Place De L'Homme Dans L'Evolution

d'un plus grand nombre d'inovations génétique c'est-à-dire de caractères dérivés traduit une plus grande et proche parenté.

Comparer les molécules homologues

Chez les différentes espèces, des gènes ou proteines sont homologues si les ressemblances de séquences ne peuvent être dues au hasard. Ces ressemblances s'expliquent si ces gènes sont légués par un ancêtre commun. Les êtres vivants sont alors plus proche parent s'ils ont le moins de différences moléculaires, la matrice des taxons permet de le vérifier.

Bilan:

Deux groupes ont une parenté d'autant plus grande qu'ils partagent un plus grand nombre de caractères dérivés, ou que leurs molécules homologues ont le plus petit nombre de différences de séquence.

Les caractères de l'ancêtre commun à l'Homme et au Chimpanzé.

La détermination des caractères de cet ancêtre s'appuie sur les observations des caractères anatomiques du squelette et du crâne, qui ont pu être fossilisés chez les premiers hominidés Australopithèques. Mais plus encore, c'est par les observations qui ne sont réalisables que sur les espèces actuelles Homme et Chimpanzé, que l'on a pu préciser les caractères anatomiques, comportementaux et mentaux de notre ancêtres.

Reconstitution de la locomotion du dernier ancêtre commun

Notre ancêtre vivait en Afrique de l'Est, dans un milieu arboricole évoluant vers une misaïque de forêts et de savanes. Si on fait la synthèse des observations entre l'Homme, le Chimpanzé et un Australopithèque comme Lucy, le dernier ancêtre commun a toutes les chances d'incorporer la bipédie dans ses modes de déplacement tout en gardant une bonne aptitude à la suspension. La taille de cet ancêtre commun est de 1m30 à 40kg, en accord avec le squelettes fossiles des premiers Australopithèques.

Le crâne du dernier ancêtre commun

Notre ancêtre possède un crâne avec une face développée et une capacité cérébrale de 300 à 400cm3. Les restes fossiles laissent penser que cet ancêtre possède des mâchoires et une dentition robuste adaptées à un régime omnivore.

Le comportement du dernier ancêtre commun

On n'a pas trouvé d'outils associés à des restes d'Australopithèques. Mais l'observation du comportement des grands singes, dont certains manient des outils et transmettent des cultures, laisse penser que l'usage occasionnel d'outils et la transmission de savoir-faire font partie des stratégies de survie de notre ancêtre. L'observation du comportement des grands singes suggère que cet ancêtre commun vit en communauté, unie par les liens sociaux et de parenté. Les jeunes reçoivent non seulement des soins mais aussi une éducation.

Bilan:

Notre ancêtre commun n'est ni un Chimpanzé, ni un Homme. Mais les différents caractères anatomiques et comportementaux que nous partageons avec le Chimpanzé ont permis de définir une ébauche de portrait.

Question:

La classification phylogénétique des Primates séparer la lignée humaine de la lignée des grands singes en se basant sur l'existence de caractères dérivés exclusifs à chaque ligne. Exposez les caractères anatomiques propres à la lignée humaine qui permettent de classer une squelette fossile dans cette lignée et non dans celles des grands singes.

Coup de pouce:

Se limiter aux caractères anatomiques. Dans la réponse, prévoyez de montrer pourquoi certaines caractèristiques sont propres à la lignée humaine. Ensuite, exposez le détail des caractéristiques anatomiques de la lignée.

Rédaction:

Les caractères anatomiques propres à la lignée humaine

Introduction:

Lorsqu'on trouve un nouveau squelette fossile de primate dont l'anatomie rappelle celle de l'Homme ou des grands singes, on cherche à savoir s'il se place dans la lignée humaine ou en dehors. Pour cela, on compare ses caractères aux caractères anatomiques propres à la lignée humaine.

