Le Héron La Fontaine
Commentaire de texte : Le Héron La Fontaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar helenedm • 17 Octobre 2021 • Commentaire de texte • 844 Mots (4 Pages) • 679 Vues
La fable dont LF s'inspire : “L’Oiseleur et le Pinson” d’Abstémius (fabuliste italien fin 15ème s)
Un oiseleur avait tendu ses filets aux oiseaux et répandu pour eux sur l'aire une pâture abondante. Cependant il ne prenait pas les oiseaux en train de picorer parce qu'ils lui semblaient trop peu nombreux. Ceux-ci, une fois rassasiés s'envolèrent. D'autres vinrent en quête de nourriture.Cette fois encore, il dédaigna de les prendre, à cause de leur petit nombre. Le même manège dura toute la journée : des oiseaux survenaient d'autres s'éloignaient et l'homme attendait toujours une proie plus considérable. Enfin le soir commença à tomber. Alors l'oiseleur, perdant l'espoir de faire une grande prise et songeant qu'il était l'heure de se reposer, ramassa ses filets. Il prit seulement un pinson qui,le malheureux ! s'était attardé sur l'aire. Cette fable montre que ceux qui veulent tout embrasser, bien souvent ne prennent, et à grand peine, que peu de choses. (Absténius).
Explication linéaire :
- Intro : fable de La Fontaine, écrivain du XVIIème s., mouvement classicisme. Il veut
à la fois plaire et instruire grâce au récit suivi d'une morale. Dans cette fable un seul protagoniste, le
héron. Que représente-t-il ?
- Lecture
- Explication
Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où
Le Héron au long bec emmanché d'un long cou :
Le héron apparaît élancé, majestueux (long 3 fois répété) + emmanché : impression qu'il est
rallongé. Humanisation : pied
Le héron semble avoir du temps, il est oisif. Sa promenade ressemble à celle d'un noble. Il semble
suivre sa fantaisie : allait je ne sais où.
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;
Ma commère la carpe y faisait mille tours
Avec le brochet son compère.
Promenade agréable dans un endroit bucolique : une rivière à l'eau pure (transparente)
Evocation des «plus beaux jours ». Hyperbole, lieu et temps idylliques
La carpe et le brochet sont amis et semblent s'amuser : mille tours.
Ils ne craignent rien et s'offrent au héron.
Le Héron en eût fait aisément son profit :
Tous approchaient du bord, l'oiseau n'avait qu'à prendre.
Mais il crut mieux faire d'attendre
Qu'il eût un peu plus d'appétit :
Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.
Les poissons sont donc une nourriture facile. Pourtant le héron préfère attendre et L F nous montre
déjà que c'est une erreur : « il crut » (il pense à tort). Le héron apparaît comme un personnage soucieux de lui-même, difficile, qui ne sait pas profiter de qui lui est donné. Il a déjà faim, il voudrait avoir « un peu plus » faim
Après quelques moments l'appétit vint : l'oiseau,
S'approchant du bord, vit sur l'eau
Des Tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
Une deuxième occasion s'offre moins intéressante que la 1ère puisque les tanches sont plus petites
que la carpe. De plus les Tanches ne semblent pas s'offrir constamment à la vue du héron. Elles
sortent pour une fois du lieu où elles vivent en général : le fond de l'eau. Demeures les humanise et
montre qu'elles vivent plutôt cachées.
Le mets ne lui plut pas ; il s'attendait à mieux,
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