Sujet d'invention réécriture de texte Stendhal, la Chartreuse de Parme
Dissertation : Sujet d'invention réécriture de texte Stendhal, la Chartreuse de Parme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Aurore Chausse • 1 Mai 2016 • Dissertation • 627 Mots (3 Pages) • 1 474 Vues
A.P. : Écriture d'invention
- OI : Stendhal, La Chartreuse de Parme
- Ferrante Palla et la Sanseverina :
D'après ce texte, imaginez la lettre que la Sanseverina pourrait écrire à Fabrice pour lui raconter, quelques jours plus tard, sa rencontre avec Ferrante Palla.
Mon très cher Fabrice
J'espère de tout mon cœur que tu pourras recevoir cette lettre. La vie à Parme est monotone sans toi, et les rumeurs de ton exécution grandissent de plus en plus chaque jour ! Et aucune autre personne n'a pu m'enlever ce lourd poids de tristesse qui me pèse sur le cœur. A part peut être une rencontre que j'ai faite, il y a quelques jours, dans le bois de mon château de Sacca, et qui pourra peut-être fort nous aider quant à ta situation !
En effet, il y a quelques jours, je faisais une promenade dans le bois, afin de me changer les idées, accompagné du garde chasse, qui me suivait d'un peu plus loin. Et c'est là, que par surprise, un homme sortit d'un buisson et se jeta à mes pieds ! Ah ! Si tu savais quelle surprise cela m'a fait, et quelle peur j'ai eu lorsque il a apparu tel un fantôme ! J'en eus la gorge nouée ! Oh, mais rassures toi, il ne me voulut aucun mal. A toi mon ami, je peux te l'avouer, cela fut surtout son allure qui me fit le plus peur, avec sa maigreur extrême, et ses habits déchirés. Et pourtant, je peux te l'assurer, c'est un homme admirable ! Et je suis sûre que si je te l'écris, tu ne croiras point ! Ce vagabond de grands chemins, cet homme à l'allure si misérable, est en fait Ferrante Palla, le fameux poète du siècle !
Ah ! Si tu savais quelle surprise cela m'a causé ! Et quelle pitié j'ai eu pour ce pauvre homme plein de talent ! : il vit bien misérablement, dans une cabane au fond du bois, avec sa femme et ses cinq enfants. Et sais-tu pourquoi ? Car on l'empêche d'exercer sa profession de médecin ! Il a fui la ville, après avoir courtisé la femme de l’apothicaire de Sarasine, avec elle même, et trois enfants qu'elle avait déjà.
On l'a condamné à mort, et il vole aux nobles riches pour survivre. Mais le plus amusant étant que, lorsqu’un de ses livres lui rapporte beaucoup, il rend l'argent quand il en a trop volé ! Un homme admirable ! Je lui ai alors donné l'argent de ma bourse, oh, il n'y avait qu'à peine 3 sous. Ce n'était rien, mais cela lui suffit !
Un homme plein de charme. Il me suivait, m'a-t-il dit, pour m'admirer, « comme un sauvage, fasciné par une angélique beauté ». Il n'a point arrêter de me faire des compliments durant tout le temps de notre discussion, puis il est reparti, tel un voleur, pourtant sans avoir rien volé.
Une rencontre qui m'a redonné, je te l'avoue, quelques bontés dans mon cœur ! Car j'ai ensuite discuté avec le garde chasse. Il ne m'a d'ailleurs dis que du bien de Ferrante Palla, l'ayant décrit comme un jeune homme admirable, ayant tout perdu, à cause d'une amourette sans grande importante, m'a avoué ce dernier lors de notre entretien.
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