Open Data

a Proxima Mobile: « Avec la montée en puissance de l’Internet mobile, les informations publiques, qu’elles soient touristiques, culturelles, géographiques ou environnementales, deviennent l’un des moteurs essentiels des nouveaux services à valeur ajoutée ». Ce qui veut dire, c’est assurer la transparence des institutions et de la collaboration des citoyens au bon développement des Open Data, afin de mettre en avant les données publiques et l’innovation. Au début, juste des GPS développés avec des tracés et des vecteurs pour obtenir un visuel plus avenant. Du traitement de données brutes, on obtient un rendu clair et utilitaire. Au delà de la géographie, l’Open Data se voit développer dans les sites «dédiés» aux députés et/ou sénateurs. Le public accède aux débats de ces derniers, ayant pour effet une meilleure compréhension de l’action parlementaire. Ainsi alimenter d’avantage les débats, preuve que les citoyens sont avide de données. Sites politiques, dès l’ouverture ont fait affluer des milliers d’internautes. Diffuser grâce aux données sur internet. Une politique à ne pas attendre que «tout soit prêt» mais de proposer rapidement et régulièrement des données afin d’enrichir le «catalogue». Prenons «Real Time Congress», application permettant de recevoir les informations du parlement et des débats en temps réel. Les nouvelles applications innovantes sont souvent basées sur les recoupements entre les données locales et le positionnement géographique de l’usager. Mais la géolocalisation est répendue par les smartphones qui permettent d’installer des applications additionnelles (Téléphone mobile avec navigation Web intégrée et gps). Bientôt la majorité des personnes seront connectées à internet via leur téléphone, une opportunité incroyable pour créer de nouveaux services entre les citoyens et les administrateurs. Le développement d’applications d’utilité publique, de structures innovantes, d’un meilleur dialogue avec les citoyens, promouvoir une image dynamique sur le plan technologique. L’explosion de ces applications amènent à nouer des partenariat avec des entreprises et de mettre à disposition les données pour que la communauté en crée elle même. A Boston, des commerces de proximité aux arrêts de bus ont installés des panneaux à LED indiquant l’arrivée des bus en temps réel. Service non disponible en France bien que les ressources technologies sont présentent. Mais les données pour mettre en place ce genre de service ne le sont pas. L’usager attend un bus sous la pluie alors qu’il pourrait l’attendre dans un café et voir sa venue en temps réel.

