfondit. Nous ne croyons plus qu’il puisse exister une clarté qui pourrait indéfiniment refouler l’ombre. »
« la photographie, absence présente »
« Ceux qui croient voir des fantômes sont ceux qui ne savent pas regarder la nuit.»
Proverbe japonais
« Dans la peinture figurative, l’ombre est de l’ordre du qualitatif, elle est le premier élément figuratif renvoyant d’une part à ce qui n’a pas de consistance et d’autre part au fluent, au changement, à ce qui ne dure pas.[…] D’abord, le traitement des ombres propres participe du modelé et du relief des formes en renseignant sur le volume et la texture. L’ombre portée quand à elle, intervient plus expressément dans le traitement de l’espace tridimensionnel en mettant en relation les formes entre elle »
« Mais avant toute chose, la lumière est la condition de possibilité du visible. Sans lumière, le visible n’est pas. Et quand le monde se présente à nous, c’est immanquablement par l’interaction de la lumière et de la matière. Non pas seulement que la lumière éclaire, mais c’est aussi de son altération que naissent les sensations de couleur et d’espace. Le visible s’actualise donc grâce à la lumière et les arts visuels, s’intéressant aux modes d’apparition du monde, en passent nécessairement par elle. » Page 1 ligne 12 à 15
« D’abord, le traitement des ombres propres participe du modelé et du relief des formes en renseignant sur le volume et la texture. L’ombre portée quand à elle, intervient plus expressément dans le traitement de l’espace tridimensionnel en mettent en relation les formes entre elles ; elle rend ainsi compte des distances et crée des rapports entre les formes, permettant, notamment, de comparer la taille des objets et de les situer dans l’espace. Enfin, ces mêmes ombres portées présentent un potentiel d’information unique délivré par la source de lumière : l’étude de l’ombre pensée en rapport avec la source de lumière renvoie à des données environnementales sur le lieu, l’heure du jour, voire les conditions météorologiques. » Page 3 ligne 20 à 30
« Comme si le détail lumineuse faisait apparaître toute la singularité de texture des matériaux, élevant ainsi la peinture à un plus haut degré de réalisme. Eclat, lueur, reflet,
transparence, translucidité, lustre, miroitement, chatoiement, étincellement, brillance, scintillement, luisant, resplendissement, ect, sont autant de manifestations singulières de la lumière déterminées par les qualités constitutives de la matière qu’elle frappe effleure ou traverse. » Page 4 ligne 40 à 45
« Car enfin, qu’est-ce que la couleur si ce n’est une lumière altérée ou qu’est-ce qu’une sensation colorée si ce n’est une sensation lumineuse à laquelle notre organe visuel est sensible ? En effet, la sensation colorée ou couleur phénoménologique (terme que nous empruntons au Groupe µ) est déterminée par le rapport entre la quantité de lumière reçue et la quantité réfléchie. La couleur phénoménologique n’est autre qu’une lumière réfléchie et chargée d’information, c’est-à dire une lumière altéré impressionnant notre rétine. Et, dès lors que la couleur est lumière, la couleur phénoménologique ouvre la voie vers une phénoménologie de la lumière, c’est-à dire, dans un premier temps, vers une peinture de l’impression lumineuse. » Page 11 ligne 1 à 11
« Ils mettent l’accent sur d’autres aspects de la lumière qui sont sa vitesse et sa capacité à transporter l’information. D’une certaine manière, on rejoint ici, part le chemin de la technologie la plus avancée, le lien privilégié que la lumière à toujours eu avec la signification ou le sens » Page 16 ligne 24 à 28
« De la lumière représentée à la lumière réelle : ver l’autonomisation d’un medium. », Charlotte Beaufort
« la lumière du soleil a un certain poids, écrit l’auteur de science fiction Philip K.Dick. Chaque année, la Terre pèse cinq tonnes de plus en raison de la lumière qu’elle reçoit du soleil […] L’autre jour j’ai calculé que depuis [ …] 1940, près de neuf cent tonnes de lumière solaire étaient tombées sur la Terre. » www.frac-bourgogne.org
« Si l’on insistait sur la question: « qu’est-ce que la lumière? », nous serions obligés de confesser qu’il n’y a rien de défini, d’existant en lui-même, à quoi raisonnablement donner ce nom.[…] Ainsi, il ne reste à ce terme que la signification absence d’obscurité », cette même signification que lui avait attribuée les philosophes d’il y a deux mille ans. » Vaso Ronchi p65 l4 à 10
