Révision brevet: Antigone.
Fiche : Révision brevet: Antigone.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar bibi256 • 26 Mai 2016 • Fiche • 2 697 Mots (11 Pages) • 3 440 Vues
Antigone
Antigone est une pièce en un acte créée par Sophocle en –441, puis repris par plusieurs auteurs dont Jean Anouilh en 1944. Cette pièce fut représentée pour la première fois avec une mise en scène D’André Balzac, composée de ses costumes, décors au prestigieux théâtre de l’Atelier à Paris le 4 février 1944 en pleine occupation allemande.
Auteur
- Anouilh est né à Bordeaux, père tailleur, mère musicienne.
- Il a fait des études de droits, puis il a travaillé dans la publicité.
- Passionné de théâtre, il est devenu secrétaire du metteur en scène Louis Jouvet.
- Sa première pièce Hermine 1932 qui ne lui a pas n’apporta pas le succès espéré, mais l’obtiendra avec le voyageur sans bagage et Le Sauvage (1938).
- Pendant la guerre, il ne prend pas officiellement parti, ce qui lui sera reproché. Il a écrit Antigone (1944) et Eurydice(1942).
- A la libération il obtient le succès avec L’Invitation au Château (1947, L’Alouette(1952), Beckett ou l’honneur de Dieu(1959).
- Il se tourne vers la mise en scène après l’échec de La Grotte(1961).
- Il meurt en 1987 en Suisse alors que ses pièces se jouent encore avec succès.
Version théâtrale
- Auteur : Jean Anouilh (1910-1987)
- Titre et date : Antigone, écrite en 1942, mise en scène pour la 1ére fois le 4 février 1944 au théâtre de l’atelier à Paris, dans une mise en scène d’André Balzac.
- Mise en scène étudiée : Nicolas Briançon (2009)
- Domaine artistique : Art du langage / Art du spectacle vivant.
- Thématiques : Art création, culture/ Art, mythes et religions/ Arts, Etat, pouvoir/ Art ? ruptures et continuités.
Contexte historique (une pièce engagée)
Anouilh a toujours espéré reprendre cette œuvre et voici la citation qu’il a employé pour témoigner de son engouement : « L’Antigone de Sophocle lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choque soudain pour moi pendant la guerre. Le jour des petites affiches rouges* je l’ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. »
Dans cette pièce Antigone incarne parfaitement l’image de la résistance, (de ce fait beaucoup de jeunes se sont rattachés à elle l’on prit comme exemple pendant la guerre pour garder espoir) s’opposant aux lois dictées par Créon quel juge inique.*
En 1940 De Gaule lance un appel aux français depuis Londres avec l’aide des Forces française libre(F.F.L). C’est le début de la résistance. Anouilh s’inspire du geste de Paul Colette, un résistant français qui avait tiré sur Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy le 27 août 1941. En 1942 le mouvement de Résistance qui a déjà pris de l’ampleur commence à faire des sabotages, des attentats contre les Allemands.
Puis en février 1944 le groupe Manouchian est fusillé. Lors de ce régime qui agite la France les milieux culturelles (journalistes, acteurs et écrivains) ne sont pas épargnés. Il y a même de la censure. Alors plusieurs personnes émigrent aux Etats-Unis. Certains s’engagent dans la Résistance, en prenant les armes ou en utilisant leur plume ou leur pinceau.
Arbre généalogique
[pic 1]
Les personnages
Les personnages principaux
Antigone : Héroïne de l’histoire décrite comme une fille qui n’est pas assez coquette par son entourage. C’est une fille courageuse et déterminé, ce qui l’a pousse dans cette pièce à affronter son oncle Créon. Mais elle affaiblie « petite maigre noiraude avec un petit sourire triste, yeux graves, renfermée, image de l’anti héros … » Antigone est une femme totalement dépourvu de la volonté de vivre. Elle a l’âge d’une femme mais elle souvent considéré comme une fille (elle a encore une nourrice).
Créon : Il est décrit comme un homme seul ( malgré qu’il est une femme et un fils) , vieux : « il est fatigué avec des rides , robuste, au cheveux blancs ». Impliqué « il joue au jeu difficile de conduire les hommes » dans le gouvernement de Thèbes ( il en oublie même sa famille ainsi que ses passion ) dont il assume les sacrifices nécessaires comme la punition de Polynice ou l’exécution d’Antigone.
