La poésie peut-elle, selon les mots employés dans « le soleil », « ennoblir le sort des choses les plus viles » ?

                            Devoir d’entrainement à la dissertation

sujet: La poésie peut-elle, selon les mots employés dans « le soleil », « ennoblir le sort des choses les plus viles » ? Vous répondrez a cette question en vous appuyant sur votre lecture des Fleurs du mal,  du parcours associé et de vos connaissances personnelles.

Brouillon du sujet:

argument 1 : “Ainsi qu’un poète »  « il ennoblit le sort des choses les plus viles »(lignes 16 et 17). Ici Baudelaire assimile le soleil à un poète à travers une comparaison « ainsi qu’un » la est sous forme de conjonction comparative et non de adverbe, donc il sert bien a comparer les deux éléments présents dans le poème (soleil et poète).

Argument 2 : Baudelaire prends pour sujet les choses les plus viles, et à travers ces choses il crée son art poétique tel que Rimbaud. Par la poésie il transforme les choses les plus viles, cela correspond a notre problématique : La boue et l’or . Une espèce d’alchimie, il transforme quelque chose de méprisable,, sordide en quelque chose de noble, digne, beau.

Argument 3 : Baudelaire a cherché à  extraire la beauté de la laideur  (Paris et ses échafaudages dans Tableaux parisiens, , Les petites vieilles, La charogne etc.) ce qui est un thème nouveau en poésie à son époque : la beauté moderne, ou la modernité , qui, par essence , sera artificielle

Grâce aux figures de style , aux correspondances qu'elles font naître entre nos différents sens (vue, ouïe, toucher, goût, odorat), grâce à la versification, au rythme et à la musicalité , la poésie peut transfigurer la réalité la plus sombre, la plus vulgaire, la plus repoussante en quelque chose de beau , en une beauté difficile à sentir, inhabituelle. Une citation de Baudelaire « le beau est toujours bizarre »

1. Argument 4:  Chez Rimbaud dans “alchimie du verbe”, c’est le verbe qui permet de transformer, il dit dans son poème en prose que ses sources d’inspiration ce sont des choses simples, il les qualifiait même avec des mots péjoratifs  « j’aimais les peintures idiotes...la littérature démodée...opéras vieux »  mais ces choses simples et idiotes était sa source d’inspiration pour ces poèmes. La beauté de son art poétique était extrait de la simplicité et même des fois de la laideur.

Argument 5 :