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Résumé De Lecture « S'Informer ,Fatigue»

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évènements qui offrent le plus grand éventail visuel : «La télévision construit l'actualité, provoque le choc émotionnel et condamne pratiquement les faits orphelins d'images au silence, à l'indifférence.». On choisi donc les nouvelles non par leur pertinence et le importance mais bien par leur valeur visuelle, pour ainsi arrivé à l’effet de sensationnalisme. Il aborde également le changement du temps de l’information. Selon lui, « Internet raccourcit le cycle de l’information.». Ce qui fait en sorte que d’autres médias comme la presse écrite doivent se résigner sur des sujets plus larges et plus vagues. Il est important que l’information soit transmise le plus visuellement et le plus rapidement possible, ce qui discrimine les évènements et par le fait même certains médias.

Selon moi, c’est déplorable de choisir l’information pour ses images plutôt que son contenu. Cela me fait réaliser à quel point nous ne sommes pas informés lorsque nous allumons la télévision. N’est-ce pas leur mission de nous transmettre l’information correctement? Mais d’un autre coté, nous sommes tellement conditionnés aux images, comment réussir à garder l’attention du public sans support visuel, mais encore une fois, garder l’attention sur quoi? Les images ou sur l’information? Nous sommes, sans le vouloir, entrer dans un cercle vicieux. Par rapport à l’information sur internet, je dois dire que c’est relativement pratique. Pas besoin d’attendre le journal du lendemain, ou d’arriver à la maison pour ouvrir la télévision pour avoir accès à un minimum d’information.

La troisième idée principale de Ramonet ce concentre sur la véracité de l’information. Il explique qu’aujourd’hui les informations ne sont plus le produit de recherche, mais bien le résultat d’un e bouche à oreille médiatique. «Si la télévision (à partir d'une dépêche ou d'une image d'agence) présente une nouvelle et que la presse écrite, puis la radio reprennent cette nouvelle, cela suffit pour l'accréditer comme vraie.» Il explique aussi qu’internet y joue aussi son rôle avec son pouvoir de diffusion. On se concentre donc à transmettre les même nouvelles, mais de façon différente.

Ici, Ramonet relate un fait qui se produit dans nos vie quotidienne, nous avons la panique facile, si telle ou telle personne dit ceci, c’est vrai. Nous ne prenons même pas la peine de vérifié. Pourquoi les médias le feraient? Si ils le disent à la télé, c’est sur que c’est encore plus vrai. Mais au fond, ce n’est que l’occasion parfaite d’ajouter du contenu et du sensationnalisme, deux semaines plus tard, quand l’histoire aura finalement pris une tournure totalement différente. Évidemment, personne ne sera pointé du doigt, c’est l’histoire qui à changer… Maintenant qu’on sait qu’on peut dire n’importe quoi, essayons de dire n’importe quoi mieux que tout le monde afin de faire augmenter les cotes d’écoute.

Ce qui nous amène à la prochaine idée principale, la concurrence médiatique. Ramonet explique que les groupes médias sont devenus comme des industries, le profit est devenu leur priorité, ce qui a pour conséquence qu’ils oublient leur objectif civique, celui d’informer la population. En citant Eric Klinenberg, chercheur à l’université de Californie, Berkeley, Il soutient que suite à cette concurrence, les journalistes doivent accordés plus de temps à adapter leurs nouvelles aux différentes technologies plutôt que travailler l’information elle-même. Moins de temps sur les nouvelles équivaut donc à de l’information superficiel selon l’auteur. Il explique aussi les changements inévitables qu’a du faire la presse écrite pour ce rapprocher des médias actuels. «Les informations doivent désormais avoir trois qualités principales : être faciles, rapides et amusantes.». Selon lui, ces changements entraînent des critiques à répétitions et des pertes de lecteurs.

Selon moi, l’information est totalement brimée par le désir de concurrence. On assiste à une guerre médiatique plutôt qu’a de l’information. En plus, tout dépendamment du propriétaire du média, l’information sera différente, ou même absente. Voyons, le propriétaire ne se tira pas une balle dans le pied si une nouvelle vient à être contre ses intérêts. «L’auditoire sera informé sur ce que JE veux qu’ils soit informé.». C’est totalement n’importe quoi. C’est de l’information en entonnoir, au début toute l’information est à notre portée mais selon les critères des agences médias on se retrouve qu’avec très peu d’information à la fin et encore là, le peu d’information que nous retrouvons n’est que le réchauffé des autres médias.

Ignacio Ramonet termine son texte en dénonçant fortement le fait que la population croit obtenir de l’information dans le confort de leur salon. Il s’appuie sur trois arguments «d'abord parce que le journal télévisé, structuré comme une fiction, n'est pas fait pour informer, mais pour distraire; ensuite, parce que la rapide succession de nouvelles brèves et fragmentées (une vingtaine par journal télévisé) produit un double effet négatif de surinformation

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