Les Artistes surréalistes
Mémoires Gratuits : Les Artistes surréalistes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese droit et de philosophie. Il avait beaucoup de problèmes pour s’exprimer à l’oral et il rata beaucoup de ses examens à cause de cela. (Oral de philo et les concours).
Il reste en marge du surréalisme. Il se mari en 1931. Salarié chez Hachette il a une vie peu propice à la création. Il dit pourtant rédiger au moins 20 minutes par soir. En 1939 se finit Le parti pris des choses qu’il publie en 1942 au même moment de son entrée dans la résistance. Son recueil obtient un véritable succès, il est reconnu en tant que poète. Il était également ami avec Camus. Il quitte en 1947 le parti communiste. Son port d’attache restera tout de même Paris où il devient professeur à l’association de l’Alliance Française. En 1958 il enchaîne les conférences à travers l’Europe. Il publie en 1960 Le grand recueil qui regroupe des poèmes en prose et en 1967 Le savon. Il reçoit en 1980 un pris pour son travail et meurt 8 ans plus tard à Grasse.
Sa poésie est basée sur un refus des conceptions traditionnelles. Elle se veut antipoétique : il refuse particulièrement le lyrisme et l’excès de « pathos » : la poésie « pâteuse ». Il rejette les phrases toutes faites, les clichées et les images conventionnelles et l’étroitesse de la langue : il veut laisser une porte à l’imagination. La langue devient alors un véritable laboratoire, il joue sur les mots et en créer de nouveaux. Bien qu’il critique la société de consommation à travers certains poèmes (tels que « «La radio » in Le parti pris des choses par exemple) c’est un poète matérialiste qui préfère s’intéresser aux objets plutôt qu’aux sentiments. Son objectif est d’aller à la rencontre de l’objet pour retrouver « le choc émotionnel provoqué par la première rencontre. »
René Char
(1907-1988) Considéré comme un des poètes majeurs du XIXème siècle il n’est pas très connu du grand public. Sa poésie est engagée surtout durant la guerre. Pour lui la poésie doit faire passer un message. Ces poèmes ont parfois une ressemblance avec des Haïkus Japonais.
Il né près d’Avignon à l’Isle sur Sorgue dans le Vaucluse.
Il rencontre en 1929 Paul Eluard qui va l’inciter à écrire, l’aider et l’introduire dans le milieu surréaliste. Au bout de 10 ans il va développer une conscience politique et citoyenne. Il va s’engager dans la résistance (sur le terrain, dans les makis par exemple) où il continu d’écrire. Sa poésie est non lyrique. Char fait de la poésie qui « sert » : courage trahison autant de thèmes qu’il met en valeur dans ses poèmes.
A 27 ans il soutient les républicains espagnols. Il est également militant contre le colonialisme et remet en cause le pouvoir en place. Ecologiste avant l’heure il soutient les mouvements anti-nucléaires et pense que l’homme détruit la nature.
En 1946 il publiera Les feuillets d’Hypnos qui est sans doute la partie de son œuvre la plus connue. Sa poésie est très autobiographique. Il va finir par s’éloigner des parisiens et du surréalisme de Breton.
Thèmes récurrents : La communion de la Nature, la nostalgie de l’enfance, la condamnation de la violence, l’illusion du progrès, liberté de culte, spirituelle, d’opinons, de pensées et politiques, de l’individu.
René-Guy Cadou
(1920-1961) Il meurt à 31 ans de maladie. Il était instituteur. On retrouve beaucoup dans sa poésie son amour pour la nature, la poésie, le surréalisme et surtout Hélène sa femme. Il se marie avec elle en 1946. Elle est une de ses sources d’inspiration et sa muse. Il se réclame d’Apollinaire pour créer à son tour un « surromantisme » dont la valeur réside dans le contact poignant du poète avec sa destinée. Il rêve d’un paradis d’innocence où l’Homme serait réconcilié avec le monde. Il fait souvent surgir le merveilleux dans le quotidien en donnant aux objets une vie. Selon lui, tout poème n’a un sens que lorsqu’il est lu par un lecteur qui fait vivre le poème en entrant dans son monde. « La poésie à besoin de chlorophylle […] je parle de la fraîcheur comme d’un jardin perdu et je pense aux arbres, aux femmes, aux chevaux qui piaffent de volupté sans se soucier du style et de l’Homme. »
René Magritte
(1898-1967)Magritte es un peintre atypique à la fois dans la manière de vivre pour la condition d’artiste et surréaliste. Il était très anticonformiste dans sa manière de représenter les choses.
Il fut traumatisé enfant par le suicide de la mère retrouvée flottant dans un fleuve, la chemise de nuit relevée sur le visage. Ils vivaient en Belgique où il vint finir sa vie. Déjà il était e chef d’une bande d’amis vagabondant dans les rues.
Sa femme, Georgette était pour lui non seulement son unique amour mais également une confidente, une amie, une amante et pardessus tout sa muse et sa source d’inspiration. Elle ne donnait jamais.
Il ne s’est pas intégré au milieu parisien car il vivait au Perreux sur Marne à cause de la stigmatisation de l’image du peintre, il refusait les ateliers et ne voulait pas non plus être trop proche du mouvement et de la coupe de Breton qui réclamait alors une grande dévotion. De plus, son couple sable ne correspondait pas aux mœurs des autres surréalistes, ils avaient l’air en effet de parfaits bourgeois conformistes. Là-bas dans sa maison, il peignit plus de 300 tableaux en un an. son avis sur le travail de son mari.
Sa maison était à la fois son refuge du monde réel et à la fois le lieu de réunion pour lui et ses nombreux
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