Stage

ée en définitive

3) Lutte et triomphe de l‘individualisme

II)

La crise de la modernité

Les idéaux de la démocratie individualiste et humaniste l’ont emporté (fin de la seconde guerre mondiale et effondrement de l’URSS). Or, l’humanisme se voit contesté pendant a deuxième moitié du 20e siècle. Cette contestation n’est pas réactionnaire (contrairement à ce qu’il en était au 19e siècle).

1) Les conséquences culturelles de la décolonisation

La décolonisation a débouché sur la remise en question des valeurs de l’humanisme des Lumières. Les progrès technique, la rationalité, la démocratie peuvent être source d’oppression. Les revendications des peuples colonisés passent par la contestation du modèle occidental et démocratique. Approfondissement sur la pensée de Lévi-Strauss : Les ouvrages de Claude Lévi-Strauss montrent que les sociétés dites « primitives » sont différentes et non inférieures. Les valeurs de l’individualisme humaniste sont relativisées et l’ethnocentrisme se trouve dénoncé.

On assiste avec la décolonisation à un renversement : la critique de l’universalisme et des Lumières cesse d’être réactionnaire et devient l’apanage des progressistes (le tiers mondisme des partis de gauche ou d’extrême gauche français).

2) Le « droit à la différence »

Dans les années 1979-80, la critique des valeurs universalistes s’exprime à travers l’affirmation du droit à la différence (revendiqué par des minorités régionales, sexuelles…) : ex : un Breton est Breton avant d’être Français. Il s’agit d’une remise en cause profonde de l’individualisme des Lumières. Le droit à la différence va marquer profondément la lutte contre le racisme. L’antiracisme classique suppose que tous les hommes sont semblables.

L’antiracisme différentialiste suppose que les différences sont essentielles et constitutives de l‘individualité. On peut faire allusion aussi aux deux orientations du féminisme, classique et différentialiste.

3) Le rejet de l’autorité et la promotion de culture hédoniste