DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Moliere

Note de Recherches : Moliere. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 12

mariages pourraient rendre ses enfants vraiment malheureux. Il est un mauvais père car il manque de compassion pour ses enfants. Il est aussi égoïste.

• Quand E n’accepte pas sa proposition, H ne sait pas comment répondre ou comment parler à sa fille, et répète seulement les structures qu’elle utilise, sans écouter sa fille et sans essayer de la comprendre. H est si isolé qu’il ne peut pas même avoir une conversation naturelle avec sa fille.

• H n’écoute pas le raisonnement poli de V en ce qui concerne le mariage de E, et ne peut que répéter “sans dot!” Pour lui le mariage de ses enfants c’est du commerce et il ne pense qu’à comment il pourrait en tirer un bénéfice financier. Il n’est pas du tout raisonnable et est obsédé par l’argent.

• H part quand un chien aboie et il croit que quelqu’un essaie de le dérober. H est paranoïde.

• H ne reconnaît pas la duplicité et la flatterie de V: “voilà parlé comme un oracle!”. H est aveugle, en ce qui concerne le caractère des autres, vain et arrogant.

Acte II

• H est prêt à prêter de l’argent à des taux d’intérêt excessifs et sous des conditions ridicules. H est malhonnête et avare.

• H apprend que c’est C qui veut emprunter de lui, mais leur dispute est superficielle, puisque H ne demande jamais pourquoi C a besoin de l’argent et n’offre pas de l’aide. Le rapport entre père et fils empire et H ne s’en inquiète point: “ôte-toi de mes yeux, coquin!” et H n’a aucune honte d’être un prêteur si malhonnête: “qui est le plus criminel… ou celui qui achète un argent don’t il a besoin, ou bien celui qui vole un argent don’t il n’a qui faire?”.

• La Flèche décrit H: “le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré”. H est seul et isolé et personne ne le respecte.

• Frosine flatte H aisément jusqu’à un degré évidemment ridicule, mais H ne comprend pas ce manque de sincérité: “par ma foi, je disais cent ans, mais vous passerez les six-vingts”. H est vain et, dans cette scène, assez stupide. Ceci a un effet comique, mais cette comédie ne masque guère le caractère malade et tragique de H.

• H n’accepte pas le rente virtuel de douze mille livres proposé par Frosine, grâce aux goûts simples de Mariane: “il faut bien que je touche quelque chose”. Il faut que H ait un rapport physique avec son argent, ce qui montre de nouveau son obsession.

• H ne veut pas aider Frosine, malgré tout ce qu’elle vient de faire pour lui. H est égoïste.

Acte III

• H est strict et presque cruel envers ses domestiques: “…qu’il se casse quelque chose… je le rabattrai sur vos gages” Bien que l’extrémité de son avarice puisse le rendre comique aux yeux des spectateurs, il est évident que H est un maître dur, qui manque de compassion, à cause de son obsession.

• H ne veut presque rien dépenser sur le repas: “Quand il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix”. Ceci peut aussi avoir un effet comique, mais quant à son caractère H est non seulement un mauvais hôte, qui ne fait aucun effort pour plaire à ses invités, mais aussi un mauvais père, puisque ce repas sera important et spécial pour sa fille et il devrait être généreux afin de la rendre heureuse. H ne se fait aucun souci des sentiments des autres.

• H n’achète pas de nouvaux vêtements pour ses domestiques et suggère qu’ils doivent essayer de cacher les trous et les taches. Sa vie bourgeoise avec des domestiques et des chevaux est ridicule, car la vérité montre une vie de souffrance et pénurie pour chacun, qui habite chez lui.

• Ses chevaux sont: “des fantômes, des façons de chevaux”. H est aussi cruel envers les animaux, à cause du fait qu’il ne veut rien dépenser. Ceci ne pourrait que provoquer des sentiments de colère parmi les spectateurs.

• H est, selon Maître Jacques: “la risée de tout le monde” et il raconte d’autres exemples de son avarice extrême, y-compris: “on vous surprit une nuit en venant dérober vous-même l’avoine de vos chevaux”. H est ignorant de l’avis des autres, parce que sa perception du monde est tellement bloquée par son obsession et sa maladie psychologique. En plus, il ne s’inquiète pas des opinions du monde et, au lieu de remercier Maître Jacques pour son discours honnête, il lui donne des coups de baton.

