Les confessions du comte de ***
Dissertation : Les confessions du comte de ***. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar keeyk • 23 Novembre 2015 • Dissertation • 377 Mots (2 Pages) • 848 Vues
Il y a plusieurs genres de littérature qui existent et qui se crée à tous les jours. LES CONFESSIONS DU COMTE DE *** est certainement l'œuvre la plus connue de Charles Duclos de la littérature libertine du 18e siècle. Les confessions, sont prises en charge par un auteur-narrateur dont les conquêtes se succèdent. Celui-ci élabore une série de portraits féminins classés selon leur origine (La Française, l'Espagnole, l'Italienne, l'Anglaise), leur milieu (la bourgeoise, l'intendante, l'aristocrate) ou leur complexion (la galante, la coquette, la facile, la libertine, la capricieuse). Associant le libertinage et le moralisme, le comte entreprend de raconter son histoire afin d'essayer de préserver son destinataire que lui-même a commise. Ainsi, Duclos présente une inégalité entre les hommes et les femmes dans son roman, car il propose des personnages féminins dont le destin repose entre les mains des hommes et l'adultère chez les femmes sont passibles de mort.
Il propose des personnages féminins dont le destin repose entre les mains des hommes. L'aventure du comte avec Dona Antonia, après la mort de son mari, en illustre bien ce fait suivant cet incident et tout ce qui survient par la suite : " La douleur que cette nouvelle lui causa (m'a) (…) l'a (me) déterminèrent à prier son (mon) frère de lui (me) donner les moyens de vivre et de mourir ignorée (…)" (p.49). Étant située dans la haute sphère de la société, considéré comme vrai noblesse, dû à son titre de marquise, à la mort de son mari elle devient sans ressources et doit dépendre de son frère. Ensuite, dans la deuxième partie du roman, Charles Duclos présente une infortunée venant supplier le comte de prendre sa fille afin d'avoir une meilleure vie : " elle me dit (…) qu'elle avait perdu son mari qui la faisait vivre par son travail; qu'elle avait été obligée de vendre ce qui lui était resté pour payer quelques dettes; qu'elle avait une fille qui achevait son malheur" (p.134). Le récit de cette dame permet d'évaluer à quel point il peut être difficile de subvenir à ces propres besoins après la perte d'un homme et que seul un autre homme peut sortir la personne, en détresse, du pétrin. Ainsi, les femmes dépendent des hommes.
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