Les colchiques d' Apollinaire
Chronologie : Les colchiques d' Apollinaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar kiritah • 20 Avril 2022 • Chronologie • 989 Mots (4 Pages) • 545 Vues
Texte 11 Les Colchiques
le titre : « Les colchiques ».
fleurs, automne (pas la saison des fleurs) = Paradoxe ?
Strophe 1 : (7 v. aux rimes régulières sauf 2eme v. (mit en valeur)
Vers 1 : « Le pré est vénéneux mais joli en automne » :
assonance en |é|+
assonance trouble, correspondant à un danger latent.
contradiction de vénéneux et joli («mais» + 1er place à adj. dévalorisant)
idée de paradoxe et aspect négatif (toxicité semble l’emporter sur la beauté)
Pas de ponctuation
Vers 2 : « Les vaches y paissant » :
tableau bucolique et tranquille = poète aimer la nature et les animaux
ce pré menace le troupeau ?
Vers 3 : « Lentement s’empoisonnent » :
sons |en|(lourds et profonds) confirment le poison
rimes croisées (« automne » / « empoisonnent »)
rimes orales (lourdes et profondes)
Vers 4 : « Le colchique couleur de cerne et de lilas » :
la fleur vénéneuse (« cerne », « lilas) = couleur mauve
la beauté qui peut être dangereuse
« cerne » = L’ombre d’une femme ?
Vers 5 : « Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là » :
adressé à une femme (dangereuse aux yeux cernés)
Vers 6 : « Violâtres comme leur cerne et comme cet automne » :
les yeux = « violâtres » (adj. qui qualifie la saison)
pressentiment mélancolie et un malheur
Vers 7 : « Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne. »
métaphore filée qui montre l’objet du poème
l’amour qu’il éprouve pour cette femme = un lent poison
reprend le 3eme v. au sing. : « lentement s’empoisonne »
2eme strophe (cinq vers) :
« Les enfants de l’école viennent avec fracas » :
apparition d’écoliers = trouble le calme idyllique et anime le tableau
« Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica » :
vestes de grosse toile + stridence de l’harmonica = contraste avec la paix mélancolique
rimes en |a|(son fort, bruyant) comme enfants heureux de sortir de classe
« Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères » :
les colchiques sont maternelles pour ces écoliers
dangereuses que pour un adulte amoureux ?
« Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières » :
toutes les colchiques se ressemblent, elles forment une famille comme les femmes
les rimes suivies témoignent de la continuité
« Qui battent comme les fleurs battent au vent dément » :
le temps change, le vent se lève, les fleurs s’agitent come les paupières.
Le calme est définitivement rompu
annonce un malheur proche « vent dément » qui s’oppose à l’adverbe « lentement »
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