Lalla Moulati ZANINE - Master 2 : Création Numérique

Les données sont également patrimoine de l’Etat, ils ont donc une valeur à la collectivité bien que les moyens techniques, humains et financiers ne peuvent suivre. C’est l’idée d’ouvrir et de valoriser ces données intérieure pour un extérieur. Faire agir la collectivité à s’engager, des appels à concours au développement d’applications internet devenant une nouvelle consommation de données. En plus d’une valorisation culturelle cela donne lieu à une source économique. Bookzee, un regroupement de géolocalisation recoupant les données des bibliothèques municipales pour trouver la bibliothèque la plus proche qui possède le livre que l’on recherche. Ce genre de données ouvertes donne une transparence à la collectivité, générant une confiance du service et d’une participation de ses derniers plus accrue tel une coproduction. D’ailleurs, des sondages effectués sur des villes avec données ouvertes sont trois fois plus satisfaites de leur collectivités. L’Open Data est avant tout une occasion d’organiser le traitement, l’archivage et la diffusion de données en interne. S’il n’y a pas d’harmonisation interne ni de politique de mutualisation des échanges, alors oui cela peut-être plus compliqué. La valorisation se fait en deux temps : Le producteur a une meilleure visibilité et efficacité de traitement de ses données. Cette transparence évite les pertes de temps et la redondance. Les communautés d’utilisateurs (entreprises, citoyens...) « digèrent » et valorisent ces données, en animant des événements pour des retours d’expérience. Leur valeurs sont infinies, dont la limite est l’imagination des développeurs et des chef de projets. On le voit déjà avec la réalité augmentée sur les informations de transport. Toute la difficulté est de faire vivre les communautés, donner de l’intérêt et de maximiser les échanges pour une bonne pratique entre elles ! De meilleures idées plus rapidement, qui par la transparence apporte plus de confiance. La participation d’un tiers augmente l’information et la compréhension qui découle d’une implication et à une collaboration afin d’améliorer les échanges. En libérant des données géolocalisées, les collectivités permettent à leur communauté de s’en emparer pour créer de nouvelles informations à de nouveaux usages. En 2007, le groupe de travail «Open Government Data» définissait les 8 principes d’accessibilité des données; - Complètes; ou toutes les données sont misent à dispositon ( à l’exception de celles qui sont sujettes à des limitations concernant la vie privée et la sécurité). - Primaires; le plus brutes possible. - Opportunes; elles sont misent à disposition aussi rapidement que nécessaire. - Accessibles; à un plus grand nombre d’utilisateurs, aussi divers qu’ils puissent être. - Exploitables; les données doivent être exploitables par ordinateur et lisibles par des machines tout en étant structurées pour un traitement automatisé. - Non-discriminatoire; accessible à quiconque. - Non-propriétaire; aucune constitution ne dispose d’un contrôle exclusif. - Et enfin, libre de droits; elles ne sont pas soumises au droit d’auteur. L’Open Data favorise l’émergence de nouveaux modes de visualisations car les données sont rendues plus accessible et ce, pour plus de monde. Des méthodes traditionnelles de représentation y sont appliquées, mais aussi de nouvelles solutions de réflexions et d’échanges inter-domaines. Il ne s’agit pas de faire de l’ouverture de données pour le dire mais aussi de favoriser la naissance d’outils nouveaux et l’efficacité de traitement de ces données. Les données ouvrables, pourraient profiter d’applications pour les collectivités, en temps réel les citoyens, jouiraient d’applications développées gratuitement avec une mise en valeur de leur territoire. Cela dit une règle à toute exception, il se trouve qu’il y a des données non-ouvrables concernant les questions de sécurité de l’état, de la vie privée (casier judiciaire) ou de droit (information qui pourrait porter préjudice à un tiers). Parlons de l’»Asthmapolis», projet de santé basé sur le partage de données. Les asthmatiques peuvent se procurer des inhalateurs dotés de GPS. Dès qu’ils s’activent, le GPS envoie un signal de positionnement, les données sont alors collectées sur une plate forme internet qui recense les zones à risques et les sources potentiellement allergisantes en les recoupant avec les données locales. Ces applications développées localement, sont de plus en plus présentent comme à Paris (dataparis.fr) ou ce même système d’avertissement aux asmathiques à prit forme en recensant les types d’arbres Une transformation entre la ville, ses gouvernants et ses citoyens

Lalla Moulati ZANINE - Master 2 : Création Numérique

Socialement, cela produit des nouveaux services, un développement économique, des débats public, des connaissances et analyse. L’Open Data est donc un pilier essentiel pour l’innovation et une aide au développement économique. Bien qu’il y ai un risque de non-retour sur investissement, pourtant Washington DC avec «Office Of the Chief Technology Officer» c’est vue investir 50 000 dollars avec un retour de bénéfices de 2 Millions de dollars. En moyenne le retour sur investissement sur fait sur 4 mois. Mais le questionnement se dirige sur : Quelles données ouvrir ? Lesquelles sont potentiellement sensibles ? Comment seront-t-elles utilisées ? Bien qu’elle favorise la dynamique de la collectivité locale, l’Open Data, élément transparent et de la transformation de la société. Permet aux gens d’accéder à des intelligences de données, de jouer librement avec elles. Volontairement une action de transformation radicale du monde. Grande rencontre dont la conséquence économique des industries en devenir atteindront dix milliards d’euro. De telles retombées ne sont pas négligeables. Ce que l’on peut comprendre également, c’est l’intérêt à la réutilisation de données pour de nouveaux modèles économiques. Ce que les starts ups ont rapidement cernées. Les grandes entreprises quand à elles, ont une réutilisation à la gérance de leur business afin de mieux prévoir ce qu’elles devront faire pour une meilleure évolution.