« Plus sans doute que tout autre matériau, et en raison de ce caractère diaphane, de cette apparente immatérialité qui semble lui conférer une origine divine, la lumière, en même temps qu’un thème de réflexion, fut toujours un lieu d’affabulations et d’intense projections. » p65 l11 à 14
« il semble que l’on attribue à la lumière une existence propre, indépendant de celui qui la voit aussi bien que du corps ou de l’être qui l’émet. » p65 l 17 à 19
« L’Impressionnisme né de l’extase solaire, d’un abandon panthéistique au flux des apparences, à la souveraineté de la lumière. Pour traduire matériellement la vibration des reflets et le frémissement de l’atmosphère, il créer la couleur pure et la touche divisée, moyens foncièrement antinaturalistes qui de développent par la suite en facteurs autonomes. »
Jean Leymarie p67 l 31 à 37
« L’espace peint, écrivait Focillon, varie selon que la lumière est hors de la peinture ou dans la peinture même, en d’autres termes selon que l’œuvre d’art et conçue comme objet dans l’univers, éclairé comme les autres objets par la lumière du jour, ou comme un univers ayant sa lumière propre, sa lumière intérieure construite d’après certaines règles. » Focillon « La vie des formes », Paris, PUF, 1934, page40
« Certes nous sommes loin aujourd’hui de cette obstination du sujet barthésien à parcourir le « chemin initiatique » qui le faisait désirer remonter, au-delà de la platitude photographique, à ce qu’il nommait l’air- cette chose exorbitante qui induit du corps à l’âme , amenant mystérieusement au visage le reflet d’une valeur de vie. Pourtant, la tentation de demander cela au portrait est toujours là. Pour passer outre, il faut une intension marquée, presque violence faite aux visages sous la forme de la dérision ou de la déconstruction affichées (comme chez Cegg et Guttman, par exemple, ou encore un déni calculé de toute expressivité comme chez Thomas Ruff). Faute de cela, le visage parle, en effet, obstinément d’une « valeur vie ». Comme s’il était porteur d’une valeur spirituelle, religieuse même, dont on ne peut se défaire que très délibérément. ‘Ombre lumineuse qui accompagne le corps’, ‘ombre claire’ de l’âme transparente…’et si la photo n’arrive pas à montrer cet air’, ajoute Barthes, ‘le corps va sans ombre, et cette ombre une fois coupée comme dans le mythe de la femme sans ombre, il ne reste plus qu’un corps stérile’. » La part de l’ombre , Regis Durant
« La source de lumière intérieur aux caissons, par exemple, fait partie de leur force d’évidence et de leur séduction. Mais elle fait aussi apparaître une dissociation profonde: il y a en fait deux sources de lumière, celle du caisson, et celle de la scène photographiée, et donc deux regards superposés. Pas de réel univoque, donc, mais une expérience d’emblée clivée, morcelée: une scène jouée, figurant une scène archétype, redoublée sous le feu de deux éclairages. » La part de l’ombre p67 ligne 12 à 20
« il existe donc aujourd’hui une génération d’images qui occupent dans notre espace perceptif une situation ambigüe. Elle ne sont pas un reflet, une image analogique de ce que nous voyons autour de nous. Elles ne sont pas l’image supposée vraie que nous livreraient des instruments plus perfectionnés que notre regard ordinaire. Se sont des images « plausibles », mais comme décalées, hors échelle et hors contexte. Ce sont des simulacres, si l’on veut, au sens où ceux-ci ( par opposition à la copie, qui est simple reproduction à l’identique) portent toujours la marque reconnaissable de leur usurpation. » la part de l’ombre p51 l 14 à 24
« On dit souvent que Warhol est avant tout un portraitiste, et cela jusque dans ses photos d’objets. C’est peut-être pour la raison que j’invoquai plus haut: tout ce qui nous regarde, visage ou objet, devient visage. Tout ce qui est regardé de près, en gros plan, isolé de son corps ou de son contexte, entre dans ce que Deleuze et Guattari ont appelé un « devenir-visage » - une surface d’inscription qui n’est plus l’émanation
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