Otto Dix Der Krieg
Recherche de Documents : Otto Dix Der Krieg. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresptyque, peint sur bois, est exécuté dans leur style, avec une minutie réaliste extrême. Alors que les dessins préparatoires décident seulement des silhouettes et de la construction, la peinture cultive l'illusionnisme jusqu'au morbide insupportable des chairs putréfiées, des vers et de la gangrène.L'espace est saturé de corps, de débris, de formes déchirées. Il est traversé de verticales hérissées. Jusqu'au cieux qui inquiètent : des nuées, des tourbillons rougeatres y circulent, souvenirs de la bataille d'Alexandre d'Altforder et signes de catastrophes qui étend son empire à la nature entière. Ce triptyque est un constat d’un saisissant et violent réalisme sur les ravages de la guerre (et notamment d’une guerre désormais mécanisée, planifiée, qui organise la tuerie en masse), mais aussi la vision désenchantée, désabusée et révoltée à la fois, d’un peintre confronté aux pires horreurs humaines, et qui choisit pourtant de témoigner plutôt que de se taire.
Les jambes d'un mort sont constellées de pustules ou de blessures purulentes, comme les membres du Christ dans le retable d'Isenheim.
Analyses personnelles
Il y a beaucoup de rouge et de marron. Pour moi, le rouge représente le sang des soldats morts à la guerre pour leur patrie et leurs familles aussi bien que le carnage inutile que représente le guerre. Le marron représente la terre sans nature des tranchées et champs de bataille qui sont la preuve matérielle des ravages de la guerre. Je regarde le tableau du volet gauche du tryptique vers le volet droit puis j'observe la prédelle. Pour moi, les soldat vont vers le tableau central, le squelette pointe le volet de droite et l'homme semble trainer un homme vers la prédelle ou les morts reposent pour l'éternité. Pour moi ce tableau est une manière de dire que les soldats ne font que courir à une mort certaine et inévitable sauf quelques élus. L'ordre dans lequel je vois ce tableau me rappelle le cycle de la vie du fait des soldats qui partent au front et qui finissent morts donc on envoie d'autres soldats qui vont à la guerre et finissent mort etc. Le champs de bataille du panneau central montre un scène apocalyptique. Les morts s'entassent, tellement nombreux qu'ils sont indénombrables. On peut apercevoir des reste de campement dans les décombres, les jambes malades d'un mort nous rappelle les mauvaises conditions aussi bien pour les vivants que pour les morts et à quel point la vie humaine perd sa valeur une fois que l'on est à la guerre. Le volet droit nous montre un homme ramenant un soldat blessé ou mort. Quand je regarde ce volet je ressens une grande compassion pour cet homme qui fait surement un grand effort pour ce soldat, peut-être un ami ou un membre de sa famille.
Il y a des dizaines de villes ravagées, du sang, des morts, on voit les soldats qui vont au front, un drapeau et des cadavres. Cela forme un cycle; la roulette à gauche représente ce cycle : Les soldats partent à la guerre, en arrivant sur place, ils se font tuer (mitraillettes, gaz, obus). Tout est ravagé, ils doivent se protéger avec des masques, les maisons et les villes sont ravagées, même le drapeau, tout est en feu. Les soldats gisent en tas. Le soir, les infirmiers essayent de venir au front pour aller chercher les morts, ils sont habillés en blanc.
Puis on enterre leurs corps mutilés sous terre. Otto Dix à voulu montrer à travers cette peinture la monstruosité, la mort, la peur et la maladie à la guerre.
Cette œuvre se compose de quatre parties. Sur celle de gauche, on voit des soldats partant en guerre. Ils sont armés et portent de gros sacs sur leurs dos. Au premier plan, il y a une roue détachée d'un véhicule. Sur le panneau central, on voit un soldat vivant au milieu des cadavres de ses camarades. En arrière-plan, il y a un village. Sur le panneau de droite, on voit 2 personnages. Au
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