L'individualisation de la lignée humaine

Le dernier ancêtre commun de l'Homme et d'un grand singe est l'ancêtre commun à l'Homme et au Chimpanzé. A partir de cet ancêtre commun, deux lignées sont apparues, l'une menant au Chimpanzé et au Bonobo, l'autre menant à l'Homme; appelée lignée humaine et dont les représentants sont les Homininés. Dans chacune de ces lignées sont apparues des inovations génétiques et anatomiques propres à chaque lignée, car si elles étaient présentes dans les deux lignées, on en déduirait qu'elles sont apparues chez l'ancêtre commun. Les principales innovations anatomiques, ou apparisations de caractères dérivés anatomiques, propres à la lignée humaine, sont la bipédie et les modification crâniennes.

Le détail des caractères anatomiques propres à la lignée humaine

La bipédie est apparue en premier car les Australopithèques le possèdent alors qu'ils ont un crâne voisin en forme et en volume à celui d'un grand singe. Elle se traduit par des adaptations anatomiques comme des fémurs convergents, un bassin développé verticalement, une colonne vertébrale avec 4 courbures, les pouces non opposables, des genoux en extensions, une voute plantaire plus marquée.

Le crâne a subi plusieurs modifications dans la lignée humaine. Le volume crânien a triplé, des plus anciens Homoninés à l'Homme, il est aujourd'hui de 1400cm3. La face est réduite, par apparition du menton et du front plus haut, le trou ocipital se trouve au milieu du crâne. Enfin, les modifications anatomiques ayant rendu possible le langage articulé peuvent parfois être retrouvées dans les petits os du cou. On considère que tout fossile présentant au moins un de ces caractères dérivés appartient à la lignée humaine.

Conclusion:

L'existence et le recensement des caractères dérivés anatomiques propres à la lignée humaine permettent de tester leur présence dans un squelette fossile candidat à l'appartenance à cette lignée. Selon la nature des os trouvés (crâne, bassin...), tel ou tel critère sera utilisé.

Question:

Exposez: l'ensemble des caractères premettant de définir le genre Homo; et vos connaissence sur l'émergence de ce genre

Coup de pouce:

Définissez le genre Homo et le mot émergence. Distinguez bien les caractères liés à la bipédie, ceux liés à la forme du crâne et les caractères culturels. Essayez de vous limiter aux éléments essentiels.

Rédaction:

Caractères et émergence du genre Homo

Introduction:

Le genre Homo comprend les espèces d'Homoninés apparues il y a 2MA, à l'exeption des Australopithèques. Ce genre est apparu en Afrique, à partir d'un groupe d'Australopithèques: c'est l'émergence du genre Homo.

Les caractères permettant de définir le genre Homologues

Caractères liés à la bipédie

Le genre Homo est caractérisé par une bipédie largement dominante, un bassin large, des fémurs convergeants, un crâne en équilibre au sommet de la colonne vertébrale qui possède 4 courbure, des genoux en extensions, une voute plantaire plus marquée et des pouces des pieds non opposables.

Caractères liés à la forme du crâne

Le genre Homo est caractérisé par un volume crânien important (de 700 à 1500cm3 selon les espèces), une fonrt de plus en plus haut, une face réduite, des bourrelets sus orbitaires de moins en moins marqués, des mâchoires paraboliques, des dents plus petites et moins différenciées.

Caractères culturels

Une utilisation systématique et une conception plus élaborée des outils (en relation avec l'augmentation de la capacité crânienne), la maitrise du feu, des activités artistiques, les rites funéraires, la communication complexe et le langage articulé caractérisent la lignée humaine.

L'émergence du genre Homo

Homo habilis, le premier Homme

C'est au milieu du peuple australopithèque buissonnant que le genre Homo est apparu. Le premier Homme, Homo habilis, montre l'amorce de l'évolution du crâne avec un volume cérébral superieur à 600cm3, la réduction de l'appareil masticateur et de la face. Mais sa vie reste dépendante des arbre. Ce premier Homme utilise systématiquement des outils de pierre taillée encore redimentaires.

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