Les Sources De Finalement
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L’investissement de capacité (ou d’extension)
Il a pour objectif d’accroître le volume de capital fixe. Il correspond à l’achat d’équipements supplémentaires dont la technologie n’a pas évolué.
Les investissements de capacité sont destinés à répondre à une hausse de la demande.
L’investissement de productivité (ou de rationalisation)
Il correspond à l’achat de biens de production permettant de réaliser des gains de productivité (exemple : achat de machines plus performantes).
L’objectif poursuivi est d’économiser l’usage des facteurs de production (en économisant notamment de la main-d’œuvre) afin de réduire les coûts de production.
B Le financement des investissements
Les sources de financement
Certains agents économiques ont des capacités de financement, c’est-à-dire qu’ils ont une épargne disponible qu’ils n’utilisent pas pour investir. Ces ressources sont, le plus souvent, mises à la disposition des agents économiques ayant un besoin de financement. Les entreprises ont généralement des besoins de financement.
Epargne : pour les ménages, l’épargne est la partie de leur revenu qu’ils ne dépensent pas en consommation, et qu’ils vont en général placer pour en retirer des revenus.
Pour les entreprises, l’épargne brute est la partie des bénéfices après impôts qui n’est pas distribuée aux actionnaires.
L’autofinancement
Autofinancement : financement des investissements par les ressources internes de l’entreprise, c’est-à-dire par le bénéfice non distribué (l’épargne brute). On parle de financement interne.
Le financement externe indirect
Il s’agit du financement par crédits bancaires. On parle de financement indirect car les institutions financières jouent le rôle d’intermédiaire entre les prêteurs et les emprunteurs.
Le financement externe direct
C’est le financement par émission de titres (actions, obligations) sur le marché financier. On parle de financement direct car l’emprunteur et le prêteur sont en relation directe sur le marché financier.
Financement externe : moyens financiers que l’entreprise trouve à l’extérieur soit en empruntant, soit en augmentant son capital, par exemple par l’émission d’actions nouvelles pour une Société Anonyme.
Les changements dans les modes de financement de l’investissement
Depuis les années 1980, les pays développés à économie de marché sont progressivement passés d’une économie d’endettement (où le financement indirect, par crédit bancaire, prédominait) à une économie de marchés financiers caractérisée par l’appel des entreprises (les plus importantes en taille) à l’épargne par émission de titres et principalement actions et obligations (financement direct). On parle de désintermédiation financière ou bancaire, de titrisation.
C La stimulation de la croissance
1) Le multiplicateur keynésien
a) La thèse de Keynes
Keynes a montré que l’accroissement de l’investissement entraînait un accroissement plus que proportionnel du revenu national.
b) Son explication
Investir, c’est acquérir des biens de production (machines, bâtiments…). Si l’investissement augmente, il faut produire plus de biens de production pour répondre à la demande des entreprises qui investissent. Les revenus des fabricants de biens de production vont donc augmenter. La partie de ces revenus qui ne va pas être épargnée va être consommée. Cette demande de consommation se traduira à son tour par un supplément de production. Ce supplément de production engendrera une distribution de revenus supplémentaires. Lorsqu’ils ne se transformeront pas en épargne, ces revenus se transformeront à leur tour en consommation. Un cercle vertueux s’instaure.
L’investissement favorise donc la croissance en augmentant la demande.
2) Le rôle des investissements de capacité et de productivité
a) Le rôle de l’investissement de capacité
L’investissement de capacité permet aux entreprises d’accroître leur capacité de production donc d’augmenter la production. L’investissement de capacité agit directement sur l’offre.
b) Le rôle de l’investissement de productivité
Les gains de productivité réalisés grâce à l’achat de biens de production plus performants entraînent une baisse des coûts de production unitaires. Cela peut permettre aux entreprises de baisser les prix et donc d’augmenter la demande des consommateurs.
3) Le rôle des investissements publics
L’Etat, à travers ses investissements, peut favoriser la croissance économique.
Les investissements publics dans les infrastructures (routes, ponts…) permettent de baisser les coûts de transport de certaines entreprises. Grâce aux frais économisés, ces entreprises peuvent baisser les prix des biens et services qu’elles proposent et donc augmenter la demande des consommateurs.
Les investissements publics dans la recherche-développement ou encore dans la formation, peuvent stimuler les innovations, la productivité et donc la croissance.
II La décision d’investir
A La nécessité de rentabilité économique
1) La mesure de la rentabilité
La rentabilité se mesure en calculant le taux de rentabilité.
Taux de rentabilité : rapport entre un revenu et le capital engagé pour obtenir ce revenu. Pour une entreprise, on calcule le taux de rentabilité en comparant l’EBE (qui mesure approximativement les profits) au capital engagé (c’est-à-dire, schématiquement, les capitaux engagés pour financer l’activité productive).
Taux de rentabilité économique = (EBE / K) x 100
Oralement : en utilisant les agrégats de la comptabilité nationale, on prend l’excédent brut d’exploitation (EBE) pour mesurer les profits et le capital fixe (K) pour mesurer le stock de capital nécessaire.
2) De quoi dépend la rentabilité ?
a) De la valeur du capital
A partir de la formule précédente, il est facile de voir que le taux de rentabilité dépend d’abord de la valeur du capital, c’est-à-dire du coût des biens de production achetés lors de l’investissement. Plus ils seront grands, plus il sera difficile d’obtenir une rentabilité satisfaisante.
b) De la valeur de l’EBE
Ensuite, la rentabilité dépend de la valeur de l’EBE. Or, celui-ci est le montant qui reste à l’entreprise une fois qu’elle a payé les salaires et les charges sociales (EBE = valeur ajoutée – salaires et charges sociales).
La rentabilité dépend donc d’abord de la valeur ajoutée (différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires qu’a exigées cette production). Plus la valeur ajoutée est forte, plus l’EBE est potentiellement grand. Un faible coût des consommations intermédiaires (notamment les matières premières et l’énergie) est donc une première condition de rentabilité des investissements.
On voit enfin que le partage de la valeur ajoutée (entre profits et salaires) risque d’influer sur l’investissement : si la part des profits dans la valeur ajoutée s’accroît, on peut penser que cela sera favorable aux investissements qui pourront être financés plus facilement. Cependant, il ne faut pas oublier que les salaires vont permettre la consommation. Si la part de la valeur ajoutée consacrée aux salaires diminue, on peut penser qu’il y aura des effets négatifs sur la demande. Or, la demande est aussi un déterminant de l’investissement. On le voit, un partage de la valeur ajoutée préservant à la fois la demande et les profits est difficile à trouver.
B Le rôle de la demande
Doc. 6 et doc. 7 p. 56.
1) La demande anticipée
a) Définition
Demande anticipée : demande adressée aux entreprises telle qu’elle est prévue par les entrepreneurs. La demande anticipée est ce que Keynes appelle la demande effective. Elle est composée de la demande anticipée de biens (et de services) de consommation et de biens d’investissement par les entrepreneurs et détermine la production mise en œuvre.
b) La demande anticipée en pratique
Si
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