Ismène : elle est décrite de manière positive et valorisante : « blonde, belle, sensuelle, éblouissante et heureuse. Elle aime beaucoup sa sœur « Si vous la faites mourir, il faudra me faire mourir avec elle ! ».On insiste sur son physique et sur son insouciance, son goût des jeux ainsi que de la réussite. » Néanmoins elle n’est pas très courageuse, mais reste coquette et raisonnable contrairement à Antigone.
Hémon : fiancé d’Antigone à laquelle il est très fidèle « Oui Antigone je t’aime comme *-une femme », fidélité qui le poussera à ce donner la mort lors de la mort d’Antigone sur l’ordre de Créon. Malgré qu’il soit un futur roi il vit dans l’ombre et il n’a pas l’assurance d’un prince et vit par l’intermédiaire des autres personnages, c’est une espèce de pantin.
Personnages secondaires
La Nourrice : C’est une veille dame également appelé « nounou » par les filles dont elle s’occupe.
Eurydice : femme de Créon à l’âme charitable, on l’appelle toujours « Madame » mais jamais la Reine. Elle est reconnue que dans un rôle de mère et non de femme au pouvoir. A la fin de la pièce elle se suicide en apprenant la mort de son fils.
Les trois gardes : Ils sont toujours innocents et satisfait d’eux même (la manière dont ils appliquent la justice de Créon). Ils ne se posent pas de questions sur l’existence : « Ils sont dépourvus de toutes imagination
Le messager : il a le droit de rêver, d’avoir des envies et de ne pas avoir envie de remplir son devoir ; d’être pâle et solitaire. Il sait déjà : « annonce la mort d’Antigone ».
Le page du roi : il n’est d’aucune utilité pour Créon« seul avec son petit page qui est trop petit, et qui ne peu rien non plus pour lui. »
Résumé de l’œuvre
Fille d’Œdipe le roi de Thèbes et de Jocaste, son destin est tout tracé et il est lié à celui de sa famille, qui est maudite par les dieux grecs à cause d’un amour interdit de son grand père. Quand son père est chassé de Thèbes par ses frères et quand, les yeux crevés, il doit mendier sa nourriture sur les routes, Antigone lui sert de guide. Polynice et Etéocle se sont entretués pour le trône. Créon, frère de Jocaste et donc devenu roi de Thèbes. Il a donc décidé de donner un enterrement à Etéocle et non à son frère, qualifié de voyou et de traitre. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps sera mis à mort. Personne n’ose brave l’interdit et le cadavre est abandonné à la chaleur.
Seule Antigone refuse cette situation, malgré l’interdit de son oncle. Elle se rend plusieurs fois auprès du corps de son frère et le recouvre de terre. Ismène sa sœur refuse de la suivre car elle a peur pour sa vie. Antigone refuse toutes les recommandations faites par sa sœur ou b+ien Créon sur ses actes, qui lui on couté la vie. Hémon fils de Créon se suicide donc de désespoir. Eurydice, l’épouse de Créon n’a pas pu supporter la mort de son fils et met fin à ses jours.
Analyse
Dès le prologue, on annonce la couleur : on sais très bien qui va mourir, qui survivra, qui jouera un rôle, qui ne servira à rien, et les personnages sont alors répartis en deux grandes catégories : ceux qui “savent” et ceux qui ne “savent pas”.
Débats/échanges :
Créon/Antigone :
Créon est face à Antigone venant de commettre son crime ayant tenté à deux reprises d’ensevelir son frère Polynice. Il tente de la sauver et lui propose de faire accuser un garde et de le faire mourir à sa place essayant de la “ramener à la raison”. Elle est têtue et impassible à ses arguments, elle “ne veut pas comprendre”.
Selon lui, il ne fait qu’accomplir son devoir, il n’a rien demandé : “Thèbes à droit maintenant à un prince sans histoire. Moi, je m’appelle seulement Créon, Dieu merci. J'ai mes deux pieds sur terre, mes deux mains enfoncées dans mes poches, et puisque je suis roi, j’ai résolu, avec moins d’ambition de que ton père, de m’employer tout simplement à rendre l’ordre de ce monde un peu moins absurde, si c’est possible.”
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