Oral / L’URSS de Staline
Commentaire d'oeuvre : Oral / L’URSS de Staline. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar shaily17 • 30 Décembre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 555 Mots (3 Pages) • 662 Vues
L’URSS de Staline
- Un régime totalitaire
Totalitarisme
Régime dictatorial cumulant :
- un chef unique qui met en place un culte de la personnalité
- un parti politique unique
- une propagande permettant un embrigadement de la population
- une surveillance politique de la population par une police politique (NKVD en URSS)
- un contrôle total sur l’économie
L’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) de Staline est un régime totalitaire. Le parti communiste (PCUS, parti communiste de l’union soviétique) est seul autorisé (de 1925 à 1990). Il contrôle tout – la politique, l’économie, la société. La population est conditionnée par une propagande incessante, et embrigadée dans de multiples organisations dépendantes du Parti (pionniers soviétiques fondé en mai 1922 pour les enfants de 9 à 14 ans[1] ; Komsomol – mouvements de jeunesse pour les 15, 28 ans- …). Une police politique (Guépéou de 1922 à 1934, puis NKVD, « commissariat du peuple aux affaires intérieures » de 1934 à 1946) pourchasse les opposants, qui sont liquidés ou condamnés aux travaux forcés dans les goulags[2]. Toutes les religions sont persécutées (« Plus de Dieu en 1937 ! », plan quinquennal mis en place en 1932 ). Staline, surnommé le « petit père des peuples » fait l’objet d’un véritable culte de la personnalité. On estime à plus de 20 millions les victimes de la période stalinienne.
- Devenir une grande puissance économique
Pour rattraper son retard économique, l’URSS adopte en 1928 son premier plan quinquennal, qui privilégie l’industrie lourde et les communications au détriment de l’agriculture et des industries de consommation. Ses objectifs sont particulièrement ambitieux, mais il est réalisé en seulement quatre ans. La pays se transforme en gigantesque bagne collectif : allongement de la journée de travail, adoption de la semaine continue, émulation stakhanoviste (dépassement des objectifs, pour imiter Stakhanov[3], mineur de choc). En 1940, l’URSS est devenue la troisième puissance industrielle mondiale. L’agriculture est collectivisée, les paysans travaillent désormais de grandes exploitations, les kolkhozes[4]. Ceux qui s’opposent à la mise en commun de leurs terres, de leur matériel, de leur cheptel, sont sévèrement réprimés.
- De l’isolement diplomatique à l’alliance hitlérienne
L’URSS est au départ totalement isolée sur le plan diplomatique, les démocraties occidentales cherchant à établir autour d’elle un cordon sanitaire pour éviter la contagion révolutionnaire. Dans les années 1930, inquiète de la multiplication des régimes anticommunistes (Allemagne, Italie…), elle tente de se rapprocher des démocraties, et accepte en 1934 d’entrer dans la Société des Nations. La passivité de la France et de la Grande-Bretagne face à la politique internationale d’Hitler (Anschluss[5], conférence de Munich[6]) persuade Staline qu’il ne peut attendre d’elles aucune aide en cas de guerre contre l’Allemagne, et le pousse à signer en août 1939 le Pacte germano-soviétique[7]. Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l’une des parties et les puissances occidentales, il contenait un protocole secret, qui répartissait entre l’Allemagne et l’URSS un certain nombre de territoires à se partager : la Pologne, les pays baltes, la Finlande. Alors que l’Europe s’apprête à plonger dans la guerre, les partis communistes occidentaux sont désormais, non sans déchirements parfois, les agents de cette Alliance.
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