"Le lac" Extrait des Méditations poétiques, d'Alphonse de Lamartine (1820)

Plan détaillé

INTRODUCTION

Sujet amené :

Époque : Au 19e siècle, près de l’année 1820.

Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine

Titre de l’œuvre/de l’extrait : « Le lac », Extrait des Méditations poétiques.

Date et lieu de publication : Composé au lac du Bourget en 1817 et publié à Paris en 1820.

Courant, genre et forme littéraire : Romantisme, poésie romantique, élégie.

Lien avec le contexte : Poème inspiré par l’amour du poète pour Julie Charles (Elvire). Composé à la suite de leur retrouvaille manquée sur le bord du lac du Bourget.

Sujet posé : Démontrer que le poème « Le lac », de Lamartine, est une méditation sur la puissance destructrice du temps.

Sujet divisé :

1. Le poète blâme le temps.

2. Le bonheur du poète est à la merci du temps.

3. Le temps est dépeint comme une force destructrice.

DÉVELOPPEMENT ARGUMENTATIF

I. (1er argument principal)

Le poète critique le temps.

A. (1er argument secondaire)

Il éprouve de la colère envers celui-ci.

(1re preuve : procédé + citation + commentaire)

Interjections

a) « Eh quoi! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace? » (v. 43), « Quoi! passés pour jamais! quoi! tout entiers perdus! ». (v.44)

Commentaire : Le poète interpelle le temps pour affirmer sa rage, il est déconcerté.

(2e preuve : procédé + citation + commentaire)

Champ lexical de la perte.

a) « oubliez » (v.30), « perdus » (v.44), « échappe » (v.32), « emportés » (v.4) et « S’envolent ». (v.41)

Commentaire : Le temps fuit et emporte avec lui les souvenirs vécus par le poète avec sa bien-aimée.

C.A. : (conclusion du paragraphe A)

Il blâme le temps qui continu de s’écouler en emportant avec lui ses souvenirs d’un bonheur passé.

B. (2e argument secondaire)

Le temps file.

(1re preuve : procédé + citation + commentaire)

Champ lexical du temps.

a)«Le temps m’échappe» (v.32), «vitesse» (v.41), «passé» (v.44).

Commentaire : Le temps se dérobe du poète. Celui-ci avance en laissant derrière lui les moments de

bonheur.

(2e preuve : procédé + citation + commentaire)

Métaphore

a) « l’océan des âges ». (v.5)

Commentaire : Métaphore représentant l’immensité du temps.

C.B. : (conclusion du paragraphe B)

Le temps est infini et file à grande vitesse.

C.I. : (conclusion de la partie I)

Le poète montre son état d’impuissance face au pouvoir du temps.

II. (2e argument principal)

Le bonheur du poète est à la merci du temps.

A. (1er argument secondaire)

Le poète se souvient des moments heureux.

(1re preuve : procédé + citation + commentaire)

Champ lexical du bonheur.

a) « chéris » (v.8), « harmonieux » (v.18), « voix qui m’est chère » (v.21), « Des plus beaux de nos jours » (v.26), « jouissons » (v.36), « amour » (v.40), « bonheur » (v.40) et « aimé ». (v.66)

Commentaire : Le poète présente les moments de bonheur qu’il a vécu.

(2e preuve : procédé + citation + commentaire)

Champ lexical de vocabulaire du souvenir.

a) « t’en souvient-il » (v.15), « fixer au moins la trace » (v.43) et « souvenir ». (v.54)

Commentaire : Ces termes mettent en évidence le désir du poète de se rappeler son bonheur passé.

C.A. : (conclusion du paragraphe A)

Le bonheur du poète n’existe que dans ses souvenirs.

B. (2e argument secondaire)

Le poète veut arrêter les ravages du temps.

(1re preuve : procédé + citation + commentaire)

Double champ lexical de l’éternité et de l’éphémère.

a) « toujours » (v.3), « nuit éternelle » (v.4), « océan des âges » (v.5), « lente » (v.33) et « Éternité ». (v.47)

b) « jamais » (v.5), « un seul jour » (v.6), « rapides » (v.25) et « jamais ». (v.44)

Commentaire : Le poète présente l’opposition entre le temps qui dure et le temps qui fuit.

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