Plan D'Action Changements Climatiques
Rapports de Stage : Plan D'Action Changements Climatiques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireslternateur pour ensuite être raccordé à un réseau électrique pour la vente. La chaleur, quant à elle, peut être transférée et utilisée pour réchauffer le digesteur, des bâtiments, des chauffe-eau, etc. Une partie de la chaleur et de l’électricité est consommée par le digesteur afin de le faire fonctionner. La science est appliquée de manière à transformer chimiquement des GES très nocifs pour l'environnement en énergie et en résidus moins dommageables.
2. Les différents types de digesteurs
Selon le gouvernement de l'Ontario[2], il y a trois types de digesteurs qui font varier plusieurs facteurs qui influent sur la longueur et la productivité des biogaz. Les systèmes thermophiles ont une température interne varie entre 50 et 60°C et la durée de la fermentation est d'environ 3 à 5 jours. Il consomme beaucoup d'énergie mais est avantageux lors d'une installation de grande envergure car il produit des gros volumes de biogaz. Ensuite, les systèmes mésophiles ont une température interne oscillant entre 30 et 38°C avec une durée de production qui se situe entre 15 et 20 jours. Finalement, les systèmes psychrophiles fonctionnent dans un intervalle de température de 15 à 20 °C inclusivement. L'avantage de cette production est la fiabilité de la production dans des conditions atmosphériques peu communes comme au Québec. Par contre, la durée de fermentation est allongée à cause de la basse température. Le traitement des biogaz est donc une option qui s'adapte aux différents environnements et demandes qui se retrouvent au Canada.
3. Avantages et limites
Le principal avantage de cette technologie est qu'elle est renouvelable. Actuellement, le pétrole et le gaz naturel sont parmi les ressources énergétiques les plus utilisées. Au rythme où vont les choses, les sources d’approvisionnement de ses substances vont s'épuiser. Éventuellement, il va y avoir de grands impacts au niveau économique. On peut donc penser aux sables bitumineux de l'Alberta qui sont une source de revenu pour les gens là-bas. Les biogaz seraient donc un moyen de produire de l'énergie afin de prévenir l'épuisement tout en diminuant notre production de GES. Un autre avantage de cette technologie, c'est que l'on traite des gaz polluant et on réduit considérablement la production de gaz à effet de serre. Au lieu de produire d'autre énergie à partir de nouvelle matière, on utilise une source polluante pour l'amener à être filtrée et réutilisé sous diverses formes. Une fois utilisées, les particules relâchées dans l'atmosphère vont être moins nocives que les gaz du départ alors tout le monde est gagnant. Les biogaz non traités ont la propriété de contaminer les sols et l'eau sous la terre. En les traitants, on évite de faire face à ce problème. Cependant, la science a des limites d'action dans cette solution. Cette solution n'arrête pas la production des gaz à effet de serre. Elle est appliquée pour diminuer les GES. C'est un bon départ mais la science n'agit pas dans ce cas-ci à l'éradication de ces gaz nocifs.
4. Facteur économique et environnemental
Au niveau environnemental et économique, cette solution est ingénieuse. Elle conviendrait parfaitement aux conditions canadiennes.
Voici un exemple de rentabilité s'appliquant à une ferme de taille moyenne n'utilisant pas la chaleur ni le digestat produit. Cette situation provient de l'intégration de l'énergie renouvelable à la ferme[3]
Selon ces hypothèses, 500 vaches laitières produiront 25 000 tonnes de matière première de fumier par année. Ce fumier produira 625 000 m3 de biogaz grâce à la digestion anaérobie. La combustion de ce biogaz produira 1 062 500 kWh d’électricité et 1 250 000 kWh de chaleur. L’exploitation d’un digesteur anaérobie nécessitera de l'électricité, laissant un solde de 850 000 kWh pour la vente au réseau. Tout compte fait, ce digesteur anaérobie permettrait de réaliser des revenus de 81 100 $ à 86 100 $ par an.
Vous trouverez un budget plus détaillé dans la deuxième annexe. À petite échelle, cette solution est rentable et autosuffisante au point de vue énergétique car 20% de sa production est utilisé pour le fonctionnement de l'appareil. En l'appliquant à la totalité du territoire, les revenus seraient très intéressants. Je ne peux malheureusement pas donner d'exemple d'une plus grande envergure car il n'y a pas encore d'application de ce genre au pays. Cela peut donner une idée de grandeur des profits pouvant être réalisés.
Du point de vue de l'environnement, on parle ici d'une énergie renouvelable. Cela implique donc une diminution des GES en circulation dans l'air. Au lieu de produire des nouveau gaz, on prend des substances qui contaminent déjà l'environnement pour en faire de l'énergie. Le méthane est 21 fois plus dommageable pour la planète que le dioxyde de carbone. Cette option est donc avantageuse au niveau de l’environnement. À cause du bas taux d’utilisation de cette technologie au Canada, il est difficile d’estimer le pourcentage de réduction des GES suite à la mise en application de cette technologie. Par contre, en effectuant la comparaison avec d’autre pays, je peux affirmer que cette technologie est efficace dans la lutte aux changements climatiques.
5. Mon opinion
Selon moi, cette solution technologique est une avenue prometteuse à l'aire du recyclage et de la lutte aux GES. Elle peut être utilisée à plusieurs escients et est polyvalente. En plus d'avoir un rendement énergétique élevé et un coût de production faible, elle est renouvelable. Les gaz utilisés proviennent des consommateurs
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