• H devient un amoureux ridicule quand il s’approche de Mariane, tout en portant des lunettes, et s’essaie au discours amoureux. Cette scène est comique, ce qui est souligné par les réactions différentes de H et de Mariane et le fait que H ne comprend pas ce que Mariane pense de lui. Sur le plan sérieux, H est vain et arrogant – un vieil homme méchant et égoïste qui convoite une jeune, belle fille.

• H cite le proverbe: “…mais mauvaise herbe croît toujours”, qui se dit pour expliquer la croissance rapide d’un enfant de mauvais caractère. H dit les paroles mais ne comprend pas leur sens et le fait qu’il insulte Mariane, ce qui montre de la bêtise.

• H ne comprend pas aussi le discours à double sens entre C et M, où ils se comprennent parfaitement et décrivent leur amour l’un pour l’autre. H est isolé et n’a aucun rapport avec les autres, y-compris son fils.

• H ne veut pas que C donne son diamant à M au nom de lui, mais, au moins, se rend compte qu’il ne peut pas l’empêcher. Cette scène est aussi comique et les spectateurs ont de l’empathie avec C, qui a, cette fois, le dessus sur son père. Cependant, cette scène aussi révèle l’égoïsme de H.

Acte IV

• H suspecte C d’être amoureux de M, après l’avoir vu baiser sa main. Soudain, H démontre une perception astucieuse et une intelligence rare. On pourrait prétendre que, dans cette scène, cet aspect du caractère de H montre de l’inconsistence, bien que la froideur et la cruauté de H envers son fils soient encore consistentes. Dans les autres actes la bêtise de H et le manque de rapport avec les autres est une source de comédie, mais dans cette scène H manoeuvre son fils jusqu’à un degré impardonnable et la comédie devient plutôt le drame. H n’est plus ridicule - il devient vilain.

• H feint d’avoir renoncé à Mariane pour inciter son fils à lui confier ses véritables sentiments. Le rapport entre H et C empire encore: “Je te renonce pour mon fils” et H est prêt à détruire sa famille pour ses propres désirs égoïstes, ce qui est déplorable.

• H apprend qu’on a volé son argent. D’abord H est ridicule, presque fou: “(Il se prend lui-même le bras) Rends-moi mon argent, coquin!… Ah! c’est moi.” Puis son caractère devient tragique pendant qu’il personnifie son argent et parle de lui comme d’une personne qui vient de mourir: “mon pauvre argent, mon cher ami… sans toi, il m’est impossible de vivre.” Ensuite il devient paranoïde et suspecte tout le monde: “tout me semble mon voleur”. Enfin il est évident que sa vie a moins d’importance pour H que son argent, ce qui est vraiment tragique: “si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après!” (ceci a un effet comique grâce à ses réactions exagérées, mais on ne peut pas nier l’aspect sérieux de sa maladie).

Acte V

• H a “dix mille écus bien comptés”. H était obsédé par son argent et sait exactement combien il en a.

• H soupçonne tout le monde et veut punir tout le monde: “Je veux que vous arrêtiez prisonniers la ville et les faubourgs”. Ceci pourrait être comique, mais il montre aussi la paranoïa de H et le fait qu’il a lâché la réalité. En plus, son isolation du monde est complète.

• H accuse V et un quiproquo s’ensuit, par lequel H parle de son argent et V parle de son amour pour Élise. H n’écoute pas ce que V dit et bien qu’il trouve une personnification de l’argent un peu bizarre: “les beaux yeux de ma cassette!” c’est logique que le quiproquo peut continuer parce que H a personnifié son argent lui-même auparavent.

• H se rend compte que V parle de l’amour et que ce domestique aime sa fille. H le trouve “autre disgrâce!” ce qui pourrait montrer son préjugé.

• H apprend que V a sauvé la vie de sa fille, mais au lieu de le remercier il dit: “il valait bien mieux pour moi qu’il te laissât noyer que de faire ce qu’il a fait.” H dit “pour moi”, comme s’il a de l’honneur ou de la respectabilité, dont il n’en a rien. En plus, il est encore égoïste et ne pense point aux autres. Il est un mauvais père de pouvoir dire une telle chose.

• H aide, en effet, Maître Jacques à accuser V et ne réalise pas le fait clair que M.J. ne sait rien de l’argent volé. Son obsession le rend aveugle à la réalité, et presque fou, bien que cette scène puisse avoir aussi un bon effet comique.

• Après avoir écouté l’histoire merveilleuse de la famille d’Alburcy la réaction de H est incroyable qu’il ne pense qu’à son argent et ne fait aucune remarque sur cette situation unique. H est dur et méchant.

...

Télécharger au format  txt (16.5 Kb)   pdf (136.1 Kb)   docx (12.5 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com