La Vie Devant Sois De Romain Gary : Explication De Texte
Dissertation : La Vie Devant Sois De Romain Gary : Explication De Texte. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresr Hamil et Madame rosa, et là encore Momo, avec son vocabulaire attachant, nous donne son propre avis sur le temps qui passe, les lois de la nature. « Ils avaient peur, tous les deux, car ce n'est pas vrai que la nature fait bien les choses. La nature, elle fait n'importe quoi à n'importe qui et elle ne sait même pas ce qu'elle fait, quelquefois ce sont des fleurs et des oiseaux et quelquefois, c'est une vieille juive au sixième étage qui ne peut plus descendre. ". [….] " Je ne suis pas tellement chaud pour les lois de la nature. » L’on assiste encore là, au charme du langage, à la simplicité des mots, et c’est là que l’humour rend le poids de la vie plus léger.
Le racisme : Dans « la vie devant soi » Momo ne connaît pas sa nationalité et il est entouré par différentes personnalités ; des Arabes, des Français, des juifs, des musulmans, des Africains, etc. On peut comprendre là le racisme qui cohabite avec l’enfant. Mais encore une fois, il est contourné par l’humour et la puissance des mots du petit Momo : « Pendant longtemps, je n’ai pas su que j’étais arabe parce que personne ne m’insultait. On me l’a seulement appris à l’école. »
Les juifs et la Shoah : On apprend dans le livre que Madame Rosa est une rescapée juive de la Shoah. Elle connaît donc l’horreur des camps, elle a pu approcher la mort de près et l’on sent qu’elle est encore traumatisée par ce cataclysme. Cependant, comme nous le lisons dans la peau de Momo, nous le ressentons comme lui, et à nouveau, Gary transforme l’horreur en quelque chose d’un peu plus tendre. (« Madame Rosa était déjà vieille et fatiguée même sans ça et elle le prenait très mal parce qu'elle avait déjà été persécutée comme Juive. Elle grimpait ses six étages plusieurs fois par jour avec ses quatre-vingt-quinze kilos et ses deux pauvres jambes et quand elle entrait et qu'elle sentait le caca, elle se laissait tomber avec ses paquets dans son fauteuil et elle se mettait à pleurer car il faut la comprendre. »)
b) Un sentiment de douceur et de tendresse : Chercher un certain nombre d’exemple qui démontre par l’humour, l’amour que ressent Momo pour Madame Rosa :
"Au début, je ne savais pas que Madame Rosa s'occupait de moi seulement pour toucher un mandat à la fin du mois. Quand je l'ai appris, j'avais déjà six ou sept ans et ça m'a fait un coup de savoir que j'étais payé. Je croyais que Madame Rosa m'aimait pour rien et qu'on était quelqu'un l'un pour l'autre. J'en ai pleuré toute une nuit et c'était mon premier grand chagrin.Madame Rosa a bien vu que j'étais triste et elle m'a expliqué que la famille, ça veut rien dire et qu'il y en a même qui partent en vacances en abandonnant leur chien attachés à des arbres et que chaque année il y a trois mille chiens qui meurent ainsi privés de l'affection des siens. Elle m'a pris sur les genoux et elle m'a juré que j'étais ce que j'avais de plus cher au monde mais j'ai tout de suite pensé au mandat et je suis parti en pleurant."
« Sa santé n'était pas bonne non plus et je peux vous dire aussi dès le début que c'était une femme qui aurait mérité un ascenseur. »
« Madame Rosa avait des ennuis de coeur et c'est moi qui faisait le marché à cause de l'escalier. Chaque matin, j'étais heureux de voir que Madame Rosa se réveillait car j'avais des terreurs nocturnes, j'avais une peur bleue de me trouver sans elle. »
« Je me suis assis à ses pieds et je lui ai pris la main avec gratitude, après ce qu'elle avait fait pour me garder. On était tout ce qu'on avait au monde et c'était toujours ça de sauvé. Plus tard elle m'a avoué
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