Méthodologie de développement

Le développement

1/ La première partie prolonge l'analyse du sujet entamée dans l'introduction. On y formule une

première définition de la notion qui pose problème (dans notre exemple, la technique), et on pousse

cette définition jusqu'à ses limites. Chacun des arguments des trois sous parties qui composent la

partie doit venir soutenir cette première définition, il s'agit d'arguments que vous devez trouver

vous-mêmes, en vous basant sur des exemples et des références philosophiques, mais pas

seulement.

Chaque sous partie doit être marquée par un retour à la ligne et un alinéa, afin de rendre visible les

différentes arguments et leur enchaînement.

Au terme de la première partie et pour passe à la deuxième, il faut une transition : quand on a

poussé la définition à ses limites, on doit faire apparaître ce qu'on appelle « l'antithèse », c'est à dire

la contradictoire, qu'on avait formulée dès l'introduction. Dans notre exemple de la technique, il

s'agissait de montrer que si l'homme est par essence technique, en même temps, c'est la nature qui

lui a donné l'outil des outils, la main, ce qui nous oblige à repousser la définition de la technique audelà

de son rapport à l'intelligence. Donc, on réengage la réflexion à la lumière de ces faits.

2/ La deuxième partie ne dit pas l'inverse de la première, mais réajuste la première définition à la

lumière de faits contradictoires. C'est dans cette deuxième partie qu'on travaille à préciser la

définition : la première analysait une première définition, la seconde produit des distinctions

conceptuelles (dans notre exemple, entre intelligence et instinct) qui enrichissent le propos.

3/ Une nouvelle transition, qui se réapproprie le travail conceptuel et qui le renvoie à la

problématique, envisage une solution possible et amène à la troisième partie, où on réévalue le sujet

à la lumière de notre travail de distinctions conceptuelles. Dans notre exemple, il ne s'agit plus de

dire que la technique est le propre de l'homme,