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Partie d'un commentaire de francais sur les Rougons Macquart

Commentaire de texte : Partie d'un commentaire de francais sur les Rougons Macquart. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  28 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  641 Mots (3 Pages)  •  1 190 Vues

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III- Un « faux héros », héros disqualifié

                    En premier lieu nous allons évoquer le personnage de Pierre Rougon qui, dans le texte étudié, est un « faux héros », quelqu’un de vaniteux et de trouillard sans omettre le fait qu’il est dépourvu de toutes qualités héroïques, mais tente pour autant, de se faire passer pour une personne courageuse. Pierre Rougon est aussi passif envers les évènements qui se passe dans la ville de Plassans qu’au contraire il ne l’est pour en tirer profit. De plus, ce personnage fait preuve d’audace désamorcée en feignant du courage alors qu’une absence de danger est réelle durant ce texte.

En effet, le fait que Pierre Rougon est un poltron se révèle être avéré, comme nous pouvons le voir dans l’expression ligne 1 « osa enfin sortir de chez sa mère ». Pierre préfère aller se cacher chez sa maternelle plutôt que de faire face aux évènements qui se déroule à Plassans ainsi qu’aux insurgés. Le comportement de Rougon, lors de ce passage du texte, est semblable à celui d’un enfant étant effrayé de quelque chose. Nous pouvons alors décréter que notre personnage doit sûrement éprouver de la peur, les jambes lui sont coupés devant la perspective de devoir affronter les ennemies ; les insurgés ainsi que le nouvel empire, ce qui révèle la lâcheté de laquelle peut faire preuve Pierre Rougon.

Dans ce texte, beaucoup d’ironie est placée par le narrateur pour traduire la personnalité de Pierre Rougon, décrite précédemment. Premièrement, nous pouvons mentionner des lignes 7 à 9, l’ironie avec ces deux citations : « Rougon, prenant confiance, s’engagea dans la rue de Nice » et « Il surveillait de loin les coins des ruelles ; il frissonnait, à chaque creux de porte, croyant toujours voir une bande d’insurgés lui sauter aux épaules. ». L’utilisation des expressions « prenant confiance » et « frissonnait à chaque creux de porte » en un lapse de temps, créé une antithèse. C’est-à-dire que l’opposition de sens de ces deux idées produit un effet ironique ; Rougon prend confiance en lui car il ne voit aucun danger à l’horizon, mais pour autant, reste effrayé à l’idée de croiser ses ennemies. Nous pouvons discerner pars là la vanité de laquelle fait preuve Rougon face à l’absence de ses craintes. Il se sent supérieur pendant un très court instant pour ensuite redevenir le petit enfant qui court se cacher chez sa mère lorsqu’un bruit inconnue se fait entendre. Nous qualifions alors notre personnage de « faux héros » car, en sortant de chez sa mère, il ne fait preuve d’aucune audace ni d’aucun courage car il reste terrorisé et prêt à s’enfuir à la moindre attaque. Pour continuer dans ce registre, nous pouvons à cela ajouter la citation suivante : « Il poussa un gros soupir de soulagement et de triomphe » qui évoque que du fait qu’aucun danger ne soit présent, Pierre éprouve alors l’impression d’avoir battu quelqu’un, ou surement les insurgés, et se sent donc tout puissant et peut être, au-dessus des autres. Son alter ego prend le dessus.

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