"Sur l'Education Des Enfants" De Montaigne

un jardin, étaient excellemment façonnés en or, [...] » l.21

→ éloge des productions artistiques des amérindiens, art qui rivalise avec la nature / s'attache a reproduire toutes les merveilles de la nature (répétition du 'tout' l.22)

CONCLUSION : maîtrise parfaite des indiens . Éloge des indiens par Montaigne → termes mélioratifs à leur égard.

II/ La satire des européens.

Reproches de Montaigne envers les européens.

A) Défaut d'éducation.

Les européens auraient du éduquer, montrer de bons principes, aides les Indiens à se développer. Ils n'ont pas transmit leurs connaissances.

« C'était un monde enfant : pourtant nous ne l'avons pas fouetté et soumis à notre enseignement en nous servant de l'avantage de notre valeur et de notre bonté. » l.15-16-17

B) Le contact corrupteur des européens.

Ils ont exporté leurs vices et leur contact, et assimilé à une maladie contagieuse puisqu'ils ont perverti les indiens

→ « Nous nous sommes servis de leur ignorance et inexpérience à les plier plus facilement vers la trahison, luxure, cupidité et vers toute sorte d'inhumanité et de cruauté, et sur le modèle de nos mœurs. » l.31-32-33.

Influence pernicieuse.

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C) Condamnation de l'exploitation mercantile.

Montaigne condamne le commerce et le trafic (les gains réalisés par les européens au détriment des indigènes.)

« Qui mit jamais à tel prix le service du commerce et du trafic ? Tant de villes rasées, tant de nations exterminées, tant de millions de peuples passés au fil de l'épée » l.34-35

- Énumération / Gradation crescendo.

- Champs lexical de la destruction + participe passé qui indique que les Indiens ont subit.

Montaigne veut frapper l'esprit de son lecteur en soulignant les horreurs commises pas les européens pour leur commerce : « pour la négociation des perles et du poivre. » l.37

« Mécanique victoire ! » l.37 → ils ont gagné seulement grâce à leurs armes. Aucun mérite/héroïsme.

« Jamais l'ambition, jamais les inimitiés publiques ne poussèrent les hommes les uns contre les autres à des hostilités aussi horribles et à d'aussi misérables calamités.» l.39 → répétition de jamais.

CONCLUSION : Montaigne se fait l'avocat des indiens et le juge des européens qui n'ont pas été à la hauteur de cette découverte. Ils n'ont vu que le profil matériel qu'ils pouvaient tirer des indiens sans jouer le rôle intellectuel et moral qui aurait du être le leur. Montaigne réhabilite les indiens en soulignant le rafinement de leur civilisation et de leur art.