Thérese Raquin, Emile Zola

Thérése Raquin

Fiche d’identité :

Emile Zola ;Thérèse Raquin ;1867

Naturalisme (mouv cherchant à décrire le monde social de manière scientifique)

Contexte : période réalisme Zola prend soin de décrire le Paris de l’époque.

Thèmes : Meurtre, mensonge, trahison, vie conjuguale

Cours résumé :

Thérèse Raquin est élevée par sa tante, Mme Raquin. Elle est promise à son cousin Camille. Elle n’appréciait guère Camille et a rencontré Laurent un vieil ami de Camille durant les soirées du jeudi. Ils devinrent amants et décidèrent d’éliminer Camille. Ils le noyèrent. Les remords les gagnèrent, d’autant plus en voyant Mme Raquin qui devint muette à cause du deuil de son fils. Elle découvrira qui sont les meurtriers mais ne put les dénoncer. Dans le foyer l’amour cèda à la haine. Rongés par le souvenir de ce crime les 2 amants finirent par s’empoisonner devant Mme Raquin.

Raisons :

- personnages à huis-clos → personnages principaux peu nombreux et évoluent dans un huis-clos. Les invités du jeudi traités en comparse.

Qq personnages extérieurs sont présents mais disparaissent vite. Exemple : l’ami peintre.

- Le meurtre → le narrateur crée un effet d’horreur en montrant la réalité de la violence du meurtre. Il détaille avec précisions l’horrible agonie de Camille : « Camille se tourna et vit la figure effrayante de son ami, toute convulsionnée. Il ne comprit pas ; une épouvante vague le saisit ».

Camille, en se noyant, laisse une dernière trace à son meurtrier en le mordant au cou.

La morale → Les 2 meurtriers sont punis par la mort. Ils finissent victimes d’eux même, de leur acte. La culpabilité les a emportée.

Personnage qui m’a marquée :

Laurent : ami d'enfance de Camille, qui a tenté de vivre de sa peinture, echoue→ employé au Chemin de Fer. Il est antipathique et aucune description, n'est faite pour évoquer son intelligence.

*c’est celui qui évolue le plus durant le récit aussi bien socialement ( l’ami de Camille devient son meurtrier) que moralement (ami → ennemi)

*Il est décrit comme un être frustre et grossier, ressemblant à un animal: « lorsque ses yeux rencontraient son cou de taureau » chap 5- p40 . Il est d'un tempérament sanguin, possédé par sa maîtresse. Son caractère qui se modifie tout au long de la tragédie, il ne ressent pas de sentiment. C’est le meurtrier.

* Il ne se contrôle plus, ses nerfs agissent à sa place « (…) il traçait ses traits, il obéissait à ses nerfs révoltés » (chap15, p207)

Laurent crut avoir une hallucination « il vit Camille dans un coin plein d’ombre entre la cheminée et l’armoire à glace » (chap11, p168)

Ce passage nous montre la détresse mentale du personnage lors de leur nuit de noce qui se transforme en cauchemar.

Sens de l’œuvre, ce qui fait sa modernité, le message :

Modernité : histoire, banale, d’un crime passionnel et des tourments qui vont envahir, peu à peu, le couple assassin, amants. Cette histoire pourrait faire partir de nos faits divers