Tpe Croissance Chine

ent expliquer cette chute ?

→ Au XVe siècle, la Chine a décidé de fermer ses portes. C’est une erreur fatale que les empereurs chinois ont commise. Au terme de longues réflexions, les Chinois ont compris que l’ouverture conduisait au progrès, tandis que la fermeture condamnait au retard.

« L’ouverture » signifie beaucoup de choses :

Envoyait des étudiants à l’étranger. Depuis la fin des années 70, la Chine a envoyé à peu près 700 000 étudiants à l’étranger, en Amérique, en Europe, en Russie, au Japon, en Australie, etc.

Cela permet de combler le retard (science, technologie, management). Parmi ces 700 000 étudiants chinois, à peu près un tiers sont retournés en Chine et deux tiers restent à l’étranger. Le gouvernement chinois a adopté une politique très indulgente vis-à-vis de ces étudiants, ils sont libres de rester à l’étranger ou de rentrer.

Même aujourd’hui, les étudiants continuent à partir à l’étranger, à un rythme de 20 000 à 30 000 par an.

Introduire des capitaux étrangers en Chine. En 2005, la présence étrangère en Chine est fulgurante.

Presque toutes les entreprises qui figurent sur la liste

« Fortune 500 » (regroupant les 500 plus grosses entreprises en terme de fortune) sont présentes en Chine. Ces dernières ont apporté technologie et management, de ce fait les produits fabriqués en Chine sont devenues plus compétitifs sur le marché international.

Les échanges de touristes en forte augmentation. En 2005, à peu près 30 millions de Chinois sont partis à l’étranger ; et 15 millions d’étrangers sont venus en Chine. Le degré d’ouverture de la Chine d’aujourd’hui est sans précédent dans son histoire.

B/ Le secteur extérieur, principale source de croissance économique :

En 1979, la Chine a donné un nouveau départ à ses échanges commerciaux en créant les zones économiques spéciales et en adoptant la loi sur les investissements directs étrangers (IDE).

Alors que la loi sur les IDE créait les conditions légales

pour l’entrée de capitaux étrangers, les zones économiques spéciales devenaient les portes d’entrée à la technologie étrangère .

De plus, les IDE étaient canalisés vers les industries

intensives en main-d’œuvre et orientées vers l’exportation. Le gouvernement a ainsi capitalisé sur l’avantage comparatif de sa force de travail abondante et sur l’entrée de capitaux et de savoirs étrangers. L’objectif en matière de commerce extérieur était l’obtention de la technologie et de l’équipement nécessaires au développement et à la modernisation du pays. La politique industrielle visait le développement d’industries légères, à forte intensité en main-d’œuvre et créatrices d’emplois avec un faible coup de main d’œuvre. C’était l’époque de l’essor de l’industrie du textile et de la chaussure.

Par la suite, la Chine a poursuivi une stratégie de développement clairement appuyée sur le secteur extérieur, grâce à une ouverture aux capitaux étrangers, une stratégie de promotion des exportations et une suppression des tarifs douaniers.

En parallèle à leur forte croissance, la composition des

exportations chinoises s'est profondément transformée

au cours des deux dernières décennies :

La part des biens primaires a reculé de 50 % à 10 % entre 1980 et 2002. En particulier, celle des combustibles est passée de 24 % à 3 % et celle des aliments de 17 % à 5 %.

Au cours de la même période, la part des biens manufacturés a augmenté de 50 % à 90 %. En particulier celle des machines, équipements.

Le faible coup de la main-d'oeuvre, en Chine.

→ Le secteur extérieur chinois a connu une progression remarquable à la suite des réformes pour la libéralisation de l’économie entreprises en 1978. Il a été un contributeur clé à la croissance économique en permettant l’acquisition de technologies, de la machinerie et de l’équipement nécessaires au développement des industries, dont la production était à son tour destinée au marché extérieur. De plus, il a été une source importante de création d’emplois.

Suite à cette croissance, beaucoup de choses ont changé en Chine, constatons cela :

| Avant la croissance | Après la croissance |

PIB - Taux de croissance réelle | 8,00% | 10,3 |

PIB par habitants | 1450$ | 5100$ |

Produit national brut (milliards) | 4 500$ | 10 090$ |

Tx de chômage | 10,00% | 4,30% |

Tx de pauvreté | 10,00% | 2,80% |

Consommation des ménages | 500 000M$ | 2 000 716M$ |

Dette publique (% du PIB) | 31,40% | 17,50% |

Exportations (milliards $) | 232,00% | 1506 |

Importations (milliards $) | 197,00% | 1307 |

Tx d' alphabétisation | 90,90% | 92,20% |

Espérance de vie à la naissance | 71,38 | 74,68 |

Tx de mortalité | 6,73/1000 | 7,03/1000 |

Chemins de fer (km) | 67 524 | 86000 |

Aéroports | 206 | 502 |

→ Nous constatons donc que cette croissance a orienté la Chine sur de bon rails :

Un meilleur PIB .

Un meilleur PIB par tête.

Un meilleur PNB .

Une baisse du taux de chômage

Un taux de pauvreté revu à la baisse.

Une consommation des ménages plus élevés.

Une dette publique en baisse.

Une exportation en très forte hausse.

Une importation en très forte hausse.

Un taux d'alphabétisation plus élevé.

Un plus grande espérance de vie à la naissance

Un taux de mortalité légèrement plus élevé.

Des transports qui se sont développés.

La croissance Chinoise

Jérémy Noguero – Romain Pires – Mylan Firmino

« La croissance chinoise profite elle réellement aux Chinois et permet elle